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3,61

sur 164 notes
Mêlant judicieusement la fiction aux faits réels, Jed Rubenfeld nous entraine dans une intrigue aux multiples rebondissements. Les faits réels sont qu'au tout début du 20e siècle, Sigmund Freud accompagné de Carl Jung, son "disciple", débarque en Amérique pour une série de conférences sur le Nouveau Continent. L'enquête policière où les idées de Freud tentent de se faire un chemin est une bonne idée, même si parfois j'ai eu du mal à bien suivre les démêlés de l'enquête menée.
Au final ce que j'ai préféré c'est l'aspect documentaire sur le New-York des années 1900, sa société, ses travers, les débuts de la psychanalyse (à laquelle je ne connais pas grand chose) et la grande réticence des médecins à l'égard de cette dernière.
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Un roman policier historique qui mêle enquête et psychanalyse dans le New York du début du XXème siècle. L'intrigue est complexe et dense mais extrêmement bien construite, on en apprend beaucoup à la fois sur la ville de New York et sur la psychanalyse, et les deux personnages principaux sont fort intéressants. En bref, j'ai beaucoup aimé!
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Si vous aimez la psychanalyse, les romans policiers, ce livre est fait pour vous.
Je suis une inconditionnelle de Freud, j'ai lu beaucoup de ses livres, de Jung aussi… Je voulais devenir psy ou un métier basé sur la psychologie… La vie m'a mené ailleurs… Mais ça, c'est une autre histoire…

Malgré tout, je n'ai pas accroché tant que ça au récit, je me suis ennuyé.
Le côté psychanalyse m'a rappelé ma jeune époque, le complexe d'oedipe souvent mentionné, le transfert… etc. L'enquête, je dirais bof… rien de transcendant…

Je ne regrette rien, je ne regrette jamais rien…
je conclurais : pouvons-nous réellement mélanger la psychanalyse au crime ? La folie aux meurtriers ? Et bien oui… le monde n'est que folie !

Bonne lecture !
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En août 1909, accompagné de Jung et Ferenczi, Sigmund Freud débarque à New York pour une série de conférences à l'université Clark. Celles-ci vont marquer un véritable tournant dans l'histoire de la psychiatrie américaine.

Curieusement, Freud ne sembla cependant pas s'en réjouir : à son retour en Europe, il afficha une méfiance qu'il qualifiait lui-même d'"irrévocable" vis-à-vis des Etats-Unis. Que s'est-il donc passé au cours de cet unique voyage de Freud en Amérique ? Quel traumatisme y a-t-il subi ?

C'est sur cette idée que Jed Rubenfeld, professeur de droit et auteur d'une thèse consacrée à Freud, a construit son premier roman... Un polar complexe à souhait, où se mêlent l'investigation, la description de Manhattan en pleine effervescence architecturale, la corruption, les progrès de la police scientifique, des personnages fictifs côtoyant des personnages historiques …

Le narrateur est un jeune médecin adepte des écrits de Freud, Stratham Younger. Il accueille et cornaque à New York le père de la psychanalyse, accompagné d'Abraham Brill, un collègue médecin lui aussi, qui est en train de traduire ses écrits en anglais.

Rapidement, cette équipe est sollicitée pour résoudre le meurtre d'une jeune fille, martyrisée et étranglée. Deux jours plus tard, une autre jeune fille est agressée de la même façon mais retrouvée vivante : Nora Acton. Elle accuse un ami de ses parents, George Banwell, entrepreneur de travaux public ami du maire de New York et tyran conjugal, de ces deux crimes. Younger est chargé d'analyser la jeune fille dont il ne tarde pas à tomber amoureux. Mais dit-elle toute la vérité ?

Les intrigues se croisent : qui trompe qui, que refoule-ton dans son subconscient, qui a intérêt à cacher une vérité insupportable ? On passe des hôtels particuliers de Gramercy Park aux caissons de construction du pont de Manhattan, des bouges de Chinatown aux nouveaux gratte-ciels qui commencent à remplacer les maisons bourgeoises, on croit morts des cadavres qui ne le sont pas tout à fait … et, dans le même temps, on comprend les fondements de la psychanalyse ainsi que les sources de la brouille qui surviendra un peu plus tard entre Sigmund Freund et son principal disciple Carl Jung, présenté ici sous un angle particulièrement désagréable : homme à femmes, antisémite et doté d'un égo démesuré … Un comble !

