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Roman personnel, intime et réfléchi, d'un homme qui a passé beaucoup de temps à se regarder le nombril et qui en a tiré quelques conclusions touchantes, souvent intéressantes mais malheureusement un peu lassantes...

Un homme qui a tant travaillé à se connaitre, un homme qui s'ouvre de la sorte et qui montre son âme, très franchement on n'a pas envie de le critiquer, surtout à distance, par ordinateur interposé, ca semblerait un peu méchant, et vain aussi... C'est pourquoi mon billet sera court.

Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé le livre, non, j'en ai à vrai dire apprécié plusieurs passages, mais le tout me laisse un gout d'inutile. L'aquabonisme que ressasse M. Savoie, je l'ai senti à plusieurs reprises en lisant ses lignes car si je ne doute pas que son chemin analytique fut fort, constructif et puissant, son récit n'a malheureusement pas l'ampleur associé et je n'en ai tiré ni grande reflexion ni grande émotion. Dommage...

Dommage aussi que l'un de mes auteurs favoris, M. Grimbert, ait eu si peu voix au chapitre. En lisant le quatrième de couverture, j'avais bien sûr surtout été attirée par l'idée du travail choral et c'est aussi le vécu de l'analyste que je voulais entendre ici. Bien que riches j'ai trouvé bien trop peu nombreuses ses interventions et j'irai meme jusqu'à dire (pardon pardon Philippe, ne m'en voulez pas, je vous aime) que c'est une publicité un peu mensongère que de faire figurer le nom de l'analyste célèbre en couverture alors qu'il n'y fait que quelques toutes petites apparitions.

A lire, pourquoi pas, si on s'intéresse au chemin thérapeutique, à l'alpinisme ou au monde de l'edition, mais, une fois n'est pas coutume, je recommanderai plutôt au lecteur potentiel de poser tout de suite son livre et d'aller entamer lui-meme une tranche de psychanalyse, l'écriture d'un roman ou l'ascension du Mont Blanc car il n'y pas à doute, l'expérience sera forcément éminemment plus passionnante que la lecture de ce livre, qui reste selon moi trop tourné sur lui même pour donner au lecteur le sentiment de vivre une autre vie...
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Voici un livre que je n'aurais certainement pas lu s'il ne m'avait été proposé lors d'une opération Masse Critique. J'ai été attirée par le nom de Philippe Grimbert dont le roman "Un secret" a été un gros coup de coeur.

C'est un livre écrit à quatre mains. L'auteur Jean-Marc Savoye nous entraine dans l'exploration de sa névrose, il cherche à comrendre son passé. Philippe Grimbert, son dernier psychanalyste, livre en parallèle ses interprétations.
Je n'ai éprouvé aucune empathie pour Jean-Marc Savoye, son nombrilisme m'a très vite agacée et la recherche incessante du sens caché des mots ne m'a amusée qu'un temps.
Malgré les interprétations de Philippe Grimbert souvent intéressantes j'ai trouvé cette lecture interminable.

