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Moriarty tome 1 sur 18
EAN : 9782505070733
212 pages
Kana (22/06/2018)
4.17/5   416 notes
Résumé :
19e siècle en Angleterre, la famille Moriarty a recueilli deux orphelins William et Louis mais en leur conférant un statut de domestique. Albert, le fils aîné de la famille est pétri d'ambition et il déteste le système social qui régit la société britannique, dans lequel les classes supérieures se pavanent et oppressent le peuple sans pour autant être dignes du respect qu'elles exigent de lui. C'est pourquoi Albert abhorre sa propre famille et voit dans les deux orp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (94) Voir plus Ajouter une critique
4,17

sur 416 notes
Une réécriture de Sherlock Holmes, vue cette fois du côté de Moriarty. On découvre trois frères, leur jeunesse et la société anglaise du XIXème siècle, dans une ambiance un peu noire. le graphisme est bien vu et convient bien à l'ambiance du manga.
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Acheté en lot « 2 pour le prix d'un ». le synopsis m'a intrigué, je ne pouvais le feuilleter au préalable mais le graphisme de la couverture m'a plu. J'en ai assez peu entendu parler sur Babelio donc on verra bien. Je ne connais pas du tout les mangakas.

J'ai été surprise par le début car je ne m'attendais pas à découvrir Moriarty adolescent et en tant qu'enfant adopté par la haute société. C'est vrai que je connaissais ce personnage de nom mais je ne m'y suis jamais intéressée. On découvre ainsi son passé et son enfance. Ça se laisse lire mais je n'accroche pas plus que ça au personnage. Après leur enfance, nous suivons les frères Moriarty dans leur nouveau domaine où ils prodiguent de bons conseils pour un monde meilleur. Ça se lit facilement, les graphismes sont agréables mais je n'accroche pas plus que ça au concept. Je ne pense donc pas lire le tome 2 ni la suite de cette série. On voit souvent William mettre son nez un peu partout quand il décèle un mystère, sa curiosité fait le reste pour dénouer l'histoire où il y a toujours des roturiers en conflit avec des nobles pour différentes raisons. Dès la 3ème histoire du genre, j'ai vite trouvé ça redondant alors lire une série entière là-dessus…

Comme vous l'aurez compris, ce manga a été une bonne lecture mais sans plus. le tome 2 ne m'intéresse même pas. Tant pis pour moi mais ça me fait toujours une série de moins à suivre les parutions. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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En ce moment, on regarde Sherlock Holmes, la série avec Benedict Cumberlatch, je crois n'avoir jamais lu les enquêtes de ce grand détective (j'ai tout de même lu le mystère Sherlock de J.M. Erre) Quand j'ai vu ce manga où Moriarty, l'ennemi juré de Sherlock, je me suis dit pourquoi pas ! L'image de couverture est tout de même curieuse, on voit le jeune homme se pointer un flingue sur la tête. (Ambiance...)
J'avoue qu'au début, je ne m'attendais pas à suivre un jeune garçon d'une dizaine d'années, adopté, avec son frère, par une famille riche en Angleterre.
L'intrigue avance assez rapidement, on passe de maltraitances à une vengeance éclair... Après ce sont plus que des enquêtes, on a une punition infligée pour ceux qui ne respectent pas les égalités en ce temps où celles-ci ne sont même pas considérées. L'écart des classes entre riches et pauvres existe mais plus que cela, il y a une sorte de mépris envers le bas peuple. Moriarty qui a connu une enfance difficile, veut aider à un monde meilleur... Possible ? Que va nous amener la suite ?
J'ai beaucoup aimé les dessins, avec des visages qui sont très vite fermées dans leur expression. Une ambiance très froide, sombre, noire avec la misère qui transparaît de cette Angleterre du XIXè siècle.
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Angleterre, fin du XIXe. L'aristocratie use et abuse de ses privilèges ; les basses castes sont asservies et usées jusqu'à la mort, au nom de la tradition et de la Loi. Mais un homme va se dresser contre cet état de fait : le jeune héritier du comte de Moriarty, Albert de son prénom. Alors lorsqu'il va rencontrer un roturier orphelin aux capacités intellectuelles hors du commun, il en fera le parfait instrument dans sa quête de la société parfaite. Quitte a éliminer les brebis galeuses.

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Un pitch inattendu pour ce manga braqué sur Moriarty, le méchant de Conan Doyle. On lui découvre une famille, un passé, des motivations. le tout est fort intéressant, bien trouvé, en mode "la fin justifie les moyens" et "on n'est jamais mieux servis que par soi-même". Les méchants nobles vont payer (exit les "noblesse oblige" et "servir le pays", ici c'est très caricatural) !
Lutte des classes et révolution sans têtes coupées mais à l'aide de "crimes parfaits".
De quoi donner du travail à notre Sherlock (que l'on ne rencontre pas encore).
Un beau moyen de rendre attachant l'un des plus grands méchants de la littérature.
Et même si les facilités scénaristiques, les lourdeurs et les caricatures sont nombreuses, les compensations le sont également : panache, goût de la mise en scène, rythme endiablé.

