T'es toi quand tu parles : Jalons pour une grammaire relationnelle

quand il y a le silence des mots se réveille la violence des maux

Le plus difficile en classe c’est qu’on ne peut pas dire ce que l’on sait mais seulement ce que l’on doit savoir...

Communiquer suppose aussi des silences, non pour se taire, mais pour laisser un espace à la rencontre des mots.

Pour ne pas se laisser aller à exploser : "Tu as vu l'heure qu'il est, tu ne crois pas qu'il est temps d'aller te coucher!",
je peux simplement dire, sans justifier aucunement mon intervention :
"Je te demande d'aller au lit."
Les enfants apprécient les adultes qui savent se définir sans culpabiliser, sans reprocher, sans accuser.

Je peux me centrer sur la personne plutôt que sur le problème.
Trop souvent focalisés sur le problème présenté ou sur la question qui est avancée.
La règle la plus importante à se rappeler : c'est celui qui parle... qui a quelque chose à dire. Quel que soit le support qu'il utilise pour le dire.
Chacun est muré dans sa tentative de dire quelque chose qui restera inacessible à l'autre.

J'ai longtemps interdit à mes enfants ce que mes parents m'ont interdit.
- Moi c'est l'inverse, j'ai souvent autorisé ce qui m'était interdit.. sans les écouter dans leur demande réelle.

Contrairement à ce que croient beaucoup d’adultes, les enfants ne souhaitent pas toujours de réponse à leur question… mais attendent une véritable écoute de leurs interrogations et de leurs inquiétudes.
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A tous ceux aussi qui ne veulent plus vivre sur la Planète Taire!!!

J'ose exprimer mes désirs sans les transformer automatiquement en demandes ou en exigences.
[...]
Un désir peut rester un désir sans se transformer toujours en demande.

Une communication saine doit laisser de la place à la liberté de l'autre.