AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 156 notes
5
16 avis
4
15 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Un one-shot à l'univers recherché, un plaisir de lecture !

J'ai trouvé que ce livre est assez éloigné des autres romans de l'auteur que j'ai pu tester jusqu'ici, surtout parce qu'il ne possède pas l'humour qui était vraiment très présent dans les autres. Ce n'est pas un mauvais point je précise, parce que l'humour on peut totalement passer à coté (comme ça a été mon cas sur Redshirts par exemple).

Nous somme ici vraiment dans un livre d'enquête, le tout dans un univers de science fiction.
Les enfermés m'ont fait penser au premier tome du cycle de Takeshi Kovacs, ou le corps d'une personne peut être "habitée" par un autre ce qui pose toujours plein de complications dans les enquêtes policières.
Après c'est vraiment le principe qui se rapproche, en dehors de ça les deux livres n'ont pas vraiment de points communs.

L'univers est vraiment recherché, à tel point que certaines fois j'avoue que j'ai du relire certains passages parce que je n'avais pas vraiment compris les explications scientifiques, elles n'étaient pas claires dans mon esprit, ce qui m'empêchais de comprendre le moment en question de l'enquête. Mais heureusement quand je parle de "certaines fois" c'est maximum deux, le reste du temps l'intrigue est vraiment bien menée et simple à comprendre.
En fait on est dans une enquête ou on avance de découverte technique en indice, le coté humain est très présent. Par contre il n'y a pas de retournements de situation du genre qui laisse le lecteur sidéré ou nous surprennent de façon brutale, c'est un point que j'ai un peu reproché à la fin, j'aurais aimé être surprise et que ça fasse moins linéaire dans l'ensemble.

J'ai bien aimé les références geek, par exemple le fait qu'on appelle les "transports robots" des Cispés (en référence à star wars), il y a plein de clin d'oeils tout du long qui sont vraiment très sympa !
J'ai aussi adoré le problème de fond du roman : la santé doit-t-elle être d'état ou privée.
C'est un thème qui est très d'actualité en se moment aux USA avec l'Obamacare, et donc il représente un bon sujet sur lequel se pencher, très sérieux. Faut-il laisser les enfermés qui n'ont pas moyen de se payer des transports (humains ou robot) sombrer dans une situation inhumaine en quelque sorte; ou mercantile ou leur esprit deviendrait un produit de consommation, ils seraient assommés de publicité pour se payer une vie .
Cette interrogation est vraiment au centre de l'intrigue ce qui fait de ce livre en plus d'un policier une bonne critique de la société que pourrait devenir notre monde.

Au final si je devais lui trouver un défaut je dirais que ce qui m'a manqué c'était une intrigue policière un peu moins linéaire, bien que ça soit compensé par un monde très recherché, et très poussé qui m'a fait passer un très bon moment !

17/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
Commenter  J’apprécie          40
Après Redshirts, John Scalzi revient avec les Enfermés.
Une curieuse épidémie a touché l'ensemble de la planète sur le modèle de la grippe H5N1. Sur l'ensemble des contaminés, une partie est décédée, une partie s'est retrouvée enfermée dans son propre corps et une dernière partie s'en est sortie indemne mais avec un cerveau modifié.
Pour remédier à cette maladie, la symbiose homme/machine a été avancée et de véritables ordinateurs sont interfacés avec les cerveaux. Mais un monde bouleversé n'en reste pas moins un monde soumis au monde des affaires !

En partant d'un postulat de base assez simple, l'auteur met en place un véritable univers où la technologie et l'homme s'entremêlent de façon très proche. A tel point qu'il en vient à questionner nos relations aux objets connectés et les faiblesses qu'ils créent dans notre vie.

Un récit de très bonne science-fiction, mêlé à une bonne enquête policière, accessible et touchant.
Commenter  J’apprécie          40
Quelle imagination! Un virus qui se répend comme une trainée de poudre à travers le mondre et qui change radicalement la société! John Scalzi est-il un auteur de science-fiction ou un visionnaire?