Le réservoir de gentlemen criminels s'étoffe même à la fin du tome, élargissant l'éventail des possibles pour la suite.

Suite qui sera lue avec plaisir, mais sans prise de tête.
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Pour ceux n'ayant jamais lu les romans Sherlock Holmes, c'est possible oui, il vous faut simplement savoir que Moriarty est présenté comme le vilain de l'histoire et Sherlock comme le pus grand détective du monde oeuvrant pour le bien. le Professeur Moriarty apparaît pour la première fois dans le Dernier problème publié en 1893, une nouvelle où Holmes tente de porter un coup fatal à l'organisation criminelle que dirige Le Professeur. Par ailleurs, je vous conseille fortement la lecture du roman Moriarty : le Chien des d'Uberville par Kim Newman [ma critique].

Le tome s'ouvre sur le Napoléon du crime (son surnom) suspendu au-dessus des chutes de Reichenbach (en Suisse) qui le voit déclarer à Holmes, tentant de l'empêcher de tomber : ‘Non, je ne fais pas erreur. le démon, c'est toi !! C'est toi, Sherlock !!'. Cette ellipse temporelle laisse ensuite place à l'enfance de William James Moriarty, dans l'Angleterre de 1866, à Londres. Là-bas nous faisons la connaissance de la famille Moriarty, l'une des familles les plus nobles et fortunés du pays, avec pour fils aîné Albert. À la demande de celui-ci, ses parents adoptent deux orphelins, William et Louis. Parce que la mentalité de “noblesse oblige” fait que les plus riches se doivent de tendre la main aux plus démunis afin de toujours paraître comme « bienveillant » et « distingués ». Pourtant malgré les apparences, les deux frères ne sont pas dorlotés et choyés comme un enfant devrait l'être. Au contraire, ils sont méprisés non seulement par leurs parents d'adoption, mais aussi par les domestiques. Sauf par Albert, qui voit ses deux nouveaux frères comme quelque chose de positif. En réalité, Albert est rongé par l'envie de bousculer les codes de la hiérarchie sociale qui domine l'Empire Britannique, voyant les plus riches toujours plus riches, et les pauvres toujours plus pauvres et exploités par les nobles. Pour y arriver, Albert va trouver un stratagème des plus efficaces : éliminer ses parents et son petit frère, et faire des deux orphelins ses frères de sang.

Il faut dire que William est un véritable petit génie adorant aider son prochain tout en vouant une haine à la caste la plus haute dans l'échelle sociale. Talentueux, séduisant et intelligent sont les trois adjectifs principaux pour décrire le petit William. Après quelques pages imaginant son enfance, le lecteur le découvre une dizaine d'années plus tard occupant un poste de professeur à l'université de Durham, et celui de consultant privé. Dans ce premier tome la narration suit un schéma linéaire présentant donc la jeunesse fictive du personnage, qui de fil en aiguille se voit enrichie par toute la dimension sociale qu'offre l'époque. En étant témoin depuis toujours de la violence et de l'injustice, les trois frères Moriarty usent de leur richesse et titre de noblesse pour infliger une correction aux plus fortunés ne pensant qu'à profiter de ceux des “rangs inférieurs”. Pour nous expliquer cela, TAKEUCHI prend le temps de créer des affaires ou missions que William et co. vont résoudre.

Selon moi William a beau commettre des crimes, dont des meurtres, il n'est pas qu'un simple vilain puisqu'il est le antihéros que l'on retrouve dans de nombreuses autres oeuvres de fiction. Mais sous ce chapeau de futur ennemi de Holmes, le personnage est façonné par une vraie motivation et non pas par simple envie de “détruire le monde” ou de “le conquérir” parce c'est ce qu'un “vilain doit faire”. Non, il est pour ainsi dire un « justicier » malgré ses tendances meurtrières et quelque peut dominatrices. La psychologie du personnage est sombre mais délicieuse à découvrir, et le traitement apporté à Albert, Louis, criminels et victimes est exquis. Sur de nombreux aspects, Moriarty se rapproche de Psycho-Pass, que ce soit au niveau du background sociétal que de la profondeur des protagonistes. Tout comme dans cette franchise, la frontière entre les méchants et les gentils est très mince, puisque au final on ne peut s'empêcher de partager la vision des Moriarty. Et si ces derniers portent l'étiquette de vilains, on est frappés par ce qui ne tourne pas rond dans l'Empire. Plusieurs questions nous viennent alors à l'esprit : Quelle est la véritable définition du bien et du mal ? Si la justice n'est applicable qu'à ceux qui ne peuvent corrompre par des pots de vin, ne devrait-on pas faire justice soi-même ? On peut ainsi découvrir tout l'intellect subtil de William et le malin plaisir qu'il éprouve à rétablir l'ordre qu'il estime être le bon. Dans l'ensemble cela fonctionne très bien même si une pointe de répétition se fait sentir ici et là. Mais on peut déjà parier sur un changement dans les tomes suivants, puisque dès la fin du tome nous découvrons de nouveaux personnages : le Colonel Molan alias Sebastian Moran dans l'oeuvre d'origine.

