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4,08

sur 1085 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
N'en déplaise aux chroniqueurs de l'émission « Le masque et la plume », l'on peut avoir du respect pour le travail d'un auteur et, pour autant, trouver son dernier né d'un ennui mortel.

Ce fut le cas, en ce qui me concerne, pour ce roman.

J'ai trouvé la plume assez désincarnée, presque froide, et distante et j'ai eu parfois eu la sensation d'être face à un problème de traduction (des phrases ou des morceaux de phrases très « académiques », sans style).

L'histoire est intéressante et le propos digne d'intérêt, mais je n'ai ressenti aucune chaleur dans les relations nouées entre les personnages, aucun lien véritable.

C'est triste, gris et monotone.

Je suis allée au bout de cette lecture, que j'avais pourtant failli abandonner, mais je suis heureuse de l'avoir (enfin!!!) terminée!

Bref, sans l'avoir détesté (n'exagérons rien), je n'ai pas aimé ce livre.
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Je viens d'en terminer avec « La petite fille », et l'ennui qui m'a accompagné au début, ne m'a quitté que quelques pages, arrivée presque à la fin. Et finalement, le dénouement ne me plaît même pas. La politique de l'Allemagne ne m'attire pas et je ne m'attendais pas à trouver ça dans cette lecture. Très déçue.
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Le synopsis est très intéressant (mais entièrement écrit sur la quatrième de couverture !). Par contre, le style est très fade, ce qui diminue énormément le plaisir de la lecture.
De plus, au moment de la rencontre amoureuse, le livre semble s'adresser à des lecteurs qui connaissent très bien les différences entre les littérature d'Allemagne de l'Ouest et d'Allemagne de l'Est, ce qui n'est pas mon cas…
Je n'avais pas lu de roman de Bernhard Schlink depuis « Le liseur » mais dans mes souvenirs, le style était beaucoup plus intéressant et l'histoire d'amour, beaucoup plus intrigante que dans celui-ci.
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J'ai malheureusement trouvé ce livre extrêmement laborieux dans son écriture et /ou sa traduction.
Une intrigue mal ficelée ou se glissent des informations sociologiques sur l'ex Allemagne de l'est et ses nouveaux fachos .
Dommage mais c'est vieillot et pas intéressant.
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J'ai lu le dernier roman de Bernhard Schlink aux éditions Gallimard. Vous savez l'auteur de ce roman à succès dont il a d'ailleurs été tiré un film, “Le liseur” ?

Autant j'avais aimé “Le liseur” qui était pourtant un sujet fort et sensible, autant cette fois, je n'ai pas su apprécier La petite fille. le style de Bernhard Schlink, assez particulier au demeurant parce qu'assez lent notamment, m'a cette fois dérangée au point de ne pouvoir apprécier l'intrigue de ce dernier roman.

Kaspar, sexagénaire berlinois, est un tranquille libraire. Lorsque Birgit son épouse décède, le passé ressurgit. Kaspar découvre qu'en 1965 au moment de s'enfuir de la RDA, Birgit a laissé une enfant dont elle n'a jamais parlé. le vieil homme décide de retrouver cette enfant maintenant femme et elle-même mère d'une adolescente, Sigrun.
Il ne sait pas alors qu'il va être confronté au néo-nazisme et devoir déjouer tous les préjugés et le fanatisme pour découvrir la vraie Sigrun.

Là où il y aurait dû y avoir une belle rencontre entre un homme et celles auraient pu être sa fille et sa petite-fille, je n'ai trouvé qu'un compte-rendu froid et détaché. le développement de l'intrigue est plat, sans relief alors que les situations décrites qui sont de l'ordre de la relation humaine, de l'amour d'un homme pour des êtres qui auraient pu être les siens.

Si le roman a pour intérêt de décrire les années noires de l'Allemagne divisée, les années du mur de Berlin, les impacts sur la politique allemande contemporaine, la montée de l'extrême droite, cette image qui nous est livrée froide et grisâtre. Peut-être parce que l'on est dans un roman et que l'on s'attend à autre chose de plus dynamique. Ici pèse comme une espèce de chape de plomb, comme un documentaire dont la voix off finit par vous perdre en route. Là où le sujet et la période historique choisie sont excellents, le style littéraire de ce roman ne m'a pas convaincu et je n'ai donc pas su apprécier ce roman.

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Je suis très gêné, vu le nombre de commentaires positifs… mais je dois dire que je n'ai pas accroché à cette histoire.
Deux remarques :
1) j'ai voulu la lire en allemand, et je ne suis pas vraiment bilingue donc les mots allemands ne font pas vibrer les mêmes cordes que leurs équivalents français (c'est pourquoi je ne lis de poésie qu'en français, car la poésie repose sur le pouvoir évocateur des mots).
2) les questions de RDA, de réunification ne sont pas des découvertes pour moi. J'ai beaucoup voyagé en Allemagne (ouest) à partir de 1969. J'ai aussi voyagé en Tchécoslovaquie entre 1970 et 1987, en Hongrie en 1972, 75, 89. J'y ai rencontré de jeunes Allemands de l'Est, dont certains en uniforme des FDJ. J'y ai aussi rencontré en 1975 une jeune Est-Berlinoise et son frère, qui ont fui en 1986 de façon rocambolesque. Je les ai revus à Berlin en 2007, devenus écologistes radicaux, résolument opposés aux gouvernements des PECO, composés selon eux des mêmes personnes qu'à l'époque communiste. Après cette rencontre nous avons échangé un peu par mail et Hani compris qu'ils étaient devenus aussi négationnistes, révisionnistes et convaincus que l'Allemagne avait été victime d'une conspiration anti-allemande. Aujourd'hui l'extrême-droite est forte dans l'ex-RDA ; l'embrigadement des jeunes par la SED a produit sur le long-terme le contraire de ce qu'elle visait… ou prétendait viser.

