Et puis ce mot ravissant de la pauvre José Laval, retour des Etats-Unis qui me disait: "Je suis contente de revenir. Je ne suis pas à l'échelle des gratte-ciels, moi, je suis à l'échelle de l'âne..."
Et moi j'ai une indigestion de bornes kilométriques. Et ça ne mène à rien. Il serait tout de même temps de naître...
J'ai compris , par la guerre, puis par Guillaumet, qu'un jour j'allais mourir. Ce n'était plus cette mort abstraite de poète, qu'est un événement sentimental, et un souhait dans le chagrin. Aucun rapport. Il ne s'agissait plus de cette mort que pense le garçon de seize ans "las de la vie". Non. De la mort d'homme. De la mort sérieuse. De la vie révolue.
C'est toujours au centre, à l'intérieur des emmerdements, que l'on trouve la sérénité. Il faut arracher les écorces.
Huissiers sans âme, ils dispersent aux vents un mobilier sans savoir qu'ils anéantissent un royaume.
Le « je suis responsable » ; ce devrait être la devise d'orgueil de tout homme.
Une démocratie doit être une fraternité ; sinon, c'est une imposture.