La Vie clandestine

J'attendais certainement beaucoup trop de choses de ce livre. J'en ai apprécié l'écriture et souvent le ton, mais je n'ai trouvé aucun intérêt à ce livre. Après un prologue fort sympathique l'auteur se décide à écrire un livre sur Action Directe et l'assassinat de Georges Besse. Elle ne peut s'empêcher de se plonger, en parallèle, sur sa propre histoire. A priori j'aime bien ce genre de livre si ce n'est que pendant les trois-quart du livre, il ne se passe rien ; elle n'apprend pas grand-chose de plus sur sa famille (le lecteur, si, heureusement !) et pour ce qui est d'Action Directe, honnêtement, elle ne fait que rassembler de la documentation accessible à tout un chacun. Je n'ai commencé à accrocher qu'à partir du moment où elle rencontre Hellyette, puis Claude, surtout, mais aussi La Galère, Nathalie Ménigon et Régis Schleicher. Mais de lien entre la vie personnelle de l'auteur et la vie des membres d'Action Directe, je n'en vois aucun. Il y a beaucoup d'introspection, un brin nombriliste, c'est un peu une tempête dans un verre d'eau, même si on est content pour l'auteur qu'elle aille mieux à la fin. Quant à Action Directe, on apprend un peu de ce que sont devenus les survivants mais l'auteur n'a obtenu finalement aucune réponse aux questions essentielles. Franchement, je ne conseillerais pas ce livre sauf si vous adorez l'introspection ou si vous êtes fan de Monica Sabolo.

Alors que j'avais bien aimé deux de ses précédents romans, Summer et Eden, j'attendais avec impatience l'apparition du dernier livre de l'autrice surtout parce que ce dernier promettait d'être plus intime, car il s'agit d'une quête très particulière. Cette dernière part sur les traces de son père, Yves S. Sa quête la mènera dans les coulisses d'une organisation des années 70, Action directe. À partir de là, chapiteau par chapitre, on va suivre une enquête façon Monica Sabolo qui nous donnera des précisions et des détails sur certains faits du passé qui ne feront que nous interroger encore plus sur le mode de fonctionnement de l'organisation. Certains chapitres sont plus intimes, on plonge dans l'enfance de l'autrice et avec une certaine pudeur, mais avec beaucoup de courage elle nous relate ses souvenirs. 


Si j'ai bien apprécié ces chapitres, où j'ai trouvé de la douceur, du courage, de la nostalgie, mais aussi de la peur et de curiosité dans la jeune fille qu'elle était, je dois avouer que l'enquête concernant l'Action directe m'a laissée complètement indifférente. À aucun moment, je n'ai pas réussi à m'intéresser à cette organisation ni à ses membres. Trop jeune pour avoir connu les actions menées à cette époque, rien ne me parlait. Je n'ai pas compris. Et à partir du moment où j'ai décroché du sujet, j'ai eu du mal à poursuivre ma lecture. 


Je ne dirai pas que c'était une mauvaise lecture, car j'apprécie beaucoup le style et la plume de l'autrice, disons que je suis plutôt déçue. Un premier flop de la rentrée littéraire...

Oui je crois que l'autrice ne savait pas en effet quoi écrire comme elle le souligne d'entrée de jeu et cela donne ce livre coupé en deux: sa vie clandestine à elle qui ne l'est pas tant que ça, curieusement mise en parallèle avec celle forcément clandestine de ce fameux groupe anarchiste ou révolutionnaire qui sombre dans l'assassinat…Je suis passé bien à côté de ce livre …

Le seul intérêt de ce roman aura été pour moi de me replonger dans l'histoire d'Action directe et de cette page de l'Histoire bien particulière de la fin des années 70 sur un plan social et politique. Mais, le roman quant à lui ne m'a pas touchée, pour ne pas dire m'a rapidement ennuyée au point de le laisser de côté pour le reprendre plus tard, mais en vain. Aucune âme, peu de sentiments, l'impression au fil des pages de vouloir me faire avaler quelque chose auquel je n'adhère pas et c'est très désagréable.

Premier livre de cette autrice, totale déception

Action Directe, je connaissais assez bien sauf la personne d'Helyette, cette vieille anarchiste au grand coeur

Le viol par son père qui n est pas son père biologique ; on ne sait pas si elle est en quête de la véritable identité de cet homme mystérieux & violent ??? si elle veut SE réparer????

