Steve Mason est un médecin spécialiste des maladies infectieuses et contagieuses contre lesquelles il vient de lutter pendant trois ans en Extrême-Orient. Avant de rentrer aux Etats-Unis pour reprendre ses fonctions à l'Institut Rockfeller de New-York, il s'arrête à Los Angeles pour passer quelques jours chez son ami, Joss Henry, scénariste à Hollywood. S'il tombe immédiatement sous le charme d'Emily Wheaton, la secrétaire particulière du grand producteur al Roche, plusieurs membres du sérail cinématographique tombent sous les balles et le coup de poignard d'un assassin quand ils ne réchappent pas de justesse à une tentative d'empoisonnement. En quelques jours trois personnes sont assassinées et ce n'est pas le docteur Max Lekro, docteur patenté des Studios d'al Roche, inquiétant savant qui poursuit de curieuses recherches sur la résurrection qui va les ramener à la vie.
Richar Sale, auteur prolifique de près de 200 nouvelles et de 14 romans a écrit
Lazare n°7 en 1942, situant ce polar dans l'univers du cinéma hollywoodien qu'il connait bien puisqu'il a travaillé comme scénariste depuis 1937 et durant les cinquante années suivantes, puis comme réalisateur de 14 films durant une décennie à la fin des années 40. Un monde qu'il n'hésite pas à égratigner, entre starlettes évaporées, vamps sans scrupules et employés courtisans et flagorneurs dans un système où l'apparence est reine, les égos surdimensionnés et le fric tout puissant. Avec
Lazare n°7,
Richard Sale inaugure une série de trois romans policiers dans lesquels le "héros" récurrent, le policier
Daniel Webster, intervient en arrière plan, laissant dans ce premier tome la vedette au docteur Steve Mason pour nous narrer cette ténébreuse histoire bien ficelée avec un happy end digne de l'âge d'or du 7ème art américain.