Merci à Babélio et aux éditions Albin Michel pour l'envoi de ce livre


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D'un côté, les adeptes, les convaincus.
De l'autre, ceux pour qui la psychanalyse n'a aucune valeur scientifique voire constitue un mal du siècle.
Il y a aussi les sceptiques, ceux qui doutent.
Il y a encore les fragilisés qui demandent à croire.
Croire, le mot est lâché, croire ou savoir avec "raison raisonnable et raisonnante" (Michel Onfray).
Le débat peut être lancé après la lecture du livre de Jean-Marc Savoye.
Savoye – sa voix, la sienne, livrant avec un mélange de pudeur et d'impudeur (selon ce que chacun y mettra), sa propre histoire, son combat contre « l'aquabonisme », ses quinze années d'analyse avec trois analystes au profil très différent par leur rattachement à l'une ou l'autre symbolique et son passage par l'EMDR.
Son troisième psychanalyste, Philippe Grimbert porte dans le livre « un regard » en intervenant (nouvel éclairage, confirmation, hommage,...) de temps à autre sur les écrits commis par l'auteur.
Après la parole, l'écriture clôt (?) un long chemin entrepris pour démêler l'écheveau des fils de son histoire.
L'auteur parcourt tour à tour les relations père et mère, père et fils, mère et fils, fratrie, évoque le vol planant d'un gypaète (la rencontre au sommet du Mont Blanc est extraordinairement symboliquement fortuite), les faisceaux de lumière où se situer, la maison dévorante et porteuse de son histoire ainsi que rencontres et cheminements professionnels.
La parole est aisée, claire. De page en page, le ton retient la lecture et nos réactions différeront selon notre vécu, sensibilité, croyance ou raison.
Un témoignage livré (livre), une écriture libératrice qui rejoint celle d'une mère aimée.
Le titre mystérieux dévoile tard son secret et l'amour présent quoique douloureux.
Les mots parlent, les lapsus se mettent en scène, les symboles et les métaphores du moi sont légion. Le passé fait mal, le présent révèle, le futur est autre comme sera le JE.
Puisse l'auteur trouver un apaisement durable.
Ainsi donc, il a confié son destin à une grille, en l'occurrence la grille psychanalytique et à titre personnel, je ne peux m'empêcher de convoquer Henri Laborit : « Le danger d'une grille, quelle que soit son efficacité temporaire est de faciliter la sclérose conceptuelle, comme celle d'Aristote avant celle de Marx ou celle de Freud, a figé des millions d'hommes dans une conception incomplète des faits. » (La nouvelle grille – page 157).
Comme dit plus haut, le débat est ouvert et c'est l'un des mérites du livre.

Merci à Babelio et aux Éditions Albin-Michel pour cette lecture en avant-première.
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A 27 ans, l'auteur, fatigué de ses échecs, décide "d'aller voir quelqu'un". 30 ans plus tard, il nous livre le récit de ses années d'analyse, librement interrompu par Philippe Grimbert, psychanalyste et auteur du célèbre roman le secret.
L'écriture est agréable et les interventions de Grimbert constructives.
Le poids parfois si lourd de l'héritage parental, le sac remplit de maux/mots qu'on se trimbale, qu'on traîne depuis l'enfance : les mots dits, les non-dits, les trop dits ... Tous ces mots qui, soit encouragent, soit découragent, construisent ou détruisent ; les maux des mots ou les mots des maux. Parler a sauvé l'auteur. Tout est langage, disait Dolto.
Un ouvrage intéressant qui donne à réfléchir, et qui m'a beaucoup plu.
Merci à Babelio et aux Editions Albin Michel pour cette découverte
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Honnêtement, jamais je n'aurais lu ce livre si Babelio et les éditions Albin Michel ne me l'avaient gracieusement envoyé. En effet, la psychanalyse et moi, c'est un peu comme les Tchétchènes et Poutine, Coppé et les Français , Laguillier et le capitalisme ... C'est perdu d'avance.Au seul moment de ma vie où j'aurais pu en avoir besoin, j'y ai tourné le dos. J'ai surement économisé beaucoup d'argent et ne m'en porte pas plus mal aujourd'hui.
Pour autant, c'est avec beaucoup de curiosité que je me suis penché sur l'autobiographie de Mr Savoye. Et la curiosité a cédé le pas à l'intérêt , dès les premières pages .
Tout d'abord parce que l'écriture est très intéressante , fluide , légère. Ensuite parce que Lescun , ça me parle , les aiguilles d'Ansabère, les ours de Borce , la hameau de Miette ...
Enfin parce que ce roman , car c'est un roman avec quelques originalités,est empli de suspense , d'humour , de tendresse.
Jean Marc Savoye nous expose donc ici sans fard sa vie , ses traumatismes de l'enfance , ses atermoiements sentimentaux et professionnels, l'absence du père, l'ambiguïté de la mère, l'alternance proche du bonheur et du malheur et l'inévitable recours à la thérapie de l'analyse. Enfin , inévitable quand on est parisien et pas trop démuni.
L'originalité , faisant intervenir Philippe Grimbert dans ce récit en tant qu'analyste et offrant un point de vue différent, est un plus indéniable.
En refermant cet ouvrage, lu en peu de temps, je n'ai certes pas modifié mon point de vue sur l'analyse (enfin , si ça peut éviter la consommation abusive d'antidépresseur, pourquoi pas ? ) mais j'ai eu le sentiment que ce livre ne passerait pas inaperçu . de part son caractère plutôt insolite certes mais aussi de part la qualité de l'écriture , du talent qu'a eu son auteur à se mettre en scène sans filtre.
Un très bon moment passé avec ce livre. Venant d'un "refuznik de l'analyse" , cela prend tout son poids.
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De nombreux récits parlent de problèmes de survie, d'argent, d'intégration, de génocide, de chômage, etc. Dans celui-ci, l'auteur vient d'un milieu de riches bourgeois (villa Savoye). Il est embauché comme cadre chez Gallimard par relation, voyage pro et perso, vit dans des beaux quartiers. Eh bien ce monsieur est malheureux et tourmenté, donc il passe sa vie en psychanalyse, traumatisé par une fessée administrée par son père. J'ai voulu le lire, parce que j'ai lu de belles citations sur Babelio. Prose inégale avec également des répétitions, des jeux de mots carambar, des phrases dont je n'ai pas compris le sens, comme : ‘C'est un de ces films d'après-guerre, en noir et blanc, qui mettaient en valeur le côté héroïque de ceux qui combattirent l'ennemi, faisant croire aux enfants que nous étions que les Français s'étaient bien battus.' le lecteur a donc l'impression de servir de psychanalyse pour un bourgeois qui, parce que la vie lui a tout donné, a besoin d'avoir ses névroses. Etonnant, non ! Pauvre riche !