Une écriture purement journalistique

Encore un roman de la rentrée qui n'a aucun intérêt comme son passage à la grande Librairie, sauf de faire vendre

Il manque quelque chose à ce livre, ce n'est pas un roman, ce n'est pas un livre historique, c'est une histoire personnelle sans doute mais ce qui est sur ce n'est pas un livre sur action directe. On n'arrive même pas à s'y intéresser, c'est lisse et du coup on ne ressent rien ce qui est dommage car les deux histoires sont terribles. Trouver des explications en retraçant le parcours familial est peut être l'erreur, l'engagement d'action directe a sans doute plus d'explications dans le but de destruction par une vision politique de la société que de se rebeller contre sa famille.

Encore une "enquête" sur un fait divers qui se mêle à la vie personnelle, pas forcément passionnante, de l'auteur.

Pour moi, ça n'a pas accroché.

Déjà, je n'aime pas trop cette format d'écriture qui prend de la distance, type compte rendu d'un fait réel : un récit journalistique, dénué de toute émotion et sans âme, qui raconte les choses de façon factuelle et rien de plus. Bon, déjà, ce type d'écrits, ça a tendance à me rebuter.

Mais en plus, on mêle ici et là des éléments sur la narratrice-autrice, des faits sur sa vie, dont le rapport avec les événements liés à Action directe me semble assez peu pertinent. On passe de l'un à l'autre, et finalement ça devient assez brouillon.

Bref, impossible d'accrocher, j'ai failli lâcher en cours de route.

Le thème de l'écrivain qui raconte comment il écrit, comment il choisit un sujet, mène une enquête et relie son sujet à sa propre vie... C'est un dispositif récurrent depuis quelques années, et chaque rentrée littéraire a son lot de réussites ou de ratages dans ce créneau.
Pour cette Vie clandestine, c'est hélas du côté du ratage que cela se situe. Premièrement Monica Sabolo se dit qu'elle va choisir un sujet à sensation, histoire de faire un bouquin facile et qui se vendra bien, parce que le précédent n'a que modérément marché. Donc elle écoute des heures d'épisodes d'Affaires sensibles, avant de se décider pour Action Directe. Puis, elle essaie de raccrocher cette histoire à sa propre vie, une "vie clandestine" donc.
Dès le début, on ne comprend pas très bien ce qui intéresse tant l'auteur chez Action Directe, si ce n'est de vagues correspondances entre le groupe terroriste et son père (qui n'est pas son père biologique). le texte manque de passion, d'incarnation, c'est déroulé de manière factuelle et un peu plate. C'est un livre qui n'apporte rien de vraiment neuf par rapport à l'abondante littérature déjà existante sur AD. Plusieurs fois, on décroche. Reste la partie autobiographique. Si Monica Sabolo se délivre sous nos yeux du secret de l'inceste (et du pardon accordé à son père), son histoire familiale est contée sans effets, mais sans chaleur non plus. Ca glisse sur le lecteur, en dépit des moments pour le moins traumatiques évoqués tout au long du texte (violences familiales et conjugales en tête). L'auteur voulait-il vraiment écrire ce livre ? Tout y parait forcé.

Laborieux, cette lecture a été pour moi laborieuse. le sujet pourtant m'avait attiré lorsque j'ai acheté ce livre. Action directe, il y a de la matière. Apparemment non, il ne semble n'y avoir que des Paris match pratiquement (ce que contredit la bibliographie en fin de livre). Non, ce qui me gêne le plus c'est ce rapprochement avec la vie de l'auteure. Je m'attendais à quelque chose: une vie secrète (politique?) de ce père à la profession mystérieuse, des engagements politiques de l'auteure, non rien de tout cela. Il s"agit de comportement innacceptable du père pour sa fille. Aussi horrible que cela puisse être, je ne comprends pas ce rapprochement., ce parallèle.

Je n'ai malheureusement pas accroché à « La vie clandestine ». le format documentaire m'a paru interminable et lent, impossible de m'identifier à la narratrice qui parait à des années-lumière de toute réalité. Je me suis forcée à dépasser les premières pages de contexte et n'ai rien trouvé de satisfaisant dans la poursuite de ce livre. Il n'était pas pour moi.