Très surprise en prenant ce tome vingt-huit et en découvrant sa couverture. Aban est mort depuis un moment déjà et je ne voyais pas trop pourquoi il apparaissait de nouveau, surtout que jusqu'à présent, les illustrations de couverture étaient en relation avec ce qu'il se passait dans le tome. Un souvenir de leur maître disparu, un rappel par rapport à la technique que Fly a utilisé pour vaincre Hadora dans le tome précédent... Eh bien non...
Mais parlons d'abord du combat contre Kilvan. C'est l'un des méchants que je trouve le plus charismatique depuis le début, par contre, j'avoue que ses petites apparitions aux moments cruciales deviennent redondantes. Et surtout, il est un maître des pièges, qu'il pose puis s'en va. du coup, et peut-être fort heureusement, pendant un bon tiers du tome, nous voyons Fly et Pop en prise avec un sort qui va les tuer. Franchement, du point de vue dramatique tout y est. On sent vraiment que nos héros sont face à un mur et que le désespoir les gagne. On en viendrait presque à croire que c'est la fin, c'est pour dire. C'est peut-être par contre un poil longuet. Mais, il y a aussi pas mal d'éléments qui font qu'on arrive aussi à un tournant très sympathique.
Je m'explique. Pop, déjà, continue à avoir le beau rôle et à être au top. Son évolution depuis quelques tomes est très intéressante et en même temps crédible. Il ne fanfaronne pas, pousse ses limites. Les autres font tout pour les aider, mais c'est bien Pop qui parvient à avoir des idées. Il montre aussi beaucoup de coeur et de compassion. Ce qui entraîne la seconde chose que j'ai réellement apprécier : Hadora. Quand je regarde les premiers tomes et ce qu'il était et maintenant c'est assez extraordinaire. Et cette évolution a été traitée avec bienveillance et toujours crédibilité. Il apprend de ses erreurs, se rend compte de beaucoup de choses, progresse au niveau de sa façon de penser, voit les choses sous un autre angle. Et Pop s'en rend compte (il n'est d'ailleurs pas le seul). Il en vient à voir que finalement Hadora n'est pas si différent d'eux. Et c'est top.
Déjà parce que Hadora agit de façon honorable. Cela change vraiment même si cela n'est plus vraiment un profil de méchant. Mais il y a cette part d'honneur et aussi d'autre vision (on dit toujours que dans un affrontement, il y a toujours deux points de vue, deux histoires). Et puis, je me suis attachée à Hadora, il faut bien le dire.
Le retour d'un personnage en milieu de tome m'a laissé un peu mitigé par contre. Je ne me souvenais plus du tout de cela, donc une surprise totale. J'ai même d'abord cru à une ruse. Et puis, il y a un côté "cheveu sur la soupe" qui efface pourtant la joie qu'on ressent à le retrouver. Cependant, je me dis que cela ne va pas durer. Ce serait trop beau et je vois déjà un sacrifice se profiler. Déjà qu'Henki nous fait encore son "Henki" alors là c'est un peu le pompon...
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Les disciples d’Aban que j’ai cherché à vaincre au prix de ma vie sont des guerriers plein d’espoir. Ils possèdent une foi inébranlable. Avoir un cœur si fort qui permet de garder espoir jusqu’au moment fatidique, n’est-ce pas là leur arme la plus puissante ?
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