J'étais fière de ce petit bout d'homme qu'il était en train de devenir. J'aurais dû le lui dire - ces pensées là sont faites pour être exprimées, sinon elles ne servent à rien -, mais je ne l'ai pas fait.
P.17
Je me rends désormais avec une lucidité tragique à quel point j'ai toujours été la reine de l'esquive. Lorsqu'une situation devient délicate, j'ai naturellement tendance à fuir. C'est ma réaction spontanée. Ma manière de me protéger des bourrasques, des typhons, des cyclones. Plus le vent est fort, plus le repli devient nécessaire. J'ai besoin de me construire un abri temporaire, de laisser passer les rafales, les digérer, me préparer à les affronter. Je n'arrive pas à sortir en mer par gros temps. L'amplitude de la houle doit descendre d'un cran. J'ai toujours eu une peur panique de laisser les autres lire mes sentiments, surtout lorsque je ne les maîtrise plus. Alors j'esquive. p.241 et 242
Ces petits riens du quotidien qui nous construisent et qui changent tout.
Cette nuit-là, mon fils m’a aidée à ressusciter quelques pages de jeunesse trop vite tournées. Cette nuit-là, j’ai compris que la vie – la vraie, celle dont on se souvient – n’est rien d’autre qu’une succession de moments de grâce juvénile. Et qu’aucune ambition d’adulte ne peut rendre plus heureux qu’un carpe diem adolescent.
Je me rendais compte que je devais continuer à avancer dans la nuit, qu'il était toujours possible de se frayer un chemin, quelle que soit l'épaisseur de l'obscurité.
Le temps estompait les odeurs, floutait les images.
Cette nuit-là, mon fils m’a aidée à ressusciter quelques pages de jeunesse trop vite tournées. Cette nuit-là, j’ai compris que la vie – la vraie, celle dont on se souvient – n’est rien d’autre qu’une succession de moments de grâce juvénile. Et qu’aucune ambition d’adulte ne peut rendre plus heureux qu’un carpe diem adolescent.
J'avais réappris au cours de cette histoire la puissance de l'entourage, de ceux que l'on appelle les proches et dont on s'éloigne trop souvent, trop vite.
« On ne vit pas chaque heure de chaque jour comme si c’était la dernière, ce serait épuisant. On vit, c’est tout »
Il y a quelque chose de l'ordre de l'envie, du désir avec les blondes. Les blondes sont un fantasme accessible. Pour les hommes comme pour les femmes. Les brunes dont la réalité, la tapisserie qui s'intègre bien au paysage, qui ne fait de vagues que si le brun vire au jais. La brune, c'est cet entre-deux qui ne révèle sa saveur que lorsqu'on le goûte vraiment.