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"Et toujours elle m'écrivait" fait partie de ces livres sur lesquels je ne me penche jamais. Aussi, merci à Masse critique et aux éditions Albin Michel, qui permettent à des gens comme moi d'ouvrir leur esprit à d'autres horizons...

Dans ce récit, Jean-Marc Savoye raconte son cheminement difficile vers la compréhension de son mal-être et donc vers l'apaisement qui, je l'espère, sera définitif. Je dis cela car on a l'impression, en lisant ces écrits, que l'auteur est en quelque sorte dépendant de la psychanalyse. On sent qu'il a une longue expérience dans ce domaine et qu'il est toujours aux aguets d'un petit dysfonctionnement de sa personne.

J'avoue avoir un peu de mal à comprendre les gens qui vont "consulter", en ce sens que se livrer à un inconnu me semble difficile. D'ailleurs, si l'on observe Jean-Marc Savoye face à ses psychanalystes, un lien très fort finit par se tisser (un père factice pour Fédida, un frère par affinités pour Grimbert); la seule analyse qui ne semble pas avoir apporté de réelle révélation fut celle avec Mme Cambon, le "cerbère mutique" incapable même de paraître humaine alors même que J.M. Savoye lui lit une lettre d'adieux et de remerciements... J'ai donc du mal, je disais, à comprendre l'aide que peut apporter un psychanalyste et que ne peut apporter une bonne (et longue, certes) discussion avec un proche. C'est par conséquent avec beaucoup de curiosité que j'ai lu les différentes étapes dans la réflexion de Savoye sur son enfance, constaté la progression dans les interprétations de son mal-être (en témoigne l'évolution de la signification des cercles lumineux).

Certains éléments, bien que très intéressants, me semblaient parfois tirés par les cheveux, comme les jeux de mots parfois (l'imper et la patère, Lescun...) ou les signes que l'auteur voyait parfois (la barbue, l'envol du rapace lors de son ascension du Mont Blanc...).

De même, je n'ai pas perçu un intérêt probant dans les interventions de Grimbert. Par contre, cela ajoute une certaine originalité dans la structure du livre et introduit une certaine familiarité avec le lecteur, qui se sent ainsi "introduit" auprès de l'auteur.

Reste que ce livre montre combien cette introspection fut nécessaire; sans elle, l'auteur se serait laissé aller à des échecs successifs, il n'aurait pas "avancé"... Reste que ce livre me semble une belle façon de poursuivre seul sa psychothérapie, ou même d'y mettre un point final, tout en gardant un lien avec son analyste...