Le roman se situe bien des années après le début de l'infection. Pas d'hystérie collective ou de peur du virus (ça serait trop banal), le monde vit avec. La société se divise en 3 groupes: les enfermés, prisonniers de leur corps mais libre d'évoluer dans un monde virtuel ou de prendre les commandes par l'esprits d'un robot humanoïde, les intégrateurs pouvant mettre leur corps à disposition des premiers et ceux que la maladie n'a pas transformés.

C'est dans ce monde nouveau que l'on suit un enquête du FBI passionnante mené par l'agent Shane, un enfermé et l'agent Vann, ancienne intégrateur. Beaucoup de belles trouvailles dans ce roman autour de ce nouveau monde. Pouvoir prendre possession d'un robot au 4 coins du pays est pratique pour mener l'enquête, autant que de ne pas pouvoir mourir en cas d'accident. Sur fond de tension sociale et économique, l'intrigue est bien tissée.

Commenter  J’apprécie          30
Coup de coeur pour cet ouvrage.

Gros point fort : la maladie n'est pas au centre du récit, elle fait partie du quotidien des protagonistes et constitue la toile de fond subtile d'une enquête qui déménage, servie par des dialogues punchy et des inventions passionnantes.

Ainsi, le lecteur découvre le principe des enfermés, des cispés et les mutations sociétales liées à cette pandémie au fur et à mesure qu'il fait connaissance avec le héros. le genre de développement intelligent, qui change des textes-paquets qui exposent la situation avant d'entrer dans le vif du sujet. L'auteur distille avec brio et intelligence ces informations et dresse le portrait d'une société où santé, opinion et intérêts privés mettent à mal l'intégrité d'une frange de la population.

Une réussite que je n'ai pas réussi à lâcher avant d'avoir le fin mot de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          30
Le monde n'est plus comme on le connaît. Une terrible maladie a modifié une partie de la population. Pas de zombies, mais des personnes enfermées dans leur corps. Elles doivent utiliser le corps d'un robot ou d'une autre personne pour se déplacer.

Un meurtre est à déplore dans cette nouvelle communauté. Notre héros, lui aussi "Haden", mène l'enquête.

Un mélange SF-policier très intéressant et intelligent. La question de la population handicapée est abordée ici à travers cette histoire. Comment les intégrer, comment ne pas les voir différent...
Lien : http://blondes-and-litterair..
Commenter  J’apprécie          30
D'un abord assez facile et léger à la limite de l'ironie "Scalzi" soulève cependant bien des questions intéressantes. de plus après le COVID sa vision d'une épidémie résonne avec une grande actualité, à tel point que dans la nouvelle "Libération - Une histoire orale du syndrome d'enfermement" qui clôt le roman on a vraiment l'impression au moins pendant les 20 premières pages que c'est de cela qu'il parle . d'ailleurs le roman lui même commence ainsi : "Le syndrome de Haden est le nom donné à un ensemble de conditions médicales, physiques et mentales à long terme initialement propagées par la Grande Grippe, la pandémie mondiale de type grippal qui a causé la mort de plus de quatre cents millions de personnes à travers le monde". Les effets de cette maladie sont différents dans leur deuxième stade. Voici la deuxième phrase :Les décès sont survenus soit en raison des premiers symptômes, similaires à ceux d'une grippe, soit au cours du deuxième stade, qui impliquait une inflammation du cerveau et de la colonne vertébrale similaire à la méningite, ou encore en raison de complications survenant au troisième stade de la maladie, qui entraînaient généralement une paralysie totale du système nerveux volontaire, entraînant un « effet de verrouillage »; Les gens restant absolument paralysés mais tout à fait conscients dans leur corps.

