La suite était également prenante.
Haru Sakurana approfondit la personnalité de quelques étudiants, notamment celle d'Atli dont on va découvrir le passé. Avec l'aide de Keith, un professeur d'éthique, le binôme va essayer d'enquêter sur ce qu'il s'est réellement passé dans la forêt. La recherche de pages de grimoire interdit m'a plu. de plus, j'ai aimé l'arrivé d'Indigo, l'adjudant de la police de la sorcellerie. de façon générale, ce second tome a creusé quelques-uns des personnages, en a fait découvrir de nouveaux et a proposé un bon rythme, tout en possédant chouette dose de mystère.
J'avais cette saga depuis plusieurs mois à la médiathèque. Toutefois, je n'arrivais toujours pas à me décider pour la lire. C'est finalement en échangeant avec Light and Smell que j'ai décidé d'enfin plonger dans cette quadrilogie. La lecture m'a globalement plu au début, notamment grâce au coup de crayon qui était joli. Les pages étaient souvent très dynamiques et les personnages me paraissaient expressifs. La seule chose qui pouvait déstabiliser graphiquement, c'était le côté hyper efféminé des personnages. Tous les protagonistes sont tous des hommes. Or, il n'y en a qu'un seul qui correspond à « la norme ». de ce fait, j'ignore si mes lecteurs ados, notamment les garçons, réussiront à s'identifier ou à apprécier cela. D'ailleurs, le premier retour que j'ai eu avant de lire cette histoire était assez négatif : l'un de mes adhérents ne s'attendait pas à ça… Il était gêné par l'apparence des héros et a décroché sans terminer la série. C'est dommage… Honnêtement, en regardant le tandem principal, on a réellement l'impression de voir deux adolescentes. C'est assez perturbant mais, avec du recul, c'est un choix à la fois osé et intéressant. On n'est pas du tout sur des personnages ayant un physique traditionnel : les visages sont fins, les yeux sont expressifs, les cheveux sont souvent longs et on a parfois l'impression de voir un uniforme féminin avec une jupe ainsi que des chaussettes montantes. C'est peu habituel ! En ce qui me concerne, cela ne me dérange pas, car les mangas m'ont habituée à des physiques androgynes. de plus, même si le duo se rapproche souvent en rougissant et semble à deux doigts de basculer vers du yaoï, il n'y a aucun jugement de valeur sur leur tenue ou leur comportement. On a là une amitié très forte qui aurait pu passer à une romance homosexuelle sans que cela soit dérangeant. C'est assez rare dans un Shonen ! Néanmoins, je comprends que cela ne passe pas auprès d'un jeune lectorat, certainement à la recherche de repères sexualisés dont il a l'habitude…
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