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Louis, Sonia, Jack et Paol ont un point commun, ils sont ce qu'on appellent des "SDF", des marginaux. Dormant où ils peuvent, survivant grâce aux repas distribués ou à quelques "emprunts", ils sont "invisibles" pour la majeure partie de la population. Alors pourquoi ce Hensley leur propose-t-il de l'argent (beaucoup d'argent) pour commettre un braquage de banque, moyennant un entrainement physique et surtout le gite et le couvert ? Et, ce hold-up ne se déroulant pas comme prévu, quel jeu joue-t-il ?

Un polar original et plein de suspense avec notamment un personnage de commissaire aux nombreuses fêlures à cause de son fils. Et surtout la présence de héros bien peu habituels, même dans les polars ! Un auteur découvert à Saint-Malo cette année et que je vais certainement suivre.
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Roux Christian - «Braquages» - Gallimard / Folio-Policier, 2004 (ISBN 978-2070313297)

Pour un premier roman, ce n'est pas mal du tout, plutôt bien écrit. L'intrigue est bien trouvée, même si elle est plutôt invraisemblable : un mystérieux Hensley recrute quatre SDF paumés réduits à la mendicité, leur fait subir un entraînement de commando, afin de commettre un braquage d'agence bancaire. Il s'agirait, pour débuter sainement dans cette carrière, de commencer d'abord par une petite agence parisienne.
Ce que les quatre paumés ignorent, c'est que ce même Hensley est aussi en train de préparer un autre braquage, qui doit se tenir au même moment, dans une autre agence plus importante. Mais au total, même en totalisant les deux opérations, les résultats financiers ne semblent vraiment pas à la hauteur des «investissements» consentis par le commanditaire.
Tout cela ne peut que dissimuler une opération plus vaste, plus tortueuse… et voilà-t-il pas que le propre fils du commissaire enquêteur pourrait appartenir à un mouvement néo-nazi qui semble impliqué dans ces manigances.

En soi, les divers rebondissements sont plutôt bien enchaînés, bien amenés, même si le recours au mystérieux donneur d'ordre tout puissant relève de la ficelle un peu usée.
Ce qui me déplaît foncièrement dans ce roman, c'est la démonstration délibérément politique de l'auteur : comme ses homologues Jérôme Leroy (Le bloc), Dominique Manotti (Bien connu des services de police), l'auteur tente d'accréditer la thèse selon laquelle l'extrême-droite serait, quasiment sui generis, étroitement liée au grand banditisme, en recourant à des figures pour le moins caricaturales si ce n'est simplistes.
Les réalités humaines sont bien plus complexes, comme le démontrent abondamment les affaires genre Strauss-Kahn (flanqué de son copain Dodo la Saumure, connaissant dorénavant l'honneur d'une notice Wikipedia) ou les innombrables affaires Tapie (il y en a tellement qu'on ne parvient plus à les démêler).
Utiliser le roman policier pour des démonstrations politiques ou idéologiques n'est pas une bonne idée, n'est pas Jonquet qui veut…
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Quatre sans-abris ( Paol, Louis, Sonia et Jack ) sont recrutés par Hensley (le metteur en scène ) pour braquer des banques. Ils vont subir un entrainement quasi-militaire dans un château. Lorsqu'enfin ils sont prêts, le braquage en plein Paris peut avoir lieu. Mais rien ne se passe comme prévu, il y aura des pertes humaines. Ils se sont fait berner. Au même moment un autre braquage a lieu qui lui,finira en boucherie.

Le commissaire Degrave se charge de l'enquête. Il est dans le même temps très inquiet pour son fils Petit Pierre qui se rapproche des milieux d'extrème droite sans que lui et son épouse n'aient su réagir à temps, pensant que ça lui passerait. Ils se demandent comment de telles idées ont pu germer en lui. Petit à petit, Degrave comprend que son fils est peut-être bien mouillé dans des affaires bien louches.Nos deux rescapés Sdf vont remonter jusqu'au commanditaire des braquages.

Un roman sombre, politique et réaliste qui explore les milieux néo-nazis sans concession. C'est écrit dans un style fluide, avec un regard très juste sur notre société. Ce qui n'est pas le moindre compliment pour un roman noir : on se fait embarquer et les éléments se mettent en place progressivement pour un final déroutant. Les personnages principaux, comme annexes, sont tous très bien décrits.
Lien : http://dzahell.fr/braquages-..
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Une excellente idée, très bien menée, une histoire prenante. Un bémol cependant sur le dernier chapitre qui m'a quelque peu déçue.
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Aujourd'hui je vous parle d'un livre qui m'a été conseillé par mon libraire. C'est un roman policier qui est sorti en 2002 et je l'ai bien apprécié !

Tout commence par le recrutement et la formation de SDF afin de les faire réaliser des braquages. Mais rien ne se passe comme prévu et très vite les problèmes arrivent. Un début très cocasse et vous n'êtes pas au bout de vos surprises ! Derrière le côté décalé et humoristique de l'histoire se cache une véritable noirceur et une plongée intense dans les milieux néo-nazis.

Un roman noir très original qui se lit bien et qui montre d'un point de vue moins glorieux notre société.
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Un réquisitoire contre les néo-nazis qui est pollué par de l'outrance. L'idée de départ est pourtant bonne : on recrute de jeunes SDF en leur promettant de leur faire accomplir 4 braquages en 2 ans, une sorte de contrat. On voit vite la manipulation et on se dit que le livre est lancé, mais cette extrême-droite est en fait une mini armée de fachos radicalisés, et l'objet de la diversion via le vrai/faux hold-up est un massacre de 20 personnes à la machette dans une banque, pour la réalisation d'un snuff movie géant. Bref, la crédibilité du livre s'effondre. Tout comme le flic qui voit son fils se nazifier et fréquente le milieu des tueurs. Là aussi le monde est trop petit, les coïncidences trop nombreuses pour sonner vrai. Et il y a 2 passages à charge contre les journalistes, boucs émissaires faciles, eux qui étaient jadis les alliés des détectives sont dans ce livre presque devenus les complices d'une extrême-droite décomplexée. Dommage, car j'ai beaucoup aimé d'autres livres de cet auteur, dont "Que la guerre est jolie".
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Un très bon petit roman. de bons personnages et une très bonne intrigue servent parfaitement ce roman, malheureusement, réaliste. En effet, à sa lecture, aujourd'hui, il n'est plus possible d'affirmer que ce genre de chose ne puisse pas se produire (néo-nazisme, barbarie et précarité étant plus que jamais toujours d'actualité).
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Un bon polar avec quelques portraits de gueules bien cassé par la société et des casses pour le moins originaux ;0)
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