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Josée Kamoun (Traducteur)
EAN : 9782070359936
192 pages
Gallimard (05/02/2009)
3.74/5   826 notes
Résumé :
Un homme. Un homme parmi d'autres. Le destin du personnage de Philip Roth est retracé depuis sa première et terrible confrontation avec la mort sur les plages idylliques de son enfance jusque dans son vieil âge, quand le déchire la vision de la déchéance de ses contemporains et que ses propres maux physiques l'accablent. Entre-temps, publicitaire à succès dans une agence à New York, il aura connu épreuves familiales et satisfactions professionnelles. D'un premier ma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (118) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 826 notes
Philip Roth « Un homme » est un livre qui se lit facilement. On entre tout doucement dans l'histoire et on glisse inconsciemment jusqu'à la dernière page.
Pourtant le sujet est à la fois profond et ordinaire. Il s'agit de se regarder vivre, en avant en arrière, de se reconnaître dans ces parcours de vie, avec un regard franc, mais au minimum, sans complaisance.
Il s'agit de notre impétuosité dans la jeunesse, de nos sanctions irrémédiables, chassant les uns pour subsumer les autres, à bon ou à mauvais escient, et de se bâtir une cour, ou selon, un désert. Il en est d'aimer la vie jusqu'à la sacraliser quand elle devient fuyante, tandis qu'on l'a gâchée, parfois sans compter, quand elle était offerte. Par ressenti, on découvre le lien indestructible de la filialité, au-delà des choses terrestres et comment la mémoire nous accompagne, ici, pour le meilleur.
Et enfin, quand on évoque les travaux de terrassement, je dirai qu'il faut ratisser large pour conserver une bonne ouverture d'esprit, quand on s'aperçoit mais un peu tard, que dans un moment d'extrême solitude, on peut trouver du réconfort auprès d'un illustre inconnu et combien il est impossible d'en obtenir à point nommé, sur notre simple impulsion, auprès des proches.
Allez, petite mise en bouche :
Extrait : il ne couchait plus avec Phoebe depuis six ans, mais il ne pouvait guère livrer ce détail intime à ses fils pour leur expliquer son deuxième divorce. Il avait été le mari de Phoebe pendant quinze ans, le père à demeure de Nancy pendant treize ans, le frère de Howie et le fils de ses parents depuis sa naissance, un brillant publicitaire pendant plus de vingt ans : ces titres parlaient pour lui...
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L'histoire peu banale commence par la fin: nous sommes dans un cimetière juif et l'on enterre cet homme, fils d'un bijoutier, père de trois enfants dont deux fils qui le détestent et une fille qui l'adore, trois ex-femmes dont deux ne se sont même pas donné la peine de venir à son enterrement et un frère qu'il idolâtrait. .
Publicitaire renommé, cet homme s'est aussi consacré à sa passion: la peinture qu'il a enseignée au cours de ses dernières années. On voit défiler l'histoire de cet homme, ses histoires d'amour, ses rapports avec ses enfants, ses passions et surtout ses séjours à répétition dans les hôpitaux. Avec sa santé fragile, dès son plus jeune âge il enviera tous les bien-portants et vivra au gré de ses maladies...

Philip Roth nous décrit avec fatalisme et brio le destin de cet homme, dont on ne connait même pas le nom. Ainsi, chacun pourra y trouver sa part de vérité. La maladie, la vieillesse, la peur de ne plus séduire, les mariages ratés, les enfants détestés, une fille chérie, des liens très forts avec un frère, l'histoire du papa juif qui aura tout fait pour cet homme... autant de petites aventures, certes banales dans la vie de tout un chacun, que Roth a le secret de dévoiler gentiment et avec justesse. A travers la vie et ses questionnements, Roth décrit les peurs, les craintes, le combat au quotidien, les erreurs commises au cours de sa vie et les liens avec les proches. Et c'est avec une certaine amertume que cet homme finira sa vie, parce qu'il est devenu quelqu'un qu'il ne voulait pas être.
Un roman noir, comme la mort et la maladie omniprésentes, mais que l'écriture riche et tendre a su rendre véritablement d'une grande beauté.