Alors que reproché-je à Schlink ? Eh bien beaucoup d'invraisemblances. Cette femme qui abandonne sa famille avec trop peu d'émotion. Cet homme qui rentre du boulot tous les soirs pour nettoyer les vomissures répandues dans l'appartement par son épouse alcoolique sans rien dire… et des situations (les jeunes d'Est et Ouest qui se regroupent spontanément pour parler littérature…je n'y crois pas) ou personnages caricaturaux.
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J'avoue mon incompréhension totale devant les louanges autour de ce livre, que je qualifie davantage d'écriture que de littérature tant il m'est apparu pauvre dans son style voire bâclé. Il y a sans doute un problème de traduction par endroits, mais stylistiquement il n'y a aucun relief dans la narration qui paraît par moments relever d'un amateur. Les personnages sont finalement à peine esquissés et pour le coup ils paraissent presque tous antipathiques dans cette histoire simpliste qui a du mal à se choisir un vrai sujet. Une énorme déception!
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La femme bien-aimée du narrateur étant décédée, il découvre dans ses papiers qu'elle lui a caché avoir abandonné une fille à la naissance pour le suivre plus aisément de RDA en RFA. Voilà de quoi redynamiser notre veuf éploré. Il se trouve une belle fille néo-nazi et une arrière-petite-fille qui ne l'est pas moins, nationaliste à fond, révisionniste. Mais qu‘importe, se dit-il dans sa grande magnanimité, quand l'amour est là ?

L'idée est plutôt bonne : description des milieux d'extrême droite allemands, des antagonismes persistants entre Allemagne de l'Est et de l'Ouest, questionnement sur : peut-on aimer quelqu'une envers et contre tout, malgré ses abominables opinions,… Mais je dois dire que malheureusement, cette histoire est complètement incohérente.

Une semaine après avoir fait le connaissance de cette nouvelle « descendance » qui ne demande pas la moindre preuve de cette filiation, Kaspar aligne un chèque de milliers d'euros au titre de l'héritage (ah bon, ils n'ont pas de notaires et de fisc en Allemagne). Et en retour ses parents lui confient la jeune fille pour les vacances : oui, une très mignonne jeune fille de 14 ans confiée à un parfait inconnu septuagénaire... Et il se trouve que c'est une jeune fille parfaite : belle, charmante, intelligente, affectueuse, d'une grande maturité et formidablement ouverte d'esprit (ce qui cadre quand même assez mal avec le sujet). Et j'oubliais, un génie du piano. Enfin, beaucoup plus tard les banques allemandes semblent ainsi faites que quand la petite-fille fuit en Australie en lui ayant volé sa carte bleue, la chère enfant, il peut suivre ses dépenses à distance, mais oui, il sait qu'elle a acheté un robot de cuisine ou des partitions. Ouf, il est rassuré !

Bref, il y a une certaine contradiction à vouloir ancrer son histoire dans le monde et se ficher aussi totalement de la vraisemblance.
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On connaît l‘intrigue : elle a été dévoilée par la critique.
Les deux premières parties : un homme vieillissant retrouve en rentrant chez lui sa femme morte (accidentellement?) dans la baignoire. Après cela plus ou moins aiguillonné par les demandes d‘ un éditeur, il se met à la recherche du roman qui était sans doute la „grande histoire“ de sa femme. Projet dont il connaissait l‘existence non le contenu. La complexité des rapports de couple est, sans lourdeur, exposée et comme un cadre contraignant dont il serait impossible de se libérer, sont largement évoquées les difficiles relations non seulement entre l‘ex-RDA et l‘ex-RFA mais aussi ce qui en subsiste au sein de l‘Allemagne réunifiée.
Ensuite ça tourne mal : le protagoniste central apprend que sa défunte épouse a eu une fille qu'elle a abandonnée avant que de fuir la RDA avec son aide. Il se met à la recherche de celle-ci, la retrouve étonnamment facilement, mère d‘une adolescente, qui le considère d'emblée de manière surprenante comme son grand-père. le tout dans un milieu néo-nazi : a la fois traditionaliste , et écolo-païen. A la suite d‘une tractation sentimentalo-financière, il obtient que „la petite-fille“ passe chez lui plusieurs semaines de vacances par an. Et là débute une relation totalement invraisemblable qui devrait aboutir à dégager l‘adolescente des „mauvaises idées“. Ça sonne non seulement totalement faux mais ça tourne, pour ceux qui n‘auraient pas les idées claires, à la leçon de morale, vaguement militante sur „le racisme c‘est mal“, „la tolérance et l‘ouverture d‘esprit c‘est bien“. Et le roman y perd toute subtilité mais aussi tout intérêt historique.
Je mettrais un bémol : il m‘est difficile de savoir comment ce livre peut être reçu par des allemands.
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