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Citations sur Le sumo qui ne pouvait pas grossir (246)

Car il faut vous préciser qu'à l'époque, je souffrais d'allergie. J'étais devenu intolérant à la terre entière. Y compris à moi. Un sujet captivant pour la médecine si elle s'était penchée sur mon cas : je faisais de l'allergie universelle. Rien ne m'attirait, tout me répugnait, vivre me provoquait des démangeaisons, respirer mettait mes nerfs en pelote, regarder alentour me poussait à m'éclater la cervelle contre les murs, observer les humains me filait la nausée, subir leur conversation couvrait ma peau d'eczéma, approcher leur laideur me secouait de frissons, les fréquenter m'ôtait le souffle ; quant à les toucher, à cette seule idée, je pouvais m'évanouir.
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Si j’avais une certitude, c’était que je n’irais jamais voir un match de sumo, le sommet de ce que je haïssais au Japon, le pic du ringard, le Fuji-Yama de l’horreur.
- Des tas de lard de deux cents kilos en chignon, quasi nus, un string de soie dans le cul, qui s’agitent sur une piste en cercle, merci ! Suffit pas de me glisser une invitation, faudrait me payer pour que j’aille voir des sacs de graisse se foutre sur la gueule.
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Si ce que tu dis n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi. (p.76)



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Ce que l'on refoule pèse plus lourd que ce que l'on explore
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- On n’a pas besoin de religion pour vivre.
- De religion peut-être, mais de spiritualité, si.
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"_C'est une maladie, d'être optimiste ?
_Non. C'est une maladie de l'être trop."
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Tokyo, quatre heures du matin… Peut-être le seul moment où la vie humaine s’offrait un répit, où la ville de goudron, de pierre, de béton dont les échangeurs routiers s’étageaient et s’enroulaient telles des lianes, redevenaient une forêt où les animaux allaient boire, se nourrir. Rats et corbeaux fonçaient sur les détritus, les rats lâchant les entrailles de la terre, caves, tuyaux, parkings, gaines, pour s’aventurer dans les rues désertes, les corbeaux abandonnant leurs perchoirs, tours, antennes, piliers électriques, pour déchiqueter de leur bec puissant les corps organiques en décomposition.
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Ensuite, je travaillais le satori, l'intuition, cette façon de se vider de son ego et d'épouser l'habileté technique. Quand l'arbitre donne le signal du départ avec son éventail, on n'a plus le temps de penser, il faut que ce soit le corps qui pense.
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Si ce que tu dis n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi.
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- Sur beaucoup de sujets, cher gros tas de muscles à minuscule cervelle, les filles sont tenues de réfléchir pour deux.
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