Sur ce vient se greffer une histoire policière avec enquête. La SF policière état ,je le dis juste au passage un genre qui m'a toujours beaucoup plu.
L'histoire est racontée à la première personne par "Chris Shane" le détective du FBI chargé des affaires impliquant les Hadens et Haden lui-même. Cela commence par un meurtre très particulier car le suspect est un soi-disant intégrateur. Il s'agit d'un type de personne très rare car il a été atteint du syndrome de Haden mais au lieu d'être enfermé à l'intérieur, la conséquence est qu'il peut héberger la conscience d'une autre personne.
Ce choix permet à l'auteur d'introduire d'emblée le lecteur dans le monde complexe du Haden, constitué de corps immobilisés et d'esprits libres de se déplacer n'importe où grâce aux réseaux de neurones. L'auteur réussit à mêler les informations sur le scénario qu'il a imaginé avec la conduite de l'enquête (qui m'a parue quand même un peu légère).
L'exploration des conséquences du syndrome de Haden et la culture développée parmi les personnes touchées sont ce qui, à mon avis, rend fait de ce roman une réussite.
Le style employé donne le sentiment que l'on lit un classique de années 50 de science-fiction actualisée sur les thèmes de la réalité virtuelle, de la mise en ligne numérique, avec un oeil sur les politiques liées aux nouvelles technologies.
A noter : John Scalzi a évité de définir le sexe de Chris (la langue anglaise a une neutralité qui le permet), élément important pour comprendre comment son identité est influencée par le fait qu'il se déplace physiquement à travers le monde à l'aide de divers robots. Pour cette raison, le livre audio américain est sorti en deux versions : une lue par l'acteur Wil Wheaton et une lue par l'actrice Amber Benson.

Commenter  J’apprécie          20
John Scalzi, auteur de romans plus que prolifique (d'après la couverture du livre, il a signé un contrat sur 10 ans avec une maison d'édition qui l'engage sur 13 romans...), réalise avec "Les enfermés" un superbe roman hybride.

C'est du Thriller ça, non? Il y a du sang, une victime, un canapé poussé par la fenêtre de la chambre d'un hôtel. Il y a Chris Shane, fils d'un riche magnat de l'immobilier, toute nouvelle recrue du FBI qui mène ici sa première enquête. Il y a Leslie Vann, partenaire de Chris Shane au FBI, qui boit, qui fume... Il y a donc un corps, un mystère, un enquêteur endommagé...

Mais il y a aussi un monde imaginé par l'auteur, qui colore son roman d'une teinte purement SF. Chris Shane est un "Haden". Pour faire simple, les Hadens sont atteints d'un virus (une forme particulière de grippe) qui les prive de l'usage de leur corps. Chris Shane utilise donc un androïde qui abrite son esprit, pour évoluer dans le monde qui l'entoure. Sa partenaire Leslie Vann est une ancienne "intégratrice", son cerveau a été modifié suffisamment pour être en mesure de créer un réseau neuronal avec un Haden, afin que celui-ci puisse utiliser son corps plutôt qu'un androïde. La construction de ce monde futuriste est franchement réussie: tout paraît plausible. Je me suis très rapidement familiarisé avec ce contexte, l'auteur jouant avec notre imaginaire sans jamais tombé dans le grotesque.
Autre point fort du roman, la critique sociale sous-jacente. Il est questions du traitement du handicap, de troubles civils, d'oppression des minorités et du danger que représente certaines grandes entreprises avides de pouvoir et de gain.

Mais finalement, ce qui m'a le plus impressionné, c'est la création d'une véritable culture néo-technologique. Au lieu d'envisager un destin post-apocalyptique avec cette méchante grippe, Scalzi imagine une nouvelle société qui intègre les Hadens. Les Hadens ont créé un monde virtuel appelé "l'Agora" où ils peuvent interagir les uns avec les autres, à tel point que certains Hadens, qui ont contracté le virus étant nourrisson, sont plus à l'aise dans ce monde virtuel que dans la réalité.

