Ce livre est essentiellement constitué de plusieurs portraits pleine page de danseuses dans des tenues diverses. Il ne s'agit donc pas d'une bande dessinée mais plutôt d'un joli livre illustré évoquant le « Paname » des cabarets. Ce format BD est je crois inapproprié car sans réel fil narratif. le personnage du hibou, voyeur frustré, dessinateur incompréhensible et narrateur de la BD, n'est pas très empathique avec son imperméable et nous met à distance d'une émotion qui pourtant, sans ce faux fil narratif, aurait pu être présent.
Résumé donc : c'est un joli recueil de jolies femmes dénudées (et d'oiseaux en fin d'album)
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Poétique ou ennuyeuse, j'ai bien du mal à qualifier ma lecture. Et je redoute le moment où je vais devoir vous résumer l'histoire (quelle histoire ?). Réflexions autour de danseuses de cabaret, de la beauté et des apparences, de l'artiste derrière la plume ou le pinceau...
Cet album est magnifique. Oh que oui ! Mais j'aurais apprécié une véritable histoire, quelque chose de plus "construit". Je ne peux cependant pas dire que je n'ai pas aimé ma lecture, au contraire. Les couleurs, les mises en scène,... Que c'est beau ! Mais je suis tellement frustrée qu'il n'y ait pas "plus" derrière le dessin... Bref, je ne suis pas très sensible à la poésie.
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Un artiste peu singulier, met en lumière danseuses et cabaret. le monde de la nuit, où fantasmes riment avec douceur et beauté…
Comment ne pas être subjugué par ces couleurs chatoyantes et ces illustrations. Aux courbes, qui prennent vie sous les yeux ébaubis d'admiration ?! Une atmosphère unique nous guide et nous fait ressentir la délicatesse, l'élégance et la sensualité, au travers de ces quelques pages remplies de désirs charnels. Visuellement merveilleux et majestueux. C'est ainsi que tous les sens s'éveillent, lentement, au fil du récit, si onirique et poétique. Cette découverte je vous la dois… un moment où le temps s'est suspendu… un moment où, une plume glisse doucement telle une caresse…
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Le dessin est séduisant, et les portraits des danseuses fort aguichants. Mais ça ne suffit pas à faire une bande dessinée : sans narration (ne parlons même pas d’histoire…), le point de vue se dilue dans l’illustration et le propos s’évapore des mots vains.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Un virage à 180° par rapport à L’homme qui n’aimait pas les armes à feu pour l'auteur, qui dévoile ici une jolie sensibilité et partage, en se basant sur son expérience, sa vision de cet univers nocturne. Une belle découverte pour cette fin d’année.
Lire la critique sur le site : BDGest
La beauté, ou la laideur, est dans l’œil qui regarde.