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Citations sur Un homme (100)

Sa mère était morte à quatre-vingts ans, son père à quatre-vingt-dix. Il leur dit à haute voix : "J'ai soixante et onze ans. Votre petit garçon a soixante et onze ans. - Tant mieux, répondit sa mère. Tu as vécu." Et puis son père lui dit : "Penche-toi sur ton passé, répare ce que tu peux réparer, et tâche de profiter de ce qui te reste."
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Oh, quelle ivresse ! l’odeur de l’eau salée, la brûlure du soleil ! La lumière du jour, la lumière qui pénétrait partout, jour après jour d’été, la lumière du jour, brasillant sur la mer vivante, trésor optique si vaste, d’une valeur si astronomique qu’il croyait voir sous la loupe de son père, gravée à ses initiales, la planète elle-même, parfaite, précieuse, sa demeure, ce joyau d’un million, d’un billion, d’un trillion de carats, la Terre !
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Ce n'est pas une bataille, la vieillesse, c'est un massacre"
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Parce que l'expérience la plus intense, la plus perturbante de la vie, c'est la mort. Parce que la mort est tellement injuste. Parce qu'une fois qu'on a goûté à la vie, la mort ne paraît même pas naturelle.
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Mais combien de temps l'homme peut-il passer à se rappeler le meilleur de l'enfance? Et s'il profitait du meilleur de la vieillesse? A moins que le meilleur de la vieillesse ne soit justement cette nostalgie du meilleur de l'enfance
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Pourtant ce qu'il avait appris n'était rien comparé à l'inévitable siège que l'homme doit soutenir en fin de vie. S'il avait connu la souffrance mortelle de chaque homme, de chaque femme croisés pendant sa vie active, s'il avait connu leur douloureux parcours fait de regret, de deuil, de stoïcisme, de peur, de panique, de terreur, s'il avait découvert toutes les choses auxquelles ils avaient dû dire adieu alors même qu'elles leur étaient si vitales, s'il avait connu le détail de leur destruction en règle, il lui aurait fallu rester au bout du fil toute la journée et une partie de la nuit, à passer encore une centaine d'appels. Ce n'est pas une bataille, la vieillesse, c'est un massacre.
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On peut tout surmonter, […] même si la confiance est trahie, à condition que la faute soit avouée. Dans ce cas-là, on devient partenaires sur un autre registre, mais on peut rester partenaires. Tandis que le mensonge, le mensonge n’est qu’une manipulation minable, une manipulation méprisable de l’autre. On regarde l’autre agir selon des informations incomplètes, autrement dit s’humilier. […] Les gens que vous bafouez, vous les menteurs, avalent tellement de couleuvres qu’ils finissent par baisser dans votre estime, malgré vous, n’est-ce pas ? Je suis sûre que les menteurs sont si habiles, si tenaces, si fourbes que c’est la personne à qui ils mentent qui finit par leur sembler sérieusement limitée. Vous en arrivez sans doute à oublier que vous mentez –ou alors vous vous dites que c’est un pieux mensonge, commis par gentillesse, pour épargner votre pauvre compagne asexuée. Vous pensez sans doute mentir par vertu, par générosité envers la pauvre gourde qui vous aime. Mais peut-être qu’il ne faut rien y voir d’autre qu’un mensonge, un mensonge de plus, dans une série de mensonges dégueulasses.
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Il y a des moments où je me dis : je ne tiendrai pas une heure de plus. Puis je me dis : il faut l’ignorer. Je me dis : ça ne fait rien. Je me dis : fais comme si de rien n’était. C’est un spectre, c’est une nuisance, et rien de plus. Ne te laisse pas faire, ne coopère pas, ne mords pas à l’hameçon, ne réagis pas. Bande tes muscles, pied au plancher. C’est la douleur ou toi qui commande, choisis. Je me répète ça des millions de fois par jour
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N'attends pas que ta main soit froide pour donner.

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N'attends pas que ta main soit froide pour donner.
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