Le dessin de Hikaru MIYOSHI épouse habilement la psyché toute en charme des frères Moriarty, insistant sur le fait que William est le plus séduisant, tel un serpent venant tenter Eve dans son jardin. Ceux qui avaient déjà été conquis par le trait fin du mangaka dans Psycho-Pass Inspecteur Akane Tsunemori seront heureux de le retrouver. le jeu sur les regards créé une immersion totale du lecteur qui reste scotché face à la malice dans les yeux de William. Si j'insiste tant sur lui, c'est parce qu'il est réellement le pilier de l'équipe qui se forme petit à petit. L'atmosphère du Londres du XIXème siècle et son style victorien sont extrêmement bien retranscrits, avec une mise en avant de la différence entre la ville et la campagne de Durham. le tout est fluide, précis et envoûtant.

Rien à dire sur le travail d'édition de Kana concernant le tome simple puisque même en enlevant la superbe jaquette, nous avons un bouquin travaillé. La traduction de Patrick Honnoré est excellente et en accord total avec l'époque du récit. Pour ce qui est de la version collector, nous avons un fourreau au design rappelant les livres anciens et classiques, avec une partie pour ranger le tome, et de l'autre côté un set de correspondance de style victorien soigné et magnifique. Et franchement si on devait les utiliser ce serait pour écrire à la famille Royale d'Angleterre.

En conclusion, ce tome 1 de Moriarty est à prendre comme une introduction à un univers inspiré des écrits intemporels de Conan Doyle, voyant Ryosuke TAKEUCHI y insuffler sa vision du personnage sans dénigrer la source. le tout est écrit avec sérieux et dynamisme mettant en lumière toute la complexité du personnage de William, appuyé par le charisme de ses frères. Une lecture qui ravira aussi bien les fans que les nouveaux souhaitant découvrir un mythe à l'ambiance efficace promettant de bien belles surprises à venir !
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
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critiques presse (3)
BDGest
07 août 2018
L'esthétique du dessin est irréprochable, peut-être trop car Hikaru Miyoshi dépeint les protagonistes de manière belle et séduisante et propose une reconstitution de l'Angleterre victorienne très agréable, très propre, atténuant cependant de ce fait l'impact sombre voulu par le scénario.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
16 juillet 2018
Pour compenser l’ignominie dont il est aussi capable, le manga cherche à compenser par diverses mièvreries et par un idéalisme un peu forcené.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDZoom
26 juin 2018
Destiné avant tout aux amateurs de polars en manga, ce titre ne fera peut-être pas l’unanimité parmi les fans de l’oeuvre originale.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Albert: Êtes-vous prêts à vous battre contre l'Empire Britannique tout entier?W
William: J'en ai bien l'intention. Car la vie de chacun a la même valeur... tous les humains sont égaux et tous ont le droit d'être heureux et pourtant cela n'existe pas dans ce pays. Le système social étrangle tout un chacun, souille le cœur de chacun et fait de chacun un démon! Alors renversons tout cela! Si les démons disparaissent, le bon cœur de chacun se mettra à briller et l'injustice disparaîtra et ce pays deviendra beau!
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[...] la vie de chacun a la même valeur. Tous les humains sont égaux et tous ont le droit d'être heureux...et pourtant...
Cela n'existe pas dans ce pays.
Le système social étrangle tout un chacun, souille le cœur de chacun, et fait de chacun un démon !
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- Pour que le monde tourne rond, il faut maintenir l'équilibre !
- Mais vous avez parfaitement raison... Pendant que nous profitons du luxe, les gens du pays vivent dans la pauvreté, toujours à se démener pour trouver de l'argent... Ce déséquilibre est mauvais.
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Donner un espoir de vivre à quelqu'un, c'est aussi lui donner la crainte de mourir.
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Y'a rien d'plus mauvais qu'un démon qui ressemble à un ange, vous connaissez ?
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