Milarepa

Grâce à cette lecture de moins d'une heure, j'ai découvert un conte philosophique du bouddhisme tibétain. Dans ce premier roman du Cycle de l'invisible, comme dans les 7 suivants, Eric-Emmanuel Schmitt nous embarque dans le parcours initiatique d'un personnage amené à connaître une spiritualité.

On vit l'histoire à travers Simon, Svastika et Milarepa. le "je" change au long du récit de manière naturelle, les identités se perdent, le rêve et la réalité se mélangent.

Ce conte me laisse une douce impression.

Un livre très court d'Eric-Emmanuel Schmitt, que j'ai a priori un peu moins aimé que les autres tomes du cycle de l'invisible.
Ceci dit, je pense qu'il va me marquer, de par la puissance de ce qu'il livre.
N'y est pas étranger également le fait que je sois en ce moment dans une phase de yoga intensif, et de remise en question à la suite d'un bouleversement de ma vie. Je pense que ce que j'ai trouvé dans ce livre va m'aider à traverser cette zone de turbulences.

Milarepa/Eric Emmanuel Schmitt
Simon rêve de façon récurrente qu'il est la réincarnation de l'oncle de Milarepa, le célèbre yogi poète tibétain qui vivait au XI é siècle, et qui fut un maître du bouddhisme, un des deux grands saints avec Padmasambhava. Je ne vais pas en dire plus sur les démêlés de Milarepa avec son oncle ; la présentation du livre et la quatrième de couverture le font très bien.
Je dirai juste que grand amateur des écrits de EES, et notamment des ouvrages du Cycle de l'Invisible (Monsieur Ibrahim, Oscar et la Dame Rose, l'Enfant de Noé), j'ai trouvé Milarepa un ton en dessous des autres. Je ne suis pas parvenu après deux lectures espacées à rentrer dans cette histoire, ce conte philosophique, qui certes nous propose une réflexion capable de nous conduire sur la voie de la sagesse, après un bel effort de lecture ( !), mais brouille les cartes en ce sens que l'on ne sait plus parfois qui est qui. Je ne suis peut-être pas assez initié à la pensée bouddhiste pour saisir toutes les subtilités de ces 70 pages assez hermétiques. Avis aux amateurs.

Une belle histoire retranscrite pour ouvrir les esprits et replonger les érudits du bouddhisme aux sources.
Un roman court qui permet de découvrir l'humanisme et l'imagination poétique de Mr Schmitt !
Un livre court et pragmatique qui permet d'accorder peu de temps à une grande histoire à connaître

À travers ce très court roman, Éric-Emmanuel Schmitt fait une fois de plus la démonstration de son immense talent.
À mi-chemin entre le roman, la nouvelle ou encore le monologue théâtral, ce texte mêlant rêve et réel, réalité et surnaturel, nous initie au conte bouddhiste tibétain. L'auteur parvient à ébranler nos convictions et nous pousse à nous interroger : la réalité existe-t-elle en dehors de la perception que nous en avons?…

Une lecture rapide, simple mais efficace comme à chaque fois avec EES. Pour ce troisième roman du cycle de l'invisible (mon 3è car c'est le premier de la série sinon) nous allons à la rencontré du bouddhisme.

C'est poétique, doux et à la portée de tous. Éric-Emmanuel Schmitt parle de religion, de foi, de croyances, avec une justesse et une simplicité qui rendent son récit encore plus percutant.

Très belle histoire même si je reste avec des questions sans réponses. Mais j'imagine que c'était voulu.

Un joli conte...

J'ai dévoré le livre en moins d'une heure, c'est bon signe. Mais j'ai récemment commencé à m'intéresser à la méditation et je me suis imprégné de thèmes bouddhistes comme le samsara, la voie, dukkha, anicca et anatta et tout ce qui a trait à la pleine conscience. Schmitt a plaqué l'histoire hagiographique de Milarepa sur une mince intrigue à travers le temps entre des personnages d'aujourd'hui et du temps jadis. Ça ressemble à un conte, à des vignettes où les personnages sont présentés sans profondeur : le sourire du jeune Milarepa mène à une haine inextinguible, Svastika s'accapare les biens de Milarepa, ce dernier se venge, se repend, cherche un guide pour le ramener dans la voie du bien et trouve Marpa, qui lui fait construire des tours, puis les défaire, etc. Plusieurs vies sont résumées dans un intervalle de 80 pages en format numérique ce qui ne laisse pas beaucoup de place à l'introspection ou à l'approfondissement philosophique de thèmes profonds. Pour moi, rien de magique dans ce conte puisque tous les thèmes sont communs au bouddhisme et font partie de la culture et de la tradition orientale.

Un très bon roman très accessible qui amène à réfléchir à sa condition d'homme et à la manière de vivre sa vie.
Comme tout toujours Eric Emmanuel SCHMITT a encore su écrire une très belle histoire.

Un livre très court, dont le héros apparemment banal, Simon, nous entraîne sans qu'on y prenne garde vers le surnaturel et l'ésotérique.
C'est vraiment une histoire très très courte, et en dire davantage serait déflorer tout le mystère et tout le charme de son expiation.
Karmique !