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3,87

sur 287 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
SOS, un titre à la SAS.
Non, Gérard de Villiers n'a pas interrompu son trépas, lassé de fréquenter pour l'éternité des anges asexués hostiles à son oeuvre et surtout aux couvertures de ses bouquins. Souvenirs d'ado boutonneux dont le regard fuyait parfois les cartes Panini pour le présentoir aguicheur devant la caisse du vendeur de journaux.
Le petit diplomate de Jean-Christophe Rufin n'a pas grand-chose en commun avec le prince Malko Linge, si ce n'est un passeport bien tamponné au fil de ses affectations disciplinaires.
Dans ce cinquième volet de ses mésaventures, le consul est envoyé en mission spéciale au Mexique avec une seule consigne : ne rien faire. Une activité dans laquelle il excelle. Une fiche de poste sur mesure, pourrait-on croire.
La fille d'un éminent homme politique français a disparu, et il se retrouve téléporté au pays des cactus pour donner l'illusion que la diplomatie s'active pour retrouver la jeune femme.
Arrive donc un Aurel sans zèle dans le cartel, car Acapulco ne ressemble plus au paradis des années 50 qui abritait les fêtes légendaires des stars Hollywoodiennes. Sur place, il y a plus de règlements de comptes que de cocotiers. Touristes s'abstenir sauf amateurs de ball-trap. A titre personnel, je conseille plutôt les Cénotes du Yucatan, mais ce n'est pas le sujet.
Ayant à coeur pour une fois de respecter les ordres, Aurel s'installe dans un hôtel de la ville dont son héros de jeunesse fut l'un des propriétaires : Johnny Weissmuller. Oui, Tarzan. On découvre donc dans ce roman la passion de consul pour les slips en peau de léopard. Fini le pardessus à la Jean Gabin. Viva el sombrero au bord de la piscine en enquillant les Téquila… paf. Comble du bonheur et du ridicule, Aurel est autorisé par le patron de l'hôtel à animer les soirées vintage au piano pour jouer et chanter de vieux morceaux de Sinatra. Il fait salle comble et trouve même l'amour avec une ancienne actrice nostalgique.
Forcément, l'histoire dégénère et comme tout anti-héros qui se respecte, notre looser magnifique va se mettre en danger et déclencher une tempête diplomatique dont il a le secret.
Peu fidèle aux séries car je me lasse en général très vite face à des mécaniques trop bien huilées qui deviennent vite des rengaines, je continue pourtant à suivre celle-ci car il est très difficile de résister à ce personnage qui n'a rien pour lui mais que tout le monde aime. Surtout son auteur, dont le plaisir transpire à chaque ligne. On sent que les heures passées avec le Consul constituent une récréation entre deux romans plus littéraires.
Le bandeau du livre parle d'une narco-enquête. L'éditeur a un peu sniffé sur le coup car c'est de la poudre aux yeux. C'est le Mexique, il y a des trafiquants, mais nous ne sommes pas dans un pavé de Don Winslow. Aurel plane au-dessus de tout cela.
Moi, je reste en transit dans l'attente de la prochaine destination du Consul Sérénissime.
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Pour bien faire, j'aurais dû suivre l'ordre et lire les tomes précédents, compris entre le 2 et le 4. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, mais soudainement, j'ai eu une envie folle d'aller me dorer la pilule au soleil d'Acapulco.

Aurel Timescu, le plus calamiteux des Consuls y allait justement, alors, je me suis glissée dans la poche de sa veste en tweed. Il y faisait "caliente", mais cela me permettait de voyager à moindre frais et avec un diplomate ! Même si ce n'est pas le diplomate qui fait rêver.

La mission d'Aurel est simple : ne rien faire !! Poser son cul dans un hôtel, siroter des cocktails, se baigner, mais surtout, surtout, ne rien faire pour chercher la fille de l'homme politique français qui a disparu. Coucouche panier, Aurel !

Ça tombe bien, Aurel n'est pas du genre à se fouler au boulot. Que du contraire, moins il en fait, moins on lui en demande, mieux il se porte ! J'avais la certitude que nous allions nous la couler douce, au "Los Flamingos" hôtel, en slash (tongs) et guayabera, à boire de la tequila ou des margaritas.

