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Citations sur Milarepa (115)

il désira la paix comme la soif désire l'eau
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(postface)
- Toutes les religions nous apprennent à vivre !
- A vivre et à mourir. parfois seulement à mourir, d'ailleurs... La force du bouddhisme tient en sa faiblesse relative : il n'offre pas l'image d'une institution puissante, rigoriste, dogmatique. il n'a pas provoqué d'Inquisition, ni de massacre à la Saint-Barthélemy ; il ne nous envoie pas des terroristes qui se font sauter sur les places des marchés ou enfoncent les tours de New-York. Une tempérance, une modération baigne le bouddhisme. Il se tient à l'écart des deux maux qui endommagent notre civilisation : le mercantilisme et la fanatisme. Contre ceux qui confondent être et avoir, qui assimilent bonheur et possession, qui deviennent agressifs à force d'être frustrés, il oppose une existence mesurée où l'on s'habitue à se connaître, à se maîtriser et à respecter ce qui nous entoure; Contre ceux qui tombent dans le fanatisme par refus de douter, contre ceux qui recourent à la fureur pure afin que l'univers cesse de contredire leurs illusions, il fournit une sagesse souriante, ouverte, tolérante, où l'on s'initie à vivre en harmonie avec les autres. Dans ce monde qui s'affole, s'angoisse et se déchire, le bouddhisme nous indique une forme incroyable de résistance : la sérénité.
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(postface)
- Comment expliquez-vous la notable progression du bouddhisme, cette pensée d'Orient, en Occident ?
- En Occident, aujourd'hui, la science t la technique triomphent mais la sagesse périclite. Comment vivre ? Comment être heureux ? Les grandes idéologies qui entendaient faire le bonheur de l'humanité se sont effondrées, ainsi que les utopies politiques ; simultanément, les religions traditionnelles ont pâli. Le bouddhisme comble donc un vide. Il dessine une quête personnelle pour l'individu déboussolé. Il alloue le bonheur ici-bas, pas dans l'au-delà, un bonheur durable, même s'il passe par une ascèse et des épreuves. Peut-être parce que beaucoup d'Occidentaux dotés d'un certain confort matériel n'ont plus à se battre pour survivre, ils doivent apprendre à vivre.
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(postface)
- N'êtes vous pas gêné par ce supermarché des religions où chacun achète ce qui lui convient ?
- Nous vivons une époque passionnante où, enfin, chaque religion est remise à sa place : une proposition parmi d'autres. Dans le passé, on naissait chrétien, musulman, bouddhiste, sans jamais revenir en arrière ni s'interroger sur le bien-fondé de la spiritualité dont on héritait : la religion dans laquelle l'homme voyait le jour semblait naturelle constitutive de son identité. Lorsqu'un individu se convertissait -phénomène très rare -, c'était soit sous la pression d'événements impérieux, soit par un choix intime qui lui était ensuite toujours reproché et qui le rendait fragile aux yeux de ses contemporains. Aujourd'hui, la condition de l'homme est différente : il débarque dans un monde multi religieux ainsi qu'athée, il rencontre plusieurs courants de pensée différents. Le bouddhisme tibétain, plus particulièrement contraint à l'exode que d'autres courants, se glisse en Occident comme une alternative aux monothéismes en place. La modernité, c'est que la religion apparaît comme un choix, plus comme une nécessité.
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Crève, Svastika le serpent, Svastika le poison, mords-toi la langue et étouffe de ton venin. Enfle ! Eclate ! De l'air ! Du large ! Tu n'es qu'un glaviot de crapaud, un postillon de libellule, une pustule d'orgelet, une sueur de pisse ! Tu n'es qu'une merde que tu as chiée toi-même, une merde à face humaine, une merde à face de cul, une merde stérile, sans mouches ni vers, une merde inutile, une merde que j'emmerde !
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Et le Grand Lama me délivra son ultime enseignement. Je crus le comprendre, mais la suite de ma vie me montra que je n'en avais perçu que le bruit, que les mots; seule ma mémoire l'avait pris en charge, pas mon âme.
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Je découvrais que je n'étais pas seul lorsque j'étais tout seul; ma solitude se peuplait de démons, de pulsions, de souvenirs, de désirs; cela grouillait de partout; j'avais envie de bouger, de me lever, de partir, de m'enfuir de moi-même; j'étais un roi constamment en lutte contre des soulèvements et des émeutes, un roi fragile, menacé. Parfois, la paix me gagnait, une aube silencieuse dans ma nuit.
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J'avoue que je ne savais pas si ma réponse était idiote ou très profonde. D'ailleurs, plus j'avance en âge, plus la frontière entre l'extrême bêtise et la grande intelligence s'estompe. Comme celle du rêve et du réel.
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Tu es l'homme par lequel tout arriva, le caillou sur lequel on trébuche au début du chemin..
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Ce qui fait pleurer, c'est la pensée que toutes les créatures peuvent être Bouddhas, qu'elles ne le savent pas et meurent dans la douleur, sans idéal.
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