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Eva de Vitray-Meyerovitch (Éditeur scientifique)Marie-Pierre Chevrier (Éditeur scientifique)
EAN : 9782710308218
100 pages
La Table ronde (16/02/1999)
4.69/5   8 notes
Résumé :
Djalâl-od--Dîn-Rûmî (1207-1273) est considéré comme le plus grand poète mystique de l'Islam. Son oeuvre exprime l'essence même du soufisme et est tout entière consacrée à la "nostalgie du divin", à la célébration d'un amour "terrestre en apparence", mais "qui est en réalité une hypostase de l'amour divin". Elle en acquiert une portée universelle.
Eva de Vitray-Meyerovitch, spécialiste de l'Islam et traductrice de Rûmî, nous ouvre les portes de cet enseignemen... >Voir plus
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Qui que tu sois, viens, viens.
Même si tu es un athée, c'est ici la demeure de l'espoir.
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Tout ce que tu vois autour de toi, y compris les choses que tu n’aimes guère, y compris les gens que tu méprises ou détestes, est présent en toi à divers degrés. Ne cherche donc pas non plus Sheitan hors de toi. Le diable n’est pas une force extraordinaire qui t’attaque du dehors. C’est une voix ordinaire en toi.

« Si tu parviens à te connaître totalement, si tu peux affronter honnêtement et durement à la fois tes côtés sombres et tes côtés lumineux, tu arriveras à une forme suprême de conscience. Quand une personne se connaît, elle connaît Dieu. »

Djalâl-od-Dîn Rûmî :

Par-delà les idées du bien
et du mal,
Il y a un champ.
Je t’y retrouverai.
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Vois les créatures comme une eau pure et limpide dans laquelle brille les
Attributs du Tout-Puissant.
Sa Science, Sa Justice, Sa Douceur, toutes sont des étoiles du ciel reflétées
dans l’eau courante.
Les rois sont le lieu de manifestation de Sa Royauté, les savants de Sa
Connaissance.
Les générations ont passé, et voici une nouvelle génération. La lune est la
même, l’eau est différente.
La Justice est la même Justice, la Science la même Science, mais les gens et les
nations ont changé.
Les générations ont passé, ô ami, mais ces réalités sont constantes et éternelles.
(…)
Toutes les formes sont des images reflétées dans l’eau du ruisseau. Lorsque tu
te frottes les yeux, en réalité, toutes sont Lui
.
Aussi haut que je remonte, le seigneur, c’est Lui
Quand je cherche le cœur, Il est voleur des cœurs
Quand je cherche la paix, il est l’intercesseur
Quand je m’en vais en guerre, le poignard, c’est Lui
Quand je vais à la fête, Il est le vin et la nourriture
Quand je vais au jardin, le jasmin, c’est Lui
Quand je vais à la mine, Il est agate et rubis
Quand je plonge dans la mer, la perle, c’est Lui
Quand je vais au désert, l’oasis, c’est Lui
Quand je monte au firmament, l’étoile c’est Lui (…)
En temps de guerre quand je pars au combat
Le protecteur des rangs, le général des troupes, c’est Lui
Quand je viens au banquet lors des réjouissances
L’échanson et le musicien et la coupe, c’est Lui
Quand j’écris une lettre à l’intention d’un ami
Le papier et la plume et l’encre, c’est Lui
Quand je me réveille, il est fraîche conscience
Lorsque je veux dormir, dans mon sommeil, c’est Lui
Quand je cherche pour mes poèmes une rime
Dans l’esprit, l’épandeur de rimes, c’est Lui (…)
Lorsque tu regardes encore au-delà
Au-delà de ton au-delà, il y a Lui (…)
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Écoute la flûte de roseau se plaindre et discourir de la séparation :
Depuis que l’on m’a coupé de la roselière, à travers mes cris hommes et
femmes se sont plaints
Je veux un cœur déchiré par la séparation pour y verser la douleur du désir.
Quiconque demeure loin de sa source aspire à l’instant où il lui sera à nouveau
uni.
Moi, je me plains en toute compagnie, je me suis associé à ceux qui se
réjouissent comme à ceux qui pleurent
Chacun m’a compris selon ses propres sentiments, mais nul n’a cherché à
connaître mes secrets.
Mon secret pourtant n’est pas loin de ma plainte, mais l’oreille et l’œil ne
savent le percevoir.
Le corps n’est pas voilé à l’âme, ni l’âme au corps, cependant nul ne peut voir
l’âme.
Le son de la flûte est du feu et non du vent : que s’anéantisse celui à qui
manque cette flamme.
C’est le feu de l’amour qui est dans le roseau, c’est l’ardeur de l’amour qui fait
bouillonner le vin.
La flûte est la confidente de celui qui est séparé de son ami : ses accents
déchirent nos voiles.
Qui vit jamais un poison et un antidote comme la flûte ? Qui vit jamais un
consolateur et un amoureux comme la flûte ?
La flûte parle de la Voie ensanglantée de l’Amour, elle rappelle l’histoire de la
passion de Majnun.
À celui-là seul qui a renoncé au sens est confié ce sens : la langue n’a d’autre
client que l’oreille.
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J’ai regardé dans mon propre cœur :
C’est là que je L’ai vu.
Il n’est nulle part ailleurs.
Je ne suis ni chrétien, ni juif, ni parsi, ni même musulman.
Je ne suis ni d’Orient ni d’Occident, ni de la terre, ni de la mer.
J’ai abdiqué la dualité, j’ai vu que les deux mondes ne sont qu’un.
Un Seul je cherche, Un Seul je contemple, Un Seul j’appelle.
Il est le premier, Il est le dernier, l’extérieur et l’intérieur.
Je ne sais rien d’autre que « Ô Toi », « Ô Toi qui est ».

Je suis enivré par la coupe de l’Amour.
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