Loupé, tout le monde est venu nous pourrir la vie avec des infos et des pistes sur la disparue dont nous n'avions rien à faire.

Aurel, c'est l'enquêteur improbable, le fainéant magnifique, celui qui ne fait pas de bruit, mais que tout le monde remarque. Celui qui voudrait passer sous les radars et qui n'y arrive pas.

Aurel, je l'adore. Il n'est pas beau, il s'habille comme l'as de pique (et encore, en pire), mais il est tellement atypique qu'on l'aime tout de suite.

Les romans policiers de l'auteur semblent être avant tout là pour donner une touche d'humour, de légèreté, comme si l'on s'amusait follement, tout en enquêtant dans des pays (et des villes) où l'on n'a pas l'habitude d'aller. Ce serait réducteur de penser cela.

Sous ses airs d'amuseur local, l'auteur fait pourtant mouche et ne se prive jamais de parler de l'envers du décor, de nous montrer ce que les cartes postales ne montreront jamais : la violence, la pauvreté et autres sujets de société.

En fait, les enquêtes d'Aurel sont un mélange entre "Échappées belles" (à petites doses) et de "Envoyé spécial", le tout sous le couvert d'une enquête où notre Aurel fait le minimum du minimum.

Et malgré tout, je vous garantis que l'on ne s'ennuie pas du tout. Les personnages secondaires sont soignés, détaillés, ils prennent vie, ont leur importance.

Aurel gagnera en profondeur, ressentira des émotions, craindra pour sa vie et se prendra pour Sinatra ou Johnny Weissmuller. Il aurait pu être ridicule, grotesque, mais non, il ne l'est pas, bien qu'il le frôle de peu. Il est surtout touchant, sans en avoir l'air.

Aurel est comme les romans qui le mettent en scène : on dirait de la littérature faite pour l'amusement, on sent que l'auteur s'est amusé à écrire ce cinquième tome, qu'il a puisé dans sa carrière de diplomate, que les seconds rôles existent réellement, quelque part…

Mais sous le couvert de littérature amusante, l'auteur n'oublie pas d'aborder les problèmes du Mexique, les tensions sociales, les narcos, les assassinats, la violence terrible, la corruption, les flics qu'il vaut mieux éviter et le déclin de cette station balnéaire, devenue la cible des racketteurs. On est en tong, mais on n'oublie pas le principal.

Aurel, je vais revenir en arrière et je ne zapperai pas tes précédentes enquêtes. Si tu pouvais me chanter, avec ta belle voix de crooner "Strangers in the night", je serais ravie !

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Un improbable Consul de France, Aurel Timescu, qui embarrase sa hiérarchie, est envoyé au Mexique avec pour mission de ne rien faire.
Mais Aurel a l'art d'attirer à lui les embrouilles. Et le voilà lié à une affaire de disparition (une jeune française que personne ne réclame, surtout pas sa famille), aux cartels de narcotrafics, aux subtilités de l'activité diplomatique (surtout quand les égos et le carriérisme sont prioritaires) , à une rencontre éblouissante (qui va ravir son coeur romantique), sur fond de différences sociales révoltantes. Des personnages secondaires lumineux complètent cette histoire.
L'humour de l'auteur assaisonne ce roman très agréable à lire.
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Jean-Christophe Rufin fut pour une courte période Ambassadeur de France au Sénégal. Il a ensuite été élu à l'Académie française. Comme pour prouver que ces honneurs ne sont pas une fin, mais le début d'une nouvelle mue, il a conçu la série mettant en scène Aurel l'improbable Consul de France d'origine roumaine.
Notre otage à Acapulco est seulement le deuxième livre de cette série que je lis. Je me suis délectée de cette balade au Mexique où Aurel se trouve bien malgré lui et les injonctions de ses supérieurs, mêlé aux affaires intérieures d'un pays connu pour sa violence et sa corruption.

Acapulco est une ville balnéaire de la côte Pacifique qui a connu son heure de gloire dans les années 1950, alors fréquentée par les stars d'Hollywood.

