Oscar et la dame rose

Oscar sait qu'il va mourir. Il n'est qu'un enfant mais il est malade, très malade. Un jour, une vieille dame qui lui rend visite à l'hôpital lui propose d'écrire à Dieu.

Oscar et la Dame rose est le troisième roman du Cycle de l'invisible qui traite des religions, avec Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran, L'Enfant de Noé, le Sumo qui ne pouvait pas grossir et Les Dix Enfants que madame Ming n'a jamais eus. Un cycle qui montre la belle capacité de l'auteur à évoquer des sujets graves et essentiels avec pédagogie et sans pathos excessif.

Ici, Éric-Emmanuel Schmitt a choisi d'aborder le christianisme sous une forme originale, puisqu'il s'agit de lettres écrites par un enfant. Une correspondance qui parle avec légèreté mais profondeur, d'amour, de souffrance, de culpabilité et de mort mais surtout de Dieu et d'espoir.

Ce court roman traite de la maladie et de la mort. Oscar a dix ans et souffre de leucémie, il vit à l'hôpital au milieu d'autres enfants eux aussi atteint d'une maladie grave. La dame rose dont il est question est plutôt appelée Mamie Rose, une vieille dame bénévole, qui viendra chaque jour rendre visite à oscar et qui va lui faire « rencontrer » Dieu à travers l'écriture de lettres.
Oscar a compris qu'il allait mourir et abandonner ceux qu'ils aiment l'effraie bien plus, mais Mamie Rose est là pour veiller au grain et va lui faire vivre une vie entière en douze jours. Douze jours, 10 années par jours, pendant lesquels il grandira et connaitra tous les stades de la vie : le deuxième jour il a vingt ans et tombe amoureux de Peggy Blue il la demandera en mariage, le quatrième il connaitra la crise de la quarantaine, …

Un texte simple mais touchant, une leçon de vie donnée par un petit garçon de dix ans, une leçon d'amour et d'amitié, une leçon d'amour de la vie. J'ai beaucoup apprécié le rôle de cette mamie Rose qui va, sans détours, transformer les idées d'Oscar et lui faire prendre conscience que la mort n'est pas la fin.
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Oscar et la dame rose est un roman épistolaire, qui s'inscrit je pense dans le conte philosophie, il entreprend une vraie question philosophique sur la condition humaine, sur le sens de la vie, sur l'acceptation de la mort, et par-dessus tout le rapport avec la mort.
Nous nous attachons vraiment à ce petit homme, à son caractère, à sa sensibilité et à sa maturité.
Oscar nous représente, comme le dit Éric-Emmanuel Schmitt : « Oscar nous représente tous parce que, en douze jours, il a tous les âges d'une vie »

Le livre importe une réflexion sur le mystère de la foi, rappelant les paroles des antiques Romains, faisant rapport de la condition humaine, le néant, la mort et le manque qui s'ensuit , Oscar dit : « En fait, je n'ai pas peur de l'inconnu. C'est juste que ça m'ennuie de perdre ce que je connais »
Quand nous mourrons nous perdons tout ce que nous avons acquis lors de notre vie, c'est un fait.

Quand je dis qu'Oscar en ses paroles me rappelle les antiques Romains, c'est parce que les Romains faisaient graver des épitaphes sur leurs tombeaux, évoquant les regrets, les expériences de la vie, les joies et les peines, elles avertissent les vivants de ce qui les attend, elles leur conseillent de jouir de la vie, avant de tomber dans le néant=la mort.

Oscar en fera de même, il prévient ses parents : « J'ai essayé d'expliquer à mes parents que la vie, c'était un drôle de cadeau. Au départ, on le surestime, ce cadeau ; on croit avoir reçu la vie éternelle. Après on le sous-estime, on le trouve pourri, trop court, on serait presque prêt à le jeter. Enfin, on se rend compte que ce n'était pas un cadeau, mais juste un prêt. Alors on essaie de le mériter. »
On remarque ici, la philosophie et la sagesse d'Oscar, qui aborde le mystère de la vie, et qui par ailleurs, emploie un niveau de langue très soutenu pour un enfant de dix ans, ce niveau de langue changera selon l'humeur d'Oscar, on passera du niveau soutenu, du niveau courant et du niveau familier, ce qui prouve que le petit est très intelligent.


Une très belle histoire, avec des lettres réellement fortes et émouvantes, ce récit donne une autre vision de la vie ainsi que de la mort, elle est à la fois triste par la malade d'Oscar, mais son caractère y ajoute de la comédie, on peut voir en lui un enfant fort, mature, qui aime la vie malgré la maladie, une vrai leçon de vie.

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souvenir de lecture...

"Le cycle de l'Invisible" comprend 4 des romans écrit par Éric-Emmanuel Schmitt: Milarepa, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Oscar et la dame rose et L'Enfant de Noé. C'est un cycle de quatre récits qui traite des religions.


Oscar, dix ans, souffrant de la leucémie , vit à l'hôpital, où chaque jour, Mamie-Rose (la dame rose) vient le voir. Ensemble, ils parlent de la vie, en toute simplicité, et de la mort, qui approche. Oscar sait très bien qu'il doit mourir, et il tient à profiter pleinement de ses derniers jours, donc Mamie-Rose lui propose de vivre chaque jour comme s'ils comptaient pour dix ans.

