L'âme des oiseaux est le chant (gracile poésie en prose) d'une décennie de la vie de Michel, le rêveur invétéré et de sa famille (Rose, la mère, Jacques le père, Georges et Bernard les deux frères). Souvenirs réels ou sublimés d'enfance et entrée dans l'âge adulte, évasion par la magie de la lecture où « école, collège, lycée… définitivement mis au placard, au rayon des mauvais souvenirs », car orientation rime avec « aberration ».
Cela commence à Perpignan en 1960 et se termine toujours à Perpignan en 1970.
Ce court récit que j'ai adoré est dédié à Henri Taillant (illustre anonyme ?), car l'auteur dit « je voulais juste que l'on puisse effleurer l'homme que tu étais ».
Un texte où la nature, celle que
Jaume Saïs photographie habilement depuis des années maintenant, tient un rôle principal.
Court, mais mémorable.