Femme, vie, liberté

Toutes les lois et règles islamiques sont imposées au peuple iranien au nom d'un potentiel paradis promis.

L'incompétence économique de ce régime, sa corruption vorace, son nespotisme, le rôle de plus en plus important des Gardiens de la République islamique, le pillage des caisses publiques pour financer les guerres par procuration dans la région, un taux d'inflation et de chomage à deux chiffres pendant plus de quarante ans, ont provoqué la fureur de toutes les classes d'Iraniens, à l'exception de ceux qui se sont rendus complices du pillage.

Mais ce régime va tomber. Le prochain soulèvement leur sera fatal. Ils ont fêté leurs 45, ils n'iront pas jusqu'à 50.
Il y a des choses qu'on ne peut pas arrêter.
Comme une avalanche.

Je ne veux personne pour pleurer,
prier ou lire le Coran sur ma tombe..
Qu'on soit heureux,
qu'on joue de la musique
me suffira

Mais être iranien c'est aimer la mort!
Nous naissons pour devenir Chahid!

Comme le dit le fameux proverbe persan : « ce sont des gouttes qui font la mer ».
L’art de la révolte est un combat quotidien !
(Page 205)

Je vais te dire Frangin, ce régime a recours à deux méthodes pour s'accrocher au pouvoir :
1. Exagérer son pouvoir pour faire peur
2. Diviser pour mieux régner

Avec l'avénement du despotisme clérical, toute la société, et pas seulement les femmes - à l'exception des zélotes - a été amenée à reconnaître combien les clers sont archaîques et combien leur régime va à l'encontre de l'âme de l'Iran.

Un mouvement civil de désobéissance commence - formé de femmes de tous âges, de toutes générations et de toutes conditions économiques - chacune f'entre elles payent un lourd tribu à leur résistance. %ahsa Amini est devenue l'icône de ce combat permanet et "Femme, Vie, Liberté", le cri de ralliement.

Tel un phénix, le peuple iranien a toujours su renaître de ses cendres lors des différentes crises, invasions, guerres...
L'espoir est un élément clé de l'identité et de la culture iraniennes. L'espoir d'un Iran libre, l'espoir du soleil après la longue nuit.
(P. 43)