Dans les années 2020, la fille d'un homme politique français a disparu alors qu'elle faisait du tourisme. Aucune demande de rançon. S'agit-il d'une escapade amoureuse ou est-elle des ennuis ? le quai d'Orsay décide d'envoyer en renfort Aurel auprès de l'ambassade du Mexique, avec pour mission de ne rien faire. L'affaire Florence Cassez étant encore dans les mémoires.

Mais Aurel est comme un paratonnerre : il semble attirer les ennuis, alors qu'il retrouve les traces de deux de ses idoles de jeunesse : Frank Sinatra et Johnny Weissmüller, inoubliable Tarzan.
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Notre otage à Acapulco de Jean-Christophe Rufin est la cinquième aventure du Consul Aurel Timescu.
Après avoir écumé la Guinée, le Mozambique, l'Azerbaïdjan et une principauté d'opérette , le voici au Mexique.
Voilà une destination qui sied mieux à notre cher consul.
Sa virée chez La princesse au petit moi m'avait laissé sur une impression très mitigée.
De passage au Mexique nous retrouvons notre consul tel que nous l'aimons. Toujours décalé vestimentairement, toujours à ne rien faire mais touche à tout tout de même !
Mexique oblige, Aurel laisse tomber le Tokay pour la Téquila et le Margarita. Ce n'est pas un mauvais choix !
Par contre son amour du piano bar ou du piano jazz est toujours là et il va pouvoir nous susurrer quelques roucoulades.
Comme vous devez l'imaginer, j'ai apprécié ce cinquième tome des aventures d'Aurel Timescu.
Jean-Christophe Rufin est revenu aux bases de sa série et cela lui va bien.
Une jeune femme , fille de ministre a disparu au Mexique vers Cancun.
On envoie Aurel au Mexique afin qu'il ne fasse rien . Mais au moins pour la diplomatie française on a pris en compte cette disparition.
Aurel va s'installer à Acapulco.
Acapulco : la baie ,le soleil, James Bond et encore la nostalgie de l'époque des stars d'Hollywood qui faisait vivre la baie
Acapulco 2022 : la drogue , les cartels , la misère , les gangs , la violence, la mort.
C'est dans ce décor qu'Aurel va vivre une rencontre improbable dans sa nostalgie du jazz, du cinéma des années 1950.
C'est dans ce décor qu'Aurel va être confronté à la violence mortifère des cartels mexicains.
Sous couvert du rêve d'Acapulco Jean-Christophe Rufin nous entraîne dans les arcanes d'une réalité mexicaine : un pays complétement gangréné par la violence où la mort est toujours présente , que ce soit par les traditions ou par la brutalité des différents parrains.
Le Tokay est un vin doux qui ne convenait pas . la Téquila est plus raide et a toute sa place ici.
Reste le soleil couchant sur la baie d'Acapulco , une chanson de Sinatra....
La nostalgie a la vie dure
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Avec Notre otage à Acapulco, la série humoristico-policière que Jean-Christophe Rufin consacre à son héros, le consul Aurel Timescu, entre dans son cinquième tome.

Les travers du personnage sont connus : cet esprit libre supporte mal l'autorité, fuit le travail au quotidien, se mêle de tout, surtout d'enquêtes parallèles, et porte toujours longs manteaux et vêtements d'Europe de l'Est, même sous les tropiques.
Sur ce dernier point, Aurel change ici ses habitudes. On le verra déambuler dans la charmante cité balnéaire d'Acapulco en veste de music-hall et slip tarzan...
Le diplomate est envoyé là pour… ne surtout rien faire sur la disparition mystérieuse de la fille d'un ex-secrétaire d'État, bien placé pour revenir au gouvernement.
Acapulco étant devenu une ville où les gangs font la loi et où les guerres de territoire font pas mal de victimes civiles par ricochets, le quai d'Orsay, et particulièrement l'ambassadeur à Mexico, tremble à l'idée qu'il soit arrivé malheur à la jeunette, tout en pensant que la jeune fille pourrait plutôt avoir trouvé là localement une histoire d'amour. Il est urgent d'avoir un complément d'information.
Pendant ce temps, autant donner l'illusion de faire quelque chose : c'est là qu'Aurel à sa place. Évidemment, lui ne voit que des avantages à la situation. D'autant qu'il a rapidement la possibilité de jouer de son instrument favori : le piano, et même de donner de la voix à la façon des crooners des années 50.