Un homme... une femme conquise...
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« Combien de temps peut-on passer à fixer l'océan, quand bien même on aime cet océan depuis qu'on est tout petit? Combien de temps pouvait-il contempler le flux et le reflux sans se rappeler, comme n'importe qui dans une rêverie littorale, que la vie lui avait été donnée, à lui comme aux autres, par hasard, fortuitement, et une seule fois, sans raison connue ni connaissable? »

Flux et reflux – Naissance et mort ? Venir au monde et le quitter.
Flux et reflux – Naissance et renaissance ?
Vague échouée qui aussitôt repart, Vague suivie d'une autre vague,
Va et vient inlassable, inusable …

Elle ne meure pas la mer ?
Seule la vague lassée de son voyage vient lécher la mort du bout des lèvres.

Flux : sang pulsé, sève impatiente, éclosion de vies, tout ces printemps d'enfance, ces rires de jeunesse, tout ces visages, ces mains, ces bouches, ces yeux, ces corps, ces peaux qui vont en l'éclair d'un ciel se croiser, se happer, se mêler, se coller, s'épouser, s'enfiévrer et peut-être s'aimer, toutes ces vagues chaudes de passions passagères, de désirs illusoires , tout ce remue-ménage de chairs et de pensées, ce bric à brac de voix et de lumières, de parfums, d'odeurs, de sexes et de sueurs, tout ce tourbillon de questions, ces tâtonnements, ces turbulences, tout cela - incroyablement tout cela - finira par se défaire et par se taire … par s'assécher et se dissoudre.
Tout s'achèvera par cette poignée de terre sombre et froide qu'on jettera sur le bois de ton cercueil : poussières sur ta poussière.

« Un homme » commence là, dans le huis clos de ses poussières.
Flash-back de sa vie, qui peut-être la tienne, l'ordinaire fait d'unions et désunions, méandres compliqués de la maladie qui s'installe, insidieuse douleur de la vieillesse qui « massacre » les corps et le reste, de cette jeunesse fuyante dont on n'accepte ni les rides ni le sépia.
L'Homme s'interroge, s'observe, se souvient, se raccroche à ses pelletées d'enfance, à la force de ses désirs, à ses lumières d'autrefois, se cogne à ses échecs, ses mensonges et ses manques, regrette ses dérives, s'enferme dans son requiem de mémoires, finit recroquevillé sur son effroi de solitude.
Sauf à se faufiler entre les mailles d'un filet que l'on ne maitrise pas, l'ordinaire en somme de notre fragilité …

A roder autour de l'inéluctable, Philippe Roth, dans l'intime de son sujet, nous invite ainsi de manière intense à nous pencher sur la couleur de notre propre existence.
J'y vois pour ma part, loin de la désespérance, une furieuse envie de Vivre cette vie de chien qui nous meurtrit, à la Vivre, ivre, avide, à la respirer, entière, puisque si courte, elle en est d'autant plus précieuse et fascinante …

Flux et reflux des jours qui soleillent et des nuits qui s'endeuillent, toutes ces questions qui vont, qui viennent et qui resteront sans réponse : notre seule destination est-elle le silence, une poignée de terre froide et sombre jetée sur un néant ?
Ou comme la vague en bout de course, finit-on du bout des lèvres par regagner le large ?

Je me demande …

Flux et reflux, serait-elle la miniature de notre destinée ?


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Philippe Roth est un écrivain américain qui rentre en littérature en réaction à ses parents.

Chacun de ses livres représente une difficulté.

Dans un homme finalement c'est de lui qu'il nous parle, des difficultés qui ont jalonné sa vie en Angleterre puis dans le Connecticut ;

Un destin rempli de scandales. (sexe, adultère).

D'une première union, il aura deux fils qui le méprise, d'un second mariage, naitra Nancy qu'il adore, puis il s'engagera dans une troisième union par mensonge et dépit.

Durant toute son existence, il connaîtra une santé précaire et jalousera celle de son frère ainé Howie.

A l'aune de sa vie, Philippe Roth dresse le bilan, de ses joies, de ses peines, de ses réussites, de ses échecs personnels, professionnels, amoureux.

Un roman corrosif où se conjuguent indécence et désespoir.

