Le prisonnier du ciel

Quel bonheur de retrouver l'ambiance 'Zafon' entre la petite librairie Sempere vivotant en 1957 et la prison de Montjuic de 1939 où Fermin est confronté au terrible directeur Valls, mais quelle déception ensuite avec des scènes diluées, banales, bon enfant du genre enterrement de vie de garçon.

Frustrantes aussi ces énigmes annonçant le prochain tome que je ne lirai pas et je ne saurai jamais pourquoi Valls reste invisible, qui a volé les bijoux, avec qui Bernarda a passé la soirée.

Je suis un des rares qui n'a pas adoré le Prisonnier du ciel mais tant pis. Et pourtant, je voulais tellement l'aimer, ce roman. J'ai lu les deux tomes précédents de cette saga avec avidité mais la magie n'a pas opéré cette fois.

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Daniel Sempere, David Martin et Fermin. D'ailleurs, celui-ci occupe enfin une place de premier rang dans l'intrigue. Et j'ai également retrouvé Barcelone, avec ses quartiers glauques et ses ruelles sombres. L'auteur n'a pas son pareil pour évoquer un univers unique, mystérieux, merveilleux et effrayant à la fois.

Les premiers chapitres m'ont fait plonger avec bonheur dans cet univers mais très vite mon attention s'est relâchée. Quelle est donc l'histoire du Prisonnier du ciel? Combler les trous, expliquer ce que le lecteur n'avait pas compris dans les tomes précédents (ou ce qui n'y était pas expliqué) et préparer au tome suivant.

C'est ce que je reproche au Prisonnier du ciel : être un "entre-deux", comme ces deuxièmes volets (souvent faibles) d'une trilogie qui ne font que "mettre en appétit" pour la grande finale. Dommage!

Je le toise, de loin, pendant un long moment... un peu maigrichon pour un troisième tome ; la peur du déjà lu, l'ombre des deux autres opus ; j'hésite, je me décide, il fera l'affaire pour un long trajet.

Très vite, je retrouve l'atmosphère magique de Zafon ; très vite ses descriptions tortueuses me projettent au coeur de cette même Barcelone ensorceleuse qui m'avait ravie quelques mois auparavant.

Les personnages sont comme de vieux amis que je retrouve après un long silence et j'ai plaisir à bavasser avec eux, à apprendre les chemins détournés empruntés par leurs vies, les impasses qui les ont piégés, les vents qui leur ont soufflé des mirages, les affres de la vie qu'ils ont traversés, leurs doutes et leurs faiblesses.

Et puis, pèlerinage oblige, j'entre à nouveau au sein du Cimetière des livres oubliés, je découvre avec étonnement des détails qui m'avaient échappé lors de mes précédentes visites ; certains souvenirs enfouis remontent à la surface et je me prends à flirter avec la mort, à l'ombre d'une Histoire dévorante qui a avalé des générations d'hommes et de femmes et qui n'en finit pas de hanter les esprits tourmentés.

A bout de souffle, je compte sur un dénouement qui ne tient pas ses promesses, laissant en suspens des lignes entières qui n'aspirent qu'à naître, abandonnant des destins à leur sort improbable et laissant des questions en suspens au profit d'une happy end douteuse dont on soupçonne le caractère inachevé.
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Troisième volume, je pense que cela peut durer encore bien longtemps. L'avantage c'est qu'il se lit très vite, malheureusement on avance pas beaucoup dans l'histoire et on sait qu'il y en aura une autre ou plusieurs. et surtout on se demande si il y aura une fin !!! Malgré ce qui est indiqué,il est préférable de les lire dans l'ordre je stoppe là, sauf si quelqu'un arrive à me convaincre que cela vaut le coup de continuer. bon courage

Un peu meilleur que le précédent mais largement en-deçà de L'ombre du vent.
Nous suivons là le personnage de Fermin Romero de Torres qui est l'un des plus sympathiques de la trilogie, gouailleur, altruiste, coquin mais empreint de mystère…
Une bonne partie de l'intrigue se déroule au sein de l'effroyable prison du fort de Montjuïc, où nous assistons aux tortures et à la déchéance des prisonniers. Fermin se révèle un en réalité un évadé tel le comte de Monte Christo de cette forteresse redoutable. L'aurait-on jamais su (et la famille Sempere aussi) si ce chameau de Fermin à la veille de convoler avec Bernarda n'avouait qu'il ne pouvait attester de son identité puisqu'il usurpait le nom d'un homme mort depuis lurette...
Une intrigue plus prenante que le prisonnier du ciel, mais sans plus : pour moi, la sauce avait tourné et le fumet ne goûtait plus grand-chose... j'ai failli m'étrangler en lisant à la dernière page qu'une suite se profilait : au secours, too much !
Je pense en rester définitivement là avec M. Zafon après ces trois premiers essais. En revanche, à bientôt cher Victor del Arbol !
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Ce livre m'a été prêté et je l'ai lu en deuxième position dans la tétralogie autour du Cimetière des Livres Perdus, alors que il vient après le jeu de l'Ange.
Mal m'en prit. Car je ne l'ai pas aimé du tout. Il n'a rien d'un roman gothique, mais c'est l'histoire longue et fastidieuse de la récupération de l'identité de Fermin, identité perdue lors de la Guerre Civile espagnole.
Fermin est un personnage haut en verbe, très drôle, mais cela n'a pas suffi à m'intéresser.
J'ai trouvé le livre trop long et lourdingue.
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Mais où sont donc la magie, l'intrigue qui devraient nous tenir en haleine?
Aucune surprise dans ce bouquin, tout est plat, prévisible. Cette saga tombe dans le banal au fur et à mesure des ouvrages. L'ombre du vent nous avait captivée, il aurait peut être mieux valu en rester là... On a l'impression que ce livre ne sert que de trait d'union entre les autres, a expliquer certaines choses qui n'avaient pas besoin de sortir de l'ombre, qui auraient du garder un peu de mystère à l'intrigue.
La fin ouvre une brèche pour une suite (encore une preuve du trait d'union), vaudra-t-elle le coup d'être lue????
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Un peu déçu par ce 3eme opus... Je n'ai pas retrouvé le monde fascinant du premier volume, c'était un peu trop rapide, facile (on le voit venir a 100km comment Fermin s'échappe de prison) et la fin est un peu brouillon...Mais sans aucun doute, tous les livres de Zafon sont différents...à lire et à conseiller à tous ceux qui aiment les histoires à suspense.
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Toujours ravie de croiser Zafon et ce dans l'ambiance de la Librairie Sempere ! Toutefois, si le début est prenant, je n'ai pas autant vibrée au tournant des pages comme pour l'ombre du vent et le jeu de l'ange ; ce n'est pas mon préféré mais l'écriture est excellente et on passe toujours un bon moment.

Le troisième tome de la saga du Cimetière des Livres oubliés de Carlos Ruiz Zafon est meilleur que le second, toujours moins bon que le premier. Chaque nouveau tome est une déception, à côté de l'excellent L'Ombre du vent.