Comme d'habitude, Rufin ne livre pas vraiment une enquête policière, plutôt une galerie de portraits – caricatures, dans un environnement cependant bien réel. Sur ce point, Acapulco a basculé au fil du temps de point de ralliement des vedettes hollywoodiennes en zone de guerre entre narco-trafiquants. de manière inattendue, j'avais quelques semaines avant ma lecture vu un reportage télé sur la décrépitude cette station balnéaire fuie par les touristes du fait de sa dangerosité.

Autant j'avais eu un peu de mal dans les premiers tomes des aventures d'Aurel avec cet hurluberlu, autant, avec le temps, je me surprends à savourer son comportement et les dégâts qu'il cause autour de lui. Sur cet épisode, une petite bluette vient même s'ajouter à sa panoplie. du coup, la lecture de Rufin se fait savoureuse et totalement distrayante.
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Aurel, le consul qui fait le désespoir de sa hiérarchie, imaginé par Jean-Christophe Rufin, est de retour pour une nouvelle destination : Acapulco, ville côtière qui n'a plus rien à voir avec le légendaire lieu de dolce vita prisé jadis par les stars d'Hollywood car devenue un terrain de jeu sanglant pour les narcotrafiquants de tous poils. Notre héros y débarque sans avoir demandé quoi que ce soit alors qu'une ressortissante française, fille d'un parlementaire, a disparu dans la région. Ce qu'on lui demande ? Surtout ne rien faire, le genre de choses que Aurel maîtrise parfaitement sauf que, évidemment, il va devoir jouer un rôle dans la résolution de l'affaire. Une fois de plus, le lecteur perçoit sans difficulté le plaisir que Rufin a dû concevoir pour écrire sur son diplomate atypique et il est très malin d'avoir su le faire évoluer dans ce nouvel opus, lui donnant même un glamour inédit, lorsque le susdit prend tour à tour pour Frank Sinatra ou ... Johnny Weissmuller et, qu'en plus il croise une Lauren Bacall fort à son goût. Faute de vin blanc, pour une fois, Aurel plonge dans un océan de tequila et de mezcal et se trouve tout à fait dans son élément malgré les violences qui le menacent de près. D'une certaine façon, cette nouvelle aventure consulaire contient plus de suspense que les précédentes mais aussi plus de moments d'émotion et Rufin nous rend Aurel davantage sympathique, quoiqu'il apparaisse souvent ridicule mais disons que ses caractéristiques grotesques sont d'abord là pour nous divertir. Par ailleurs, le livre abonde en seconds rôles fort bien troussés par la plume fluide de l'auteur. Que ce ne soit pas de la grande littérature, Rufin en est forcément conscient et peu lui chaut puisqu'il s'amuse à nous amuser et, en l'occurrence, c'est l'essentiel. A la revoyure, cher Aurel, sur un autre continent, sans doute, et il n'y a pas de raison de manquer ce rendez-vous.
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"Bonjour, Monsieur Timescu. Votre mission, si toutefois vous l'acceptez c'est de ne rien faire, absolument rien. Vous serez affecté à Acapulco, votre titre, sera "Consul adjoint détaché". Vous n'aurez à exercer aucune responsabilité consulaire : ni état civil, ni protection de nos nationaux, ni délivrance de visas. Votre mission, en somme, est d'être là. C'est tout. D'autres en rêveraient. J'espère que vous saurez vous en souvenir. Partez pour Acapulco dès demain matin. Présentez-vous au Consul honoraire en arrivant. Ensuite, ne quittez plus votre hôtel et relisez Les Misérables." Si vous, étiez capturé ou tué, l'état français nierait avoir eu connaissance de vos agissements. Bon séjour Monsieur Timescu"

Ou alors

"Mon nom est Timescu, Aurel Timescu ;
Lieu d'affection pour cette mission : Acapulco ;
Particularités des lieux : infestés de cartels de narcos-trafiquants
Lieu de résidence : hôtel Los Flamingos empli de photos de vieux acteurs hollywoodies Frank Sinatra, Rita Hayworth, Marlon Brando et surtout Johnny Weissmuller ;
Alors que la fille d'un homme politique français a disparu, ma mission est claire ne rien faire, être là, c'est tout ;
Ma couverture sur place "Consul adjoint détaché" ;
Équipements pour mener à bien ma mission : tongs et guayabera (ce vêtement atypique, ni chemise ni veste : un entre-deux caractéristique des pays d'Amérique Latine) ;
Instruments à utiliser sur place : un vieux piano
Autres particularité : aucune trace de Tokay ici (les fidèles de notre diplomate savent de quoi je parle), à la place Mezcal, Tequila et bières en bouteille"

Titre de cet opus pourrait être "Ne rien faire peut attendre".