Afin de ne pas perdre espoir et de se sentir en vie, il écrit douze lettres décernées à Dieu, où il raconte les douze derniers jours de son existence en détails.

Pendant ces douze jours, il tente de vivre comme l'on devrait vivre à l'âge qu'il a. Par exemple, lorsqu'il tombe amoureux de Peggy Blue, une petite fille à quelques chambres de la sienne, au deuxième jour, il prévoit de se marier, car il est dans la vingtaine.

Ses textes peuvent paraître simplistes, car ce ne sont que des paroles d'enfants, cependant, Oscar fait appel à plusieurs caractères philosophiques qui sont mis en évidence dans le livre. Au douzième jour, Oscar meurt à un peu plus de cent dix ans.
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Oscar est atteint d'une leucémie. "Mamie Rose" est une dame en rose qui visite les enfants malades à l'hôpital. le livre témoigne de leur relation. Elle lui demande d'adresser des lettres à Dieu, et de vivre chaque jour comme s'il comptait pour 10 ans. le roman nous livre donc 11 lettres des 11 derniers jours de la vie d'Oscar et quelques interrogations de tous les âges de la vie.
Oscar et la dame en rose fait partie de ces petits livres qui se lisent facilement et rapidement, ponctué de nombreux passages porteurs d'interrogations ou d'espoir. Un joli livre à lire, à offrir.

Un livre court, mais très touchant.
J'ai beaucoup aimé le concept, voir Oscar vivre le peu de temps qui lui reste en accélérer, grandir et apprendre sur la vie si vite. le duo qu'il forme avec Mamie-Rose est poignant, c'est une belle leçon d'humanité.
Au terme du roman, on a réellement une impression de sérénité et non de colère et d'injustice comme c'aurait pu être le cas.
Une chouette lecture.

Le récit court et intense des derniers jours d'un petit garçon atteint d'une leucémie, ses lettres à Dieu, son rapport aux autres et cette relation particulière à Mamie Rose, une vieille dame bénévole de l'hôpital où il se trouve. Oscar vit les jours qu'il lui reste comme des décennies et nous invite à vivre une vie en accéléré, faite des expériences propres à l'enfant qu'il est, l'adolescent et l'homme qu'il s'imagine être. Une vie qui se veut bien remplie, sans remords, riche d'émotions, d'amour à donner et recevoir.
Entre échanges et réflexions sur la vie, la mort, la maladie, les non-dits, le rapport aux autres, Eric Emmanuel Schmitt nous a concocté un roman sans pathos, tout en sobriété. le personnage de Mamie Rose est pittoresque et beau, celui d'Oscar touchant et profond.
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Je dois avouer que le personnage d'Eric-Emmanuel Schmitt ne m'emballe pas du tout, mais quand ma fille a dû lire "Oscar et la dame rose" avec le collège, j'ai mis ça de coté et je me suis lancée.
Ce roman est en fait très court, et est constitué des lettres que le jeune Oscar écrit à Dieu. le problème, c'est qu'Oscar a un cancer et va bientôt mourir, donc forcément nous, lecteur émotif que nous sommes, ça nous bouscule un peu. Oscar raconte sa vie à l'hôpital, les copains qui rament également, sa copine mamie-rose, la vieille dame qui vient lui rendre visite tous les jours, et puis forcément le questionnement qu'il a face à la mort.
Si le livre ne veut ouvertement pas jouer sur la corde sensible en étant rempli d'anecdotes assez drôles, je ne l'ai personnellement trouvé pas réaliste du tout. le personnage d'Oscar est comme nous adultes nous aimerions qu'il soit, à savoir un petit garçon bien sage qui voit arriver la mort sereinement. Et ça, je n'y ai pas cru une seconde. Bref, trop lisse et sirupeux à mon goût.

Oscar est un petit garçon qui est atteint d'un cancer qui c'est empiré lors de l'échec de son ancienne opération . Une dame rose (surnommée "Mamie Rose"), le divertit et l'aide à avouer sa flamme à la fille qu'il aime et à se réconcilier avec ses parents ...
Les chapitres (en quelque sortes), sont des lettres dédiées à Dieu ...

Ce livre est court, mais se laisse facilement lire .
Pendant une grande partie de l'histoire, on se pose des tas de questions comme "Pourquoi la maladie ?", "Pourquoi la mort", etc ...
Ce livre fait beaucoup réfléchir sur ces questions .
Le livre est triste ...

Oscar surnommé crane d'oeuf est hospitalisé pour un cancer, et malheureusement les jours du petit garçon sont comptés. Douze exactement. Mamie-Rose est bénévole dans cet hopital, elle va accompagner Oscar. Elle va avoir l'idée géniale de proposer à Oscar que chaque jour correspond à une décennie. La question de la croyance en Dieu est aussi abordé avec beaucoup de sensibilité, Oscar écrit à Dieu :« C'est moche de vieillir » .
Dès les premières lignes, la compassion nous gagne mais Schmitt nous raconte l'histoire avec spontanéité, et légèreté, ce qui correspond à l'âge d'Oscar. le livre nous touche car Oscar est toujours montré à hauteur d'enfant même si la maladie l'à fait grandir bien plus vite que son âge. Ce livre peut paraitre un brin démagogique et mièvre mais l'on espère que de nombreuses Mamie Rose, accompagnent ses enfants injustement frappés par la maladie. A découvrir.