Philippe Roth nous a quitté au mois de mai.
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Un homme est un court roman (moins de 180 pages chez Folio) que je trouve très marquant. Il commence par « autour de la tombe… » et se termine par « Arrêt cardiaque. Il n'était plus. Affranchi de l'être, entré dans le nulle part, sans même en avoir conscience. Comme il le craignait depuis le début ». Donc ne vous attendez pas à un moment d'amusement intense.
*
Ce livre est construit autour d'un personnage central, âgé, jamais nommé et qui réfléchit à son existence passée et présente. Il est construit, ce qui est rare, autour des expériences physiques du corps et, plus particulièrement, des maladies. Nous assistons donc à l'ensemble des problèmes de santé du narrateur, de celui qui manqua de le tuer enfant jusqu'au dernier, celui qui l'emportera. Par différents aspects il est difficile de ne pas penser à « La mort d'Ivan Ilitch » en lisant Roth.
*
Ce qui est remarquable ici, en dehors du choix de faire porter ce récit sur la vie du corps, est que cet homme peut être chacun de nous. Il vit d'abord une enfance assez heureuse avec ses parents et un frère ainé. Ensuite il se construit une vie professionnelle plutôt réussie selon les critères habituels, devenant un publicitaire reconnu et bien payé. Sa vie affective est un peu plus chaotique sans être extraordinaire puisqu'il se marie une première fois, a deux fils et divorce par amour. de ce second mariage, heureux, naîtra une fille qui l'adorera jusqu'à la fin. Il se remariera une troisième fois vers 50 ans, ayant été attiré, avant tout sexuellement, par une jeune et belle femme de 24 ans, bien peu capable dans les autres domaines et dont il se séparera au final. Il aura aussi quelques maitresses, plus ou moins marquantes. Cet homme a d'autres passions, la principale étant la peinture, qu'il tentera de vivre plus intensément une fois à la retraite. Il aime aussi la natation et est raisonnablement sportif, du moins tant que sa santé le lui permettra.
*
Je trouve saisissant deux éléments majeurs :
- D'une part cet homme a une vie banale, dans les faits mais aussi sur le plan des vécus intimes. À l'orée de la mort il constate que ses deux premiers fils le haïront toujours pour avoir quitté le domicile conjugal partagé avec une femme qui ne l'aimait pas et qu'il n'aimait pas. Assez lucidement il s'en attriste sans parvenir à s'en sentir profondément coupable ni à ressentir une grande affection pour ces fils cinquantenaires somme toute peu sympathiques. Sa fille l'adore et il s'en réjouit, pour autant cela ne saurait remplir sa vie. Il est assez fier de son parcours professionnel mais sans lui attribuer une importance démesurée. Il accorde, comme beaucoup de personnes lorsqu'elles vieillissent, une part conséquente de ses souvenirs à son enfance mais combien de temps peut-on vivre intensément dans le seul passé ? Il tente de se réaliser comme peintre pour devoir finir par s'avouer que, s'il n'est pas mauvais, il n'a pas de talent majeur. Il repense aussi à sa vie amoureuse et sexuelle, avec regrets mais sans que cela soit d'une grande intensité là encore
- Roth montre admirablement combien le vieillissement et la maladie vont progressivement et inéluctablement restreindre le périmètre vital du narrateur, le contraignant progressivement à des renoncements croissants dans différents domaines : séduction et vie sexuelle, vie sportive, soins croissants à accorder à son corps, hospitalisations, perte progressive de nombreux amis, jalousie par rapport à un frère profondément sympathique car ce dernier, pourtant l'aîné, jouit d'une santé « de fer ». D'une certaine façon et comme chacun d'entre nous en son temps cet homme aura commencé à mourir, à lui-même et aux autres, bien avant son décès.
*
Ce qui est profondément troublant mes yeux est donc ce mélange d'une existence somme toute à la fois riche et « assez réussie » selon les critères les plus acceptés socialement même si imparfaite par ailleurs, de l'absence de sens et d'intensité de cette dernière pour qui l'aura vécue et d'un naufrage final, inéluctable et sans aucune surprise.
L'ensemble dégage avant tout une impression de profonde vacuité, l'impression d'un triste gâchis.

*
Au-delà de la qualité d'écriture de Roth, de l'intérêt sociologique et psychologique indiscutables de ce roman je trouve qu'il incite à réfléchir à l'essentiel. le terme étant connue et, très largement, prévisible quant au naufrage inéluctable qui précédera l' "extinction des lumières » quel sens profond chacun d'entre nous va-t-il choisir de donner à son existence, précieuse et singulière, pendant qu'il le peut encore ?

« Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide »

Faut-il se résigner à être juste « un homme », un de plus ? Et sinon, que vivre ?
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critiques presse (1)
LeMonde
28 octobre 2011
American Stranger est un très beau roman, profond et subtil, sur le déracinement, sur ce qui reste de soi lorsqu'on est plongé dans un milieu étranger. Sur l'expérience de la minorité. David Plante y promène son personnage, l'émouvante Nancy Green, d'un monde à l'autre, d'un homme à l'autre, à la recherche d'elle-même.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (98) Voir plus Ajouter une citation
Sa mère était morte à quatre-vingts ans, son père à quatre-vingt-dix. Il leur dit à haute voix : "J'ai soixante et onze ans. Votre petit garçon a soixante et onze ans. - Tant mieux, répondit sa mère. Tu as vécu." Et puis son père lui dit : "Penche-toi sur ton passé, répare ce que tu peux réparer, et tâche de profiter de ce qui te reste."
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On peut tout surmonter, […] même si la confiance est trahie, à condition que la faute soit avouée. Dans ce cas-là, on devient partenaires sur un autre registre, mais on peut rester partenaires. Tandis que le mensonge, le mensonge n’est qu’une manipulation minable, une manipulation méprisable de l’autre. On regarde l’autre agir selon des informations incomplètes, autrement dit s’humilier. […] Les gens que vous bafouez, vous les menteurs, avalent tellement de couleuvres qu’ils finissent par baisser dans votre estime, malgré vous, n’est-ce pas ? Je suis sûre que les menteurs sont si habiles, si tenaces, si fourbes que c’est la personne à qui ils mentent qui finit par leur sembler sérieusement limitée. Vous en arrivez sans doute à oublier que vous mentez –ou alors vous vous dites que c’est un pieux mensonge, commis par gentillesse, pour épargner votre pauvre compagne asexuée. Vous pensez sans doute mentir par vertu, par générosité envers la pauvre gourde qui vous aime. Mais peut-être qu’il ne faut rien y voir d’autre qu’un mensonge, un mensonge de plus, dans une série de mensonges dégueulasses.
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Oh, quelle ivresse ! l’odeur de l’eau salée, la brûlure du soleil ! La lumière du jour, la lumière qui pénétrait partout, jour après jour d’été, la lumière du jour, brasillant sur la mer vivante, trésor optique si vaste, d’une valeur si astronomique qu’il croyait voir sous la loupe de son père, gravée à ses initiales, la planète elle-même, parfaite, précieuse, sa demeure, ce joyau d’un million, d’un billion, d’un trillion de carats, la Terre !
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Mais combien de temps l'homme peut il passer à se rappeler le meilleur de l'enfance? Et s'il profitait plutôt du meilleur de la vieillesse? A moins que le meilleur de la vieillesse ne soit justement cette nostalgie du meilleur de l' enfance, de ce corps, jeune pousse de bambou,avec lequel chevaucher les vagues du plus loin qu'elles se formaient, les chevauchaient bras pointés, telle une flèche dont la tige serait ce torse et ces jambes effilés, les chevaucher à s'en râper les cotes contre les galets pointus, les palourdes ébréchées, les débris de coquillages de la grève, pour ensuite se dresser, belliqueux , sur ses pieds, faire aussitôt volte- face, s'enfoncer flageolant jusqu'aux genoux dans le ressac, plonger et nager comme un fou vers les brisants renflés, jusqu’à l'Atlantique vert qui s’avançait à sa rencontre, roulait vers lui irrésistible comme cet avenir, réalité obstinée et, s'il avait de la chance , arriver à temps pour attraper la grosse vague suivante, et puis la suivante,et ainsi de suite, jusqu'à ce que la lumière rasante brasillant sur les vagues lui dise qu'il était temps de rentrer"
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Pourtant ce qu'il avait appris n'était rien comparé à l'inévitable siège que l'homme doit soutenir en fin de vie. S'il avait connu la souffrance mortelle de chaque homme, de chaque femme croisés pendant sa vie active, s'il avait connu leur douloureux parcours fait de regret, de deuil, de stoïcisme, de peur, de panique, de terreur, s'il avait découvert toutes les choses auxquelles ils avaient dû dire adieu alors même qu'elles leur étaient si vitales, s'il avait connu le détail de leur destruction en règle, il lui aurait fallu rester au bout du fil toute la journée et une partie de la nuit, à passer encore une centaine d'appels. Ce n'est pas une bataille, la vieillesse, c'est un massacre.
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Vidéo de Philip Roth
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