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Encore une fois, désolée pour le retard. J'avoue, la couverture blanche ne m'inspirait guère et j'ai attendu longtemps avant de le commencer, si bien que le compte à rebours est arrivé à 0 alors que je n'en étais encore qu'au premier tiers.

Mais je voulais vraiment le terminer pour pouvoir le critiquer, parce que... quelle bonne surprise! Je ne m'attendais à rien, on m'a envoyé une demande, j'ai cliqué sans même savoir de quoi il s'agissait, et je suis arrivée sans aucun a priori devant ce livre. Et pourtant, une fois ma lecture commencée, c'est toujours avec un grand plaisir que je reprenais ce compagnon.
Ça aurait pu être très ennuyeux, un gars dont je n'ai jamais entendu parler nous raconte sa vie et ses différentes expériences psychanalytiques. Ma meilleure amie étant elle-même une adepte du psy, et compte tenu du résultat (elle est devenue incapable de penser par elle-même, commençant la moitié de ses phrases par "ma psy dit que..."), je suis très réticente vis-à-vis de ce genre de thérapie.
Mais au vu du parcours de M. Savoye, on se dit qu'il existe des très bons thérapeutes (bien qu'il lui ait fallu presque une vie pour tout rassembler).
Certaines de ses expériences font écho aux miennes, j'ai donc pu très naturellement entrer dans cet intelligent processus de compréhension de ses névroses. Un lourd passé familial qui appuie de tout son poids sur les épaules de la personne, jusqu'à orienter la plupart de ses choix de vie. La délivrance n'est venue que tard, mais le message est positif. On finit par comprendre et peut-être même pardonner.

L'auteur parle à plusieurs reprises de son ancienne difficulté à écrire quelque chose de correct et lisible, ce qui m'a fait sourire car j'ai trouvé le style fort agréable. En commençant, on se sent obligé de finir, même pour moi, la reine de l'abandon.

Une très belle surprise pour ce livre, qui invite le lecteur à réfléchir à sa propre expérience, à chercher en toute intelligence des réponses aux questions qui l'empêchent d'avancer.
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A 27 ans, J.M. Savoye se résume ainsi : échecs à l'examen d'avocature, à l'examen de la vie conjugale, à l'examen de la vie en général ; un état des lieux qui tient en un mot : « l'aquoibonisme ». Que faire ? Se laisser porter, enlisé dans un quotidien gluant de médiocrité ? Savoye ne le supporte pas, il décide d'entamer une analyse afin de comprendre les mécanismes de ce que nous appellerons sa « névrose ». Il est alors amené à explorer un incontournable : la triangulation père-mère-enfant. L'accompagnement successif de quatre spécialistes lui permettra de faire peu à peu la lumière sur l'histoire familiale dont il hérite.
Les lecteurs qui se sont déjà frottés au divan apprécieront la finesse d'un récit sans concession, où il s'agit d'arpenter l'intime en ses recets, ô combien effrayant parfois dans ses remugles. Ils comprendront ce que peut représenter une telle épreuve, longue, parsemée de doutes, de révélations douloureuses, une épreuve chaotique où chaque étape finit par offrir une plus grande lucidité sur soi. Ceux pour qui la psychanalyse relève de « l'étrange » saisiront sans doute mieux la complexité d'un tel processus, qui fait songer à une longue, très longue gestation avant une nouvelle naissance à soi-même.
Autant vous dire que j'ai été happée par ce récit, cela pour plusieurs raisons.
Certaines, tout à fait personnelles, m'ont permise de m'identifier (toute proportion gardée) à la démarche de J.M. Savoye, et de mesurer d'autant mieux la distance « de sécurité » prise avec tout ce qui aurait pu noyer le récit dans la glu pathétique, l'intellect psy, le m'as-tu-lu-moi-j'ai-vécu... Ces écueils évités, le témoignage acquiert une force par sa sincérité juste et lucide.
Je ne pouvais être insensible à la façon dont Savoye s'empare du langage pour s'en faire un allié de taille. Il souligne par là combien nous sommes souvent dans l'ignorance de ce que nous disent les mots sur nous-mêmes. L'espace d'une séance devient le lieu où signifiants et signifiés s'accordent et se désaccordent, où il s'agit de saisir les liens qu'ils tissent afin d'ordonner notre puzzle intérieur. Savoye baigne dans le monde de l'écriture : ses ami(e)s, sa famille, son travail dans l'édition, ces « correspondances » le reliaient à l'écriture alors même qu'il peinait à trouver sa voix/voie. Il s'agissait d'apprivoiser l'alphabet intime, d'en accepter la lecture afin de mieux assumer ses désirs, délesté des filets familiaux.
Philippe Grimbert a été son troisième psychanalyste. Il intervient ponctuellement dans le récit pour souligner les moments importants de l'analyse, se faire l'écho de la démarche de Savoye du point de vue de l'analyste. On comprend ce que la relation entre le patient et son psychiatre a de particulier : transfert ou contre-transfert, peu importent au fond les mots savants qu'on voudra bien poser sur cette relation, si difficile à décrire à qui n'a pas vécu l'expérience. Cette relation investit bien plus que deux personnes, elle convoque à travers elles toutes les figures agissantes, tous les actants d'une vie. Certains voient dans cette collaboration à quatre mains un coup de publicité pour l'éminent écrivain-psychiatre monsieur Grimbert, je me contente quant à moi d'apprécier l'éclairage du spécialiste, qui a eu l'amitié de bien vouloir témoigner, à sa façon, de la progression d'un patient dont le récit est une excellente illustration de ce que peut être une analyse.
Finalement, l'ouvrage constitue pour J.M. Savoye à la fois un aboutissement et une nouvelle vie. Ce titre « Et toujours elle m'écrivait », que je trouvais assez peu attractif à première vue, prend tout son sens à la lecture. Donner du sens. Avancer. Voilà qui résonne à mon oreille, tandis que j'arpente ces jours-ci des pistes enneigées, avec l'idée que nous avons tous un Mont-Blanc à atteindre.
Ah, Masse critique et ses surprises ! Merci donc à Babelio, et longue vie à l'écrivain J.M. Savoye !
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Cher lecteur,