Ce roman m'a franchement enthousiasmé pour les deux facettes qu'il présente: tantôt SF, tantôt Thriller. Un vrai divertissement donc.
Lien : http://quelquepartentrelesli..
Commenter  J’apprécie          20
Il y a vingt-cinq ans, un virus extrèmement complexe et contagieux est apparu. S'il plonge la plupart des malades dans un état grippal, un nombre infimes de victimes devient prisonnier de son corps, incapable de le contrôler et de communiquer. Aujourd'hui, ces « enfermés » disposent d'androÏdes, entres autres, pour évoluer comme un être normal, via une interface neuronale. Chris Shane en fait partie. Agent du FBI depuis peu, sa première enquête ne sera pas des plus simples. C'est un « enfermé » qui a commis le meurtre.

Avec Les Enfermés, John Scalzi change de registre. On lui connaissait sa série sur le Vieil Homme et La Guerre, Redshirts, Impresario du Troisième Type ou Deus In Machina. A chaque fois, l'humour, voire la parodie étaient présents. Ici, c'est rarement le cas. A priori, on se trouve devant une enquête policière banale. Un duo d'agents du FBI, le vétéran ayant mauvais caractère, tandis que le nouveau découvre le métier. Des poursuites, une investigation… Un roman très commun et John Scalzi s'en amuse, car tout le sel de ce roman se trouve ailleurs.
On pourrait penser au film Clones, avec Bruce Willis, mais John Scalzi pousse la réflexion beaucoup plus loin.

Les Enfermés parlent d'handicap et de liberté. Les victimes du syndrome d'Haden (du nom d'une des victimes) sont privés de leurs corps. Ils ont alors plusieurs choix. Soit rester sur un lit et communiquer via une interface. Emprunter un corps d'androïde pour évoluer librement ou évoluer dans le corps d'un être humain (qu'on appelle alors un intégrateur). L'auteur explique de façon simple et détaillée les possibilités et les limites de ces choix, mais il pousse la logique de la maladie et des solutions jusqu'au bout. Comment gérer, ressentir son corps quand on ne le contrôle plus ? Comment choisir un corps ou un humain d'emprunt ? Peut-on dépasser les limites ? A l'opposé du robot, le cispé (la dénomination de l'androïde) n'a pas de capacité extraordinaire, il se rapproche d'un humain. D'où la dénomination Cispé (C6-PO : Starwars). Quant à l'intégrateur, on peut choisir celui du sexe de son choix. Voilà un autre point intéressant. Chris Shane est le personnage principal mais jamais, on ne saura véritablement son sexe, ni se préférences. Si j'ai mon idée, elle se base sur un mince indice. Saurez-vous trouver de quel sexe est Chris Shane ?
L'auteur n'arrête pas sa réflexion sur ces points. Il montre aussi que ces handicapés peuvent être le jouet du milieu financier. Il fait d'ailleurs un parallèle avec la nation indienne.
L'autre surprise de ce roman, c'est la deuxième partie. Intitulée Libération : Une Histoire Orale du Syndrome d'Haden, le lecteur ne doit pas passer à côté. Il raconte, sous forme de dialogues, toute l'évolution de la maladie. Ca pourrait être pompeux, verbeux… Scientifique et médical, mais c'est simplement expliqué et logiquement démontré. A ne pas manquer !

Sous couvert d'un roman policier, John Scalzi écrit un roman sur les libertés, qu'elles soient physiques, morales ou sociales. On suit avec plaisir ce héros/héroïne, qui victime de sa condition, doit aller au-delà des perceptions pour arriver à ses fins.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
Commenter  J’apprécie          20
Je suis tellement bluffée par ce bouquin!
Vraiment, si vous aimez tout ce qui touche au transhumanisme, vous êtes au bon endroit.
Si vous avez passé un bon moment avec Altered Carbon, vous êtes au bon endroit.
Si vous aimez les lectures qui font réfléchir, VOUS ÊTES AU BON ENDROIT!

Il y a tellement de choses à dire sur ce livre, ce n'est pas le plus funky mais il y à tellement matière à réfléchir, c'est dense, tout en étant clairement exposé et hyper ludique!
Le ton de l'auteur est plus sérieux que d'habitude, tout en gardant ce petit côté piquant qui me plait tant.

