Oui, la plume de
Carlos Ruiz Zafòn est toujours aussi enchanteresse!
J'avais été envoûtée par "
L'ombre du vent", dès sa sortie, attendu impatiemment et m'étais délectée avec "
Le jeu de l'ange", plus sombre, plus intriguant encore.
Je referme "
Le prisonnier du ciel" à regret, ne pouvant me faire à l'idée que l'histoire de la famille Sempere s'arrête là!
Je me suis à nouveau promenée dans cette Barcelone chère à mon coeur, me rappelant un tas de souvenirs de promenades dans les ramblas, dans la Boquerìa, le marché couvert, ou encore entre les échoppes des marchands de fleurs ou d'oiseaux.
Trêve de souvenirs, je m'égare, encore en proie à la magie du livre.
L'auteur précise qu'on peut lire n'importe quel tome, et dans n'importe quel ordre, chacun racontant sa propre histoire, je ne suis pas tout à fait d'accord. Vous rateriez un bon nombre de détails importants même si, en quelque sorte, chaque histoire se suffit à elle-même.
Ce troisième tome nous raconte les horreurs vécues par l'ami Fermìn durant la guerre, son évasion de la forteresse de Montjuïc, sa longue errance avant de pouvoir revenir à Barcelone pour tenir sa promesse.
Encore une histoire très dure donc, comme celle du 'Jeu de l'ange" mais aussi empreinte de cette poésie que Zafòn maîtrise à la perfection!
Je ne peux qu'espérer qu'il en écrira encore une suite.
Vous l'aurez deviné, je suis devenue une inconditionnelle de cet auteur mais je vous convie à vous faire votre propre idée. Si vous ne l'avez pas encore découvert, je vous conseille, bien sûr, de vous laisser emporter d'abord par
l'Ombre du vent qui, je l'espère, vous emmènera aussi loin qu'elle a pu m'emmener...