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Citations sur Milarepa (115)

Milarepa enseigna la sagesse aux hommes à partir du néant.
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Rien n'est permanent en ce monde ; tout est frappé d’éphémère.
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Dans ses sanglots, ce soir-là, je découvris que j'étais pauvre.
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J'avais saisi que répéter des formules n'est rien : seul l'effort produit des bénéfices. J'avais saisi que le bien demande plus de volonté que le mal. J'avais saisi aussi que mon corps est un navire fragile : si je le charge de crimes, il sombre; si je l'allége en pratiquant le détachement, la générosité, l'oubli de moi, il me mène à bon port. J'avais enfin saisi qu'auparavant je n'étais pas un homme, mais seulement un deux-pattes, faiblement poilu et doté d'un langage articulé; l'humanité m'apparaissait au bout de la route. Elle était loin, une cible. Parviendrais-je jamais à devenir un homme?
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Plus je craignais la mort, plus je haïssais Milarepa. Leurs pensées s'associaient. L'homme de coton avait su se détacher, lui, de tout ce que je ne voulais pas quitter. Sans doute apparaissait-il misérable aux yeux des riches, laid aux yeux des jeunes filles, faible aux yeux des forts, mais je savais, moi, qu'avec ses os saillants sous sa peau de cire, il était profondément heureux, lui, homme de coton qui ne tenait à rien, pas même à l'étoffe trouée qui aurait pu dissimuler son sexe -car on me rapportait qu'il se promenait entièrement nu. Vert et nu...
Vert et nu... dans ma tombe. Et pourtant, je savais, moi, que le vrai vivant était Milarepa, et que ce serait moi le vrai mort.
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C'est ainsi que, parvenu à l'âge de quatre-vingt-quatre ans, le quatorzième jour du dernier mois de l'hiver du Lièvre de Bois, sous la huitième constellation lunaire, au lever du soleil, en mille cent quinze de notre calendrier, le maître Mila L'Eclat de de Diamant, Vajra Rieur, montra les signes de la mort.
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La mort était un rapt. […] La mort qui attendait de me détrousser, tranquille, sûre d’elle, inéluctable, cette voleuse masquée, entrée depuis longtemps dans la maison de ma vie et qui, sournoise, attendait son heure.
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Je suis heureux comme je ne l’ai jamais été. J’ai appris à m’éloigner de moi, à ressentir la vacuité des choses et à prier pour le destin des autres créatures.
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Puis il prit une allumette, la frotta, l'étincelle jaillit. Il brandit l'allumette devant moi.
- Moi, je ne crois qu'à la science. La physique, la chimie suffisent à tout expliquer. Ainsi, dis-moi d'où vient la flamme ?
Il me narguait, c'était évident.
Je saisis l'allumette et soufflai la flamme.
- Voilà. Si tu me dis maintenant où est allée la flamme, je te dirai d'où elle vient.
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"Un esprit qui saurait se contenter, limiter son désir de rencontre, cet esprit-là serait un maître."
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