Ce que j'ai aimé le plus?
Le fait qu'ici le transhumanisme ne soit pas déployé comme un outil militaire pour créer des surhumains, donner de la super force ou améliorer les gens.
Ici la démarche se pose comme une manière d'aider les personnes handicapées par le "Syndrome d'Haden", les fameux "Enfermés".

Le contexte très précis; le fait que les "Hadens" vivent dans un espace virtuel qui leur est dédié, ou puissent contrôler des Androids à distance, pose les bases d'une tonne de réflexions hyper poussées sur ces sujets.
Les thématiques sont tellement nombreuses, passant par l'éthique, la technologie, , les lobbys, la différence... Et ce n'est que la pointe de l'Iceberg.

Rien n'est laissé au hasard, tout est terriblement pertinent.

Le livre se découpe en deux parties.

La première, 25 ans après la pandémie, suit Chris Shane lui-même "Haden" se retrouve embarqué dans une enquête de haut vol dans un climat politique et social très tendu concernant l'avenir des "Enfermés"!

La deuxième, très courte, prend des allures de documentaire, avec des interviews de médecins, de journalistes et victimes de la pandémie, exposants les problématiques rencontrées, la découverte et la recherche autour du Syndrome d'Haden...

En bref: Lisez ce livre, j'ai besoin d'en parler!
Dès que je l'aurais digéré, je me jette sur la suite!
Ce livre est incroyable d'anticipation concernant une potentielle pandémie mondiale, mon cerveau a fait 🤯 en le lisant.
Commenter  J’apprécie          10
Je l'ai fait !
Après des années de procrastination, de "ouais pourquoi pas" classés sans suite, de "cette année, c'est la bonne", je peux enfin le dire : en 2022, j'ai lu mon premier John Scalzi ! Alors ? L'attente valait-elle cette pression insurmontable et ces souffrances sans fin ?

Posons tout d'abord les bases : j'ai un rapport très particulier avec le cyberpunk. Si j'en apprécie généralement les thématiques de la dystopie, des IA, du transhumanisme et de la lutte contre le Grand Capital, si j'aime les ambiances sombres, poisseuses et les personnages désespérés, je n'ai encore jamais trouvé LE bouquin cyberpunk qui m'embarquera totalement… et ce ne sera pas encore celui-ci, malgré d'évidentes qualités.

Deux problèmes se posent à moi pour pleinement me convaincre : un léger manque de profondeur dans les thématiques abordées, qui auraient mérité une exploration plus poussée, et une trame somme toute très classique, les chapitres du roman de Scalzi restant… enfermés dans les codes du genre. On retrouve ainsi l'enquête aux multiples tiroirs qui révèle rapidement un complot capitaliste multinational, les personnages cyniques typiques du genre… Tout y est, absolument tout. C'est parfaitement maîtrisé, mais ça reste très (trop ?) classique.

Pour autant, il faut relever un certain nombre de qualités, et pas des moindres ! On le disait plus haut : les thématiques abordées sont passionnantes, notamment dans leur exploration du rapport au corps, de la définition de ce qu'est l'humain, dans la caractérisation des personnages. Scalzi profite du livre pour poser un certain nombre de questions éthiques, sociales, sociétales… Pour le fun, Scalzi s'amuse assez discrètement avec la question du genre, en ne définissant jamais le genre de l'agent Shane, protagoniste principal de l'histoire enfermé dans un cispé.
Nous pouvons également citer la qualité d'écriture de Scalzi, capable de donner à son roman une agréable dimension de page turner, parfaitement aidée par les excellents dialogues. Les pages s'enchaînent aussi vite que les cadavres s'empilent et les dollars s'accumulent, et l'on prend un immense plaisir à suivre cette sympathique enquête de série B.

En bref, une enquête cyberpunk distrayante, dynamique, avec de chouettes thématiques, mais qui a manqué du petit truc en plus pour complètement m'embarquer.

J'ai aimé :
- Page turner
- Certaines thématiques abordées
- Les excellents dialogues
- Personnage principal non genré, et on s'en fout !

J'ai moins aimé :
- Manque un peu de profondeur
- Très classique
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (332) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4895 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}