Finalement, la quête de la Baguette de Sureau vient étayer une observation que j'ai souvent eu l'occasion de formuler au cours de ma longue vie, à savoir que les humains ont le don de jeter leur dévolu sur les choses qui, précisément, leur font le plus de mal.
Mais à compter de ce jour, le sorcier aida les villageois comme son père l’avait fait avant lui, de peur que la marmite ne se débarrasse de sa pantoufle et se remette à sauter.
"Les efforts humains pour fuir ou vaincre la mort sont toujours condamnés à la désillusion."
Il était une fois un vieux sorcier bienveillant qui utilisait sa magie avec sagesse et générosité pour le plus grand profit de ses voisins. Plutôt que de révéler la véritable source de ses pouvoirs, il prétendait que ses potions, charmes et antidotes jaillissaient tels quels de son petit chaudron qu'il appelait sa marmite de chance.
C'était la Mort et elle leur parla. Elle était furieuse d'avoir été privée de trois victimes car, d'habitude, les voyageurs se noyaient dans la rivière. Mais elle était rusée. Elle fit semblant de féliciter les trois frères pour leurs talents de magiciens et leur annonça que chacun d'eux avait droit à une récompense pour s'être montré si habile à lui échapper.
Les efforts humains pour fuir ou vaincre la mort sont toujours condamnés à la désillusion.
Le jeune sorcier de cette histoire, par exemple, décide que tomber amoureux aurait un effet négatif sur son confort et sur sa sécurité. Il voit l'amour comme une humiliation, une faiblesse, une perte de ressources matérielles ou émotionnelles.
Ne touche pas aux plus profonds mystères
- la source de la vie, l'essence de soi - que si
tu es préparé à en subir les conséquences les
plus extrêmes et les plus redoutables.
Ainsi la mort prit-elle le premier des trois frères.
elle est toujours belle et terrible, c'est pourquoi il faut l'aborder avec beaucoups de précautions