Je n'en dirais pas plus, car c'est bien qui convient le mieux pour ce cinquième volume des enquêtes d'Aurel Timescu.
Ce diplomate un peu décalé mais infatigable et infaillible enquêteur crée par Jean-Christophe Rufin gagne en personnalité et en profondeur et c'est toujours un bonheur de le retrouver. On sait maintenant que chaque mois d'avril, il nous revient, et on l'attend. L'écriture est toujours aussi fluide, ça se lit tout seul, on se laisse embarquer dans ses aventures.
Alors passées les comparaisons avec James Bond ou Mission Impossible, on peut s'avancer à dire que ce personnage, sorti de l'imagination de Jean-Christophe Rufin, peut rejoindre le Panthéon des policiers attachants de la littérature que ce soit Maigret, Rouletabille ou Poirot.
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Aurel est nommé à Acapulco. Une jeune fille a disparu. Martha, fille d'un ex ministre qui se représente à une élection, a été prise en otage pendant une fusillade, une fois libérée, elle a largué son petit ami et est partie...Aurel, et quelques membres de l'ambassade française, pense qu'il s'agit d'une simple histoire de coeur et que Martha reviendra d'elle même.
Il décide de profiter de la ville et de l'hôtel Los Flamingos, ayant appartenu à Johnny Weissmuller, le Tarzan des âges héroiques. Devenu chanteur et pianiste le soir, il passe un très bon moment qu'il n'a pas envie de gâcher en partant à la rescousse d'une jeune fille en détresse? Mais Aurel étant ce qu'il est, il lui sera difficile de ne pas interferer ne serait ce qu'un peu dans cette enquête pleine de chausse trappes. Cette aventure est riche et aborde pas mal de sujets sur le Mexique et sa situation politique, les cartels, la vie dans une ambassade et les personnalités qu'on peut y croiser. Aurel est toujours la personne à virer mais au fil du temps, il s'est quand même fait des amis qui le protègent et savent reconnaitre son intelligence surtout quand elle n'est pas bridée. Plus approfondie que le précédent car il est plus intéressant d'en savoir un peu plus sur le Mexique que sur un royaume imaginaire (meme s'il ressemblait fortement à Monaco). Bref, on sourit et on apprend, l'idéal finalement. Et les personnages d'ambassadeurs sont toujours savoureux.
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Notre Otage à Acapulco est le 5eme tome de la série des Aurel Timescu écrite par Jean-Christophe Rufin.

Nous retrouvons Aurel, notre diplomate déjanté qui ne veut surtout rien faire, qui est grillé dans les consulats où il est muté et qui se retrouve toujours, un peu par hasard, sur des enquêtes tordues.

Dans ce nouvel opus, Aurel est envoyé au Mexique pour surtout ne rien faire. Il vient renforcer les effectifs à Acapulco pour montrer que la disparition de la fille d'un homme politique français est prise au sérieux, mais on lui demande juste de rester tranquille. Il en profite pour donner des concerts de piano dans l'hôtel où il loge pour finir par se retrouver au milieu de cette affaire dans un pays qui fait face à une violence inouïe dès qu'on s'éloigne des plages paradisiaques des touristes.

Aurel est un anti-héros par excellence. Il est maladroit, gaffeur, se retrouve dans des situations inextricables mais il sait toujours s'en sortir grâce à son expérience du régime roumain et des relations avec les autres diplomates (et en particulier ses supérieurs). Il a également beaucoup de recul sur lui-même et sa situation.

Un livre facile à lire, bien écrit, avec beaucoup d'humour. J'ai lu tous les tomes précédents et j'en redemande.

Connaissez-vous cette série ? Avez-vous aimé les différents tomes ?

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