Je crois aux actes de courage ordinaire, au courage qui pousse une personne à prendre la défense d’une autre.
C’est une belle pensée.
Si toute ma vie pouvait ressembler à cette nuit, pleine de rire et d'action intrépide, avec le genre d'épuisement qu'on éprouve après une journée bien remplie, je serais satisfaite. Je regarde Uriah se gratter la langue du bout des ongles, en me disant que tout ce que j'ai à faire, c'est réussir l'initiation, et cette vie sera à moi.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je flirte avec la mort, répond-t-il en se marrant. Je bois près du gouffre. Peut-être pas l'idée du siècle.
- Effectivement.
Ma mère disait toujours que la politesse, ce n’est que de la fausseté dans un paquet-cadeau.
Je suis peut-être bien amoureux de toi. Mais bon, j'attends d'être sûr pour te l'annoncer...
En quoi est-ce que je crois? Si je le savais...
- Ceux qui condamnaient l'agressivité ont donné les Fraternels.
- Ceux qui pointaient du doigt l'ignorance ont donné les Érudits.
- Ceux qui blâmaient la duplicité ont composé les Sincères.
- Ceux qui incriminaient l'égoïsme ont donné les Altruistes.
- Et ceux qui dénonçaient la lâcheté ont constitué les Audacieux.
"Ce que je veux, c’est être courageux, et altruiste, et intelligent, et gentil, et sincère."
"- Et pourquoi ? demande Eric en le transperçant du regard. Tu as peur ?
- De me faire poignarder par un couteau volant ? Bizarrement, oui !"
"La politesse, ce n'est que de la fausseté dans un papier cadeaux."
"Je crois aux actes de courage ordinaires, au courage qui pousse une personne à prendre la défense d'une autre."
"C'est ça la mort: le passage du présent au passé"
Chez moi, je passais des soirées calmes et agréables avec ma famille. Ma mère tricotait des écharpes pour les gamins du quartier. Mon père aidait Caleb à faire ses devoirs. Il y avait du feu dans la cheminée et la paix dans mon cœur, puisque je faisais exactement ce que j'avais à faire, et tout était tranquille.
Je n'avais jamais été portée par une armoire à glace, je n'avais jamais eu de fou rire à table, ni écouté la rumeur de cent personnes qui parlent toutes en même temps. La paix a quelque chose de contenu, ça c'est la liberté.
- C'est maintenant que tu devines comment je m'appelle, commente Quatre d'une voix mal assurée.
- C'est...
Je regarde tour à tour l'homme qui s'avance lentement et Quatre, qui recule au même rythme, et tous se met en place. Marcus avait un fils qui avait choisi les Audacieux. Il s'appelait...
- Tobias, dis-je.
Je regarde Tobias dans les yeux et luis dis fermement:
-Je refuse de coucher avec toi dans une hallucination, OK ?