J'ai refermé le recueil et pris une longue respiration.
J'ai regardé le ciel et le bouquet d'arbres à l'horizon, sous un ciel de plomb, une corneille s'y posait.
Merci de cet écrit, monsieur Schroven, qui nous relie à l'essentiel, cette vivance, cette nature en nous et autour de nous.
Je suis entrée au diapason de vos mots via la sensibilité.
Ils parlent à l'âme, au coeur et nous dispensent de toute rhétorique.
Je suis en effet moins familière de chroniques poétiques que de chroniques littéraires.
Subsiste une question, la corneille constitue-t-elle le seul lien entre votre écrit et l'oeuvre de Guillaume Cornelius van Beverloo ?
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