Quand j'ai reçu le mail pour faire partie de la masse critique privilégiée de Babelio pour ce roman, je n'ai pas hésité très longtemps, car j'étais énormément attirée par le titre. D'ailleurs, je dois bien t'avouer qu'à aucun moment je n'ai lu la quatrième de couverture de ce roman.
Le titre m'a directement paru si poétique et j'ai cru me retrouver face un échange épistolaire qui est un genre que généralement j'apprécie beaucoup.
Finalement, ce roman est tout autre que ce que j'ai cru y trouver mais j'avoue que ça ne m'a pas empêché malgré tout de passer un bon moment.
J'ai aimé la façon dont l'auteur se livre à nous et je me suis laissée happée par sa plume et par son histoire. D'autant plus que sans avoir lu la quatrième de couverture, j'étais très curieuse de découvrir le pourquoi du titre.
Il faut savoir que cet ouvrage est écrit à quatre mains et que j'ai aimé retrouver les alternances entre nos deux auteurs et la façon dont Philippe Grimbert s'adresse à Jean-Marc Savoye. On sent une approche assez psychologique et dès fois ça m'a fait un peu peur de ne pas comprendre certains mots, mais jamais ça n'a été le cas.
On s'attache très vite à l'auteur et à son histoire familiale qui au fond pourrait être la nôtre ou celle d'un de nos proches. A certains moments, on se sent très proche de l'auteur et à d'autres on se dit qu'on est carrément occupés de s'immiscer dans sa vie qui ne peut que nous toucher par son vécu.
Tout au long du livre, on n'a qu'une envie, c'est de le voir sortir de toutes ces séances de psychanalyses à un tel point qu'on se met à tourner les pages encore et encore pour découvrir ce qu'il va advenir de tous ces problèmes, mais je ne t'en dirais pas plus, cher lecteur, si tu veux le savoir ce sera à toi de te laisser tenter par ce livre.
J'ai également aimé les quelques références cinématographiques, musicales ou encore psychologiques qu'on peut retrouver tout au fil de ce roman.

Bref, cher lecteur, si tu aimes les histoires familiales et les analyses psychologiques, je ne peux que te conseiller de te laisser tenter par ce roman.

Lien : https://lantredubonheur.word..
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