Bref, tout pour réussir un polar historique qui en plus apprend des tas de notions passionnantes à son lecteur.
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Je m'attendais a1 mieux. Ennuyant du début à la fin. le résumé est accrocheur mais le livre plat. Je me suis forcé à le finir
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Sigmund Freud débarquant en 1909 à New York City, en compagnie de son dauphin Carl Jung, en vue de donner des conférences sur ses théories psychanalytiques, me paraissait être un bon filon pour un roman, policier qui plus est. Mais voilà, L'interprétation des meurtres s'avère banal, bancal et de surcroît, mal traduit. Quelques exemples de phrases ou dialogues vides de sens ou contradictoires :
1. « Jamais je n'avais résisté à la tentation - je n'avais à aucun moment été tenté. »
2. « - Vous voulez dire pourquoi elle m'a lancé la tasse et la soucoupe?
- Oui.
- Et frappé avec la théière, ajouta Ferenczi.
Je n'avais aucune réponse.
- Ferenczi, pouvez-vous aider notre ami?
- Je ne vois pas non plus, répondit-il. Elle amoureuse de lui. C'est évident. »
3. « Il m'est impossible de décrire les pensées qui m'assaillent quand je songe à cette jeune fille, or je songe à elle à tout instant. Plus exactement, ce n'est pas impossible, mais je préfère m'abstenir. »
L'intrigue policière, maladroitement menée par des personnages mal définis, oblige l'auteur à digresser constamment sur des considérations historiques ou de gauches analyses psychologiques.
La science de la psychanalyse n'a certes pas trouvé en ce roman sa meilleure courroie de transmission.
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Quand Freud lui-même apparait dans un polar, on devine qu'on aura un polar psychologique et des déviances sexuelles…

L'intrigue se passe à New York au début du vingtième siècle, une ville en pleine expansion, où les gratte-ciels poussent comme des champignons, mais où la corruption tient lieu de plan d'urbanisme. Les riches se font construire des palais qui s'inspirent des châteaux du vieux continent, à grands coups de colonnes ioniennes et de marbres italiens.

Dans ce climat en effervescence, un jeune médecin bostonnais, le docteur Younger, est chargé d'accueillir Freud et ses acolytes à New York. Lorsqu'une jeune fille devient amnésique suite à une agression, on propose au grand savant de soigner la victime. Freud suggère plutôt que Younger se charge de la psychanalyse afin d'offrir un support à plus long terme. La jeune femme est très belle et le jeune docteur aura bien du mal à résister au transfert et contre-transfert, au long d'une enquête policière qui amènera des rebondissements inattendus.

En parallèle, les théories de Freud, qui mentionnent que les névroses sont causées par le refoulement des pulsions, sont une invitation à la débauche pour les puritains américains. Un psychanalyste a même été mis en prison et des menaces ont été proférées, les conférences prévues pourraient être compromises. Ajoutons que Freud n'est pas présenté comme un personnage très sympathique, mais plutôt névrosé lui-même, avec des problèmes d'incontinence et des querelles avec Jung, tout aussi déséquilibré.

Quant au jeune docteur, sa passion pour la littérature amènera de longues digressions sur Shakespeare et l'interprétation du célèbre « être ou ne pas être » de Hamlet.

Au final, une intrigue intéressante, mais parfois un peu tirée par les cheveux, un contexte historique, mais avec parfois des références à des écrits psychologiques ou littéraires qui rebutent si ces textes ne sont pas familiers.

Alors, lire ou ne pas lire? La question demeure…
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Quand Freud et jung se lancent dans le polar, ça décoiffe. Ce livre sent le cigare, le chien mouillé... on ne s'endort pas, même devant l'ami freud qui nous propose son canap.
Un livre très sympa qui nous embarque avec ces 2 pontes dans les rues des states. Il manque un peu de baston et de bibine mais ça vaut le déplacement.
Attention ce livre n'est pas remboursé par la sécu
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J'ai lu "L'interprétation des meurtres" très vite: c'est un roman passionnant, bien écrit. Très documenté sur le New-York du début du XXème siècle, il mêle l'enquête policière, menée par un tenace et discret inspecteur (Jimmy LITTLEMORE) à des discussions psychanalytiques au ton très juste. Jed RUBENFELD met même en scène Sigmund FREUD lui-même, ainsi que des psychanalystes européens. Sigmund livre au jeune médecin YOUNGER des interprétations sur certains des protagonistes de l'intrigue, et c'est passionnant, donnant une idée assez précise sur la façon dont les Américains se sont appropriés la psychanalyse, lorsque FREUD est venu aux Etats-Unis.
J'ai en revanche regretté une intrigue emberlificotée, avec moult rebondissements (surtout à la fin, il faut relire pour bien saisir le sens de tout ça!), et une traduction, qui, dans mon édition du moins, n'était pas exempte de fautes de grammaire (Pour moi, c'est rédhibitoire ...)
A la fin du livre, l'auteur explique ce qu'il a emprunté à la réalité et ce qu'il a inventé : c'est "au grand sérieux américain"!
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