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Citations sur Rue Darwin (90)

Je fis ainsi cette découverte que la guerre n'est connue que par la paix qu'elle engendre, comme l'arbre se reconnaît à son fruit. La guerre qui n'apporte pas une paix meilleure n'est pas une guerre, c'est une violence faite à l'humanité et à Dieu, appelée à recommencer encore et encore avec des buts plus sombres et des moyens plus lâches, ceci pour punir ceux qui l'ont déclenchée de n'avoir pas su la conduire et la terminer comme doit s'achever une guerre : sur une paix meilleure. Aucune réconciliation, aucune repentance, aucun traité, n'y changerait rien, la finalité des guerres n'est pas de chialer en se frappant la poitrine et de se répandre en procès au pied du totem, mais de construire une paix meilleure pour tous et de la vivre ensemble.
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Affranchis du réel, nous ne sommes que le reflet de nos rêves.
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C'est rare à notre époque, les religieux sont des gens engagés et retors, ils font feu de tout bois, ils fraient avec les riches et les puissants, des gens macabres qu'ils absolvent et légitiment, ils font l'événement à défaut de faire le bien ou simplement l'utile, mais le vieux Simon n'était pas si religieux que ça, pas au point d'oublier d'être un homme parmi les siens, les gens simples et humbles.
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Ils voulaient être des héros pour eux comme pour les leurs. Mais on a détourné leur guerre et l'affaire a fini dans la merde et la prédation ; et rien n'a changé, ni le terrorisme qui court toujours et frappe aux mêmes endroits, aux heures de pointe, ni la torture qui sévit à grande échelle sans davantage lésiner sur la bassesse. Seule nouveauté: le mal se pavane d'une façon, il a tombé le masque d'antan, il porte turban et blouson noir et signe son nom à l'envers. Et en France, je me le demande constamment: qu'est-ce qui a changé ?
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"Opération débidon-villisation" pour dire "la guerre contre les pauvres". Le gouvernement avait fait sa priorité de sortir nos miséreux de leurs quartiers et de les caser ailleurs, quelque part loin des villes régaliennes, par-delà la barrière des grands ergs, en plein dans le triangle des Bermudes saharien ; il est heureux que notre favela ne fût pas visible de la rue, nous aurions sans pitié été pressés de rejoindre la horde des gueux en partance pour l'enfer.
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Je n'ai plus revu Faïza...jusqu'à ce fameux jour du 13 juin 1963... Une information avait circulé, il se disait que le gouvernement s'était accordé une vingtaine d'années, une petite génération, pour nous éliminer jusqu'au dernier et se doter d'un peuple nouveau, intègre et vierge, batailleur et sans pitié, dont la nation arabe d'Allah seraient fiers dans les siècles des siècles.
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La guerre n'est connue que par la paix qu'elle engendre, comme l'arbre se reconnaît à son fruit. La guerre qui n'apporte pas une paix meilleure n'est pas une guerre, c'est une violence faite à l'humanité et à Dieu, appelée à recommencer encore et encore avec des buts plus sombres et des moyens plus lâches, ceci pour punir ceux qui l'ont déclenchée de n'avoir pas su la conduire et la terminer comme doit s'achever une guerre : sur une paix meilleure. Aucune réconciliation, aucune repentance, aucun traité, n'y changerait rien, la finalité des guerres n'est pas de chialer en se frappant la poitrine et de se répandent procès au pied du totem, mais de construire une paix meilleure pour tous et de la vivre ensemble(P. 108)
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... j’ai retenu des fragments de phrases qui plus de trente ans plus tard me font encore frémir : « … les morts ne comptent pas… cent mille morts, deux cent mille morts, c’est quoi ?...c’est rien, nous en avons donné un million et demi à notre patrie et nous étions prêts à sacrifier le double, le triple, le quadruple… jusqu’au dernier… les guerres on les gagne avec les morts, pas avec les vivants et jamais avec les survivants, plus il y a de morts plus la victoire est belle… la terre arabe a soif de sang et le peuple musulman veut des martyrs. »
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Hédi est l’enfant de son temps et il en a pris la voie, à seize ans il a été enrôlé par l’Organisation internationale des mosquées clandestines, l’OIMC, et envoyé à l’école des talibans de Peshawar. On lui a lavé le cerveau, on lui a donné le nom d’un héros mythique de je ne sais qu’elle antique victoire sur je ne sais quels infidèles, Abou ben Machin Chose, on lui a rasé le crâne, on l’a oint de musc et de ploum-ploum sanctifiés, et on lui a annoncé qu’il était attendu au paradis. Il dormait à la mosquée, parmi d’autres moutons, attendant le passeur et le jour de gloire.
J’aurais tout tenté pour le retenir, le réveiller, le convaincre, mais il était trop tard, l’école l’avait décervelé et la mosquée désincarné, il était dans une bulle étanche, zombie apathique et halluciné, n’ayant qu’une idée, mourir en martyr.
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je demeure ici mais n y reside pas ....
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