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3,87

sur 287 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans ce cinquième opus de la série des enquêtes d'Aurel le consul, à mon avis le meilleur depuis "Le suspendu de Conakry", Jean-Christophe Rufin dévoile toute la panoplie de ses talents : humour, imagination, sens du suspense, connaissance aigüe du fonctionnement étrange de la gent diplomatique, critique acerbe des façons de gouverner ici et ailleurs, et bien entendu une immense qualité d'écriture. Dès la première page, on se prend d'affection pour ce vice-consul, toujours envoyé par sa hiérarchie dans les endroits les plus improbables, histoire de se débarrasser pour un moment de sa fâcheuse propension à se mêler de ce qui ne le regarde pas. Ici, son envoi à Acapulco, dans un Mexique en proie aux guerres sanglantes et cruelles entre clans rivaux, avec la complicité d'une police corrompue jusqu'à la moelle, va déclencher une avalanche d'événements auxquels la réputation de l'ambassadeur en titre, plus intéressé à compléter sa collection de porcelaines chinoises que de protéger ses ressortissants, ne survivra pas. Celle d'Aurel, par contre, va grimper en flèche avec la révélation de ses talents de crooner qui vont faire sa réputation au pays de la téquila. Une histoire bien ficelée, haletante à souhait, où notre consul préféré accède enfin à l'élégance et à un amour partagé.
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Je dois vous dire que j'apprécie grandement Aurel Timescu et encore plus dans ce livre. J'ai bien ri car on lui avait bien recommandé de prendre du bon temps et ne pas s'occuper de cette affaire mais vous connaissez Aurel il faut que il mette son nez partout et là je peux vous dire que c'est une histoire qui sent mauvais et dont il faut rester loin. Mais notre consul préféré va s'en mordre les doigts mais vous le connaissez il s'en sort toujours.
Sinon un très bon livre et une belle écriture qui m'a bien plut surtout quand Aurel arrive à l'hotel Flamingos à Acapulco qui appartenait à des grands du cinéma et en voyant leurs photos Aurel s'est transcendé et le voilà qui se transforme en crooner les samedis soir.
J'espère juste que il vous plaira autant qu'à moi.
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Une nouvelle aventure d'Aurel Timescu, Consul pas comme les autres… je fonce tête baissée et je ne le regrette pas ! On découvre au autre Aurel, moins renfermé sur lui-même, prêt à vivre des choses, à se sentir moins timoré et plus libre. Un vrai bonheur!


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Aurel est envoyé à Acapulco, autrefois nommée la "Perle du Pacifique" mais en fait la troisième ville la plus dangereuse du monde. Loin d'en être affecté car assez inconscient de cette réalité, il se sent galvanisé par cette mission qui pourrait bien être son ticket gagnant pour un poste futur tranquille et planqué dans un lieu qui lui plairait. Pourtant, c'est la disparition à Cancún de Martha Laborne, fille d'un homme politique français, qui est la cause de son affectation dans cette ville, et il compte bien ne rien faire pour la retrouver car il se fout totalement de cette gosse de riche en goguette. D'ailleurs ça tombe bien, on lui a expressément demandé de ne rien faire.

La visite d'Acapulco qui paraissait enchanteresse du point de vue d'Aurel est rapidement mise à mal par Guillermo, un photoreporter, qui doit le protéger et qui connaît cette ville par coeur. Il lui fait visiter tous les endroits, qui, l'air de rien ont été le théâtre de tueries entre les cartels. La Perle du Pacifique est réellement un endroit de vide et de mort.

Du tourisme, de l'histoire, de la géopolitique, des narcotrafiquants, une disparition, et Aurel Timescu !.. Toujours virtuose passionné de piano, et porté sur la boisson évidemment ! Mais voilà qu'il fait des infidélités au Tokay pour des alcools et cocktails locaux. Il devient aussi une sorte de superstar locale, totalement adulé pour ses talents musicaux.

Alors qu'Aurel ne fait absolument rien concernant la disparition de Martha Laborne, comme on le lui a intimé, car pour une fois il se sent l'âme d'un touriste, Guillermo de son côté fait des recherches qui semblent fructueuses, ce qui pourrait provoquer la colère de l'ambassadeur qui voudrait que l'affaire reste discrète.
Oui mais voilà, la vraie nature d'Aurel reprend le dessus et il se demande qui est réellement la petite Laborne. Est-elle vraiment l'enfant sage élevée chez les soeurs ?

Éternel Aurel, timide, gaffeur, maladroit, touchant, baroque, ivrogne, fagoté comme l'as de pique mais cette fois-ci très couleurs locales, et magistral au piano ! On ne peut que l'aimer, infiniment !
Il y a un humour qui affleure en quasi- permanence et quelques éclats de rire quand on s'y attend pas.

La fête des morts qui m'a toujours fascinée chez les mexicains mais aussi des descriptions sublimes des couchers de soleil et des lieux donneraient presque envie d'aller flâner à Acapulco, Cancún et la presqu'île du Yucatán sur la piste des temples Mayas. Hélas, les cartels, la drogue, les meurtres sauvages, la corruption, la dangerosité des lieux, tout cela a un effet repoussoir.
J'ai néanmoins encore fait un très beau voyage en compagnie d'Aurel le Consul, calamiteux en apparence mais tellement généreux.

Je remercie infiniment lecteurs.com et Flammarion pour l'envoi de ce livre qui m'a incitée à lire toute la série, et je l'ai adorée.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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Petite bouffée de fraicheur et de légèreté: Aurel Timescu à Acapulco, (en smoking blanc et slip léopard!).
Il est confronté une fois de plus à un corps diplomatique pas vraiment ravi par sa présence et qui ne lui impose qu'une seule chose: qu'il se fasse oublier, surtout qu'il ne fasse rien ....
Il y à aussi l'évocation de la guerre sans merci que se livrent les cartels locaux, le contraste saisissant entre la misère de certains quartiers et le luxe qui prédomine dans d'autres et au milieu de tout cela l'envie de vivre et le respect dû aux morts de l'ensemble de la population.
C'est un vrai plaisir de lecture.
J'espère que la carrière diplomatique d'Aurel sera encore longue.
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Jean-Christophe Rufin vient de nous livrer la cinquième relation des énigmes d'Aurel Timescu, consul de France, avec « Notre otage à Acapulco » (Éditions Flammarion).

Peu apprécié de sa hiérarchie, il est envoyé comme consul temporaire à Acapulco, alors que le fille d'un homme politique français en pleine ascension, Martha Laborne, y est portée disparue et que tout laisse accroire qu'elle a été prise en otage. Mais la mission du plus roumain des diplomates français est strictement définie : s'abstenir de toute initiative.

Certes, Acapulco a conservé ses paysages paradisiaques et surtout les vestiges d'un âge d'or où le Tout Hollywood s'y donnait rendez-vous. Et Aurel se laisse emporter par cette vie fantasmée peuplées de stars qui le faisaient rêver dans la Roumanie communiste de son enfance.
Il quittera ses oripeaux habituels et fera une merveilleuse rencontre…

Mais Acapulco, aujourd'hui, est surtout le terrain d'atroces règlements de comptes entre les gangs des narco-trafiquants.
Aurel va être arrraché à sa béatitude par Guillermo, un photo reporter, qui va le mettre, contre son gré, sur la piste de la jeune disparue.

Des lors, les pistes se brouillent et Aurel se trouve embarqué dans de dangereuses mésaventures, au péril de sa vie, dans l'indifférence la plus complète du Quai d'Orsay.

Je ne vous dévoilerai pas les ressorts ultimes du roman, bien entendu.

Sachez cependant que l'on y retrouve les ingrédients qui font le succès des précédentes aventures d'Aurel - j'avouerai toutefois une préférence pour ce dernier opus.

Ajoutez à cela la fluidité du style de Jean-Christophe Rufin, qui vous incite à ne pas lâcher le livre à peine ouvert, son inspiration puisées dans les choses vues - et certainement vécues - au cours de sa vie diplomatique et, enfin, son étude des tensions sociales qui maintiennent le Mexique au bord de l'explosion depuis des décennies.

Vous l'aurez compris : je vous recommande vivement la lecture de « Notre otage à Acapulco ».
Et Mouchette, aussi !
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Lunaire et solaire, nous retrouvons Aurel Timescu pour une cinquième aventure de ce dilettante de la diplomatie française. Pour être paresseux il est préférable d'être intelligent, notre héros va devoir utiliser toutes ses facultés afin de s'extirper d'une situation potentiellement mortelle. Malgré tous ses efforts pour ne rien faire, à part reprendre son ancien métier de pianiste de bar et donner des concerts à La Sinatra dans l'ancien hôtel des stars à Acapulco, il se retrouve victime d'un enlèvement et doit aussi tenter de sauver une jeune française maîtresse d'un narcotrafiquant. Ce cru mexicain est digne des trois premiers tomes, même si notre héros a du oublier le tokay pour se sublimer à la tequila et aux margaritas. Roman savoureux qui ne manque pas d'humour, dans un cadre exotique dépaysant.
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Notre cher consul Aurel Timecu a enfin une mission à sa dimension : il est envoyé à Acapulco pour ne rien faire. Évidemment rien ne va se passer comme prévu, parce que la destination de rêve est devenu l'enjeu de la guerre des narcos trafiquants. Pour s'occuper, Aurel va utiliser ses talents de pianiste pour animer les soirées de l'hôtel Los Flamengos et retrouver le répertoire des années 50 de Sinatra à Aznavour en passant par Piaf. Non content de son rôle de pianiste de café concert, il va se retrouver dans les pas de Johnny Weissmuller, son idole d'enfance, ancien propriétaire de l'hôtel. le succès va lui faire connaitre l'amour d'une femme merveilleuse Ingrid. Tout irait pour le mieux, s'il n'y avait pas cette histoire de disparition de Martha, la fille du sénateur Laborne. Alors le côté sombre de "la perle du Mexique" va se révéler implacable et Aurel confronté aux luttes des 16 cartels en guerre pour le pouvoir sur la ville.
Jean-Christophe Rufin nous donne une histoire originale, aux rebondissements imprévisibles avec des personnages secondaires hauts en couleur le tout sur une ambiance politico-diplomatique caricaturée avec talent. La postface nous donnera quelques clés d'une intrigue qui sonne vrai par le mélange réussi de personnages réèls et inventés. A lire...
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Quel plaisir j'ai à lire ces petits romans un peu policier...Je les ai tous lu et cette fois encore j'ai apprécié de rtrouver mon petit consul , sa dégaine originale , son piano , son vin blanc . Rien de manque et c'est agréable ! Bien sûr l'enquête est modeste mais Aurel réfléchit beaucoup et rouve toujours la solution .
Et puis se trouvait à Acapulco m'a enchantée !
J'attends le suivant monsieur Rufin !
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pour mo, l'un des meilleurs de la série …. si vous avez lu les 4 premiers tomes.
Bon, j'avoue être un inconditionnel de la série.
un vrai bonheur de retrouver Aurel à chaque nouvelle enquête.
le lieu, Acapulco, nous offre en outre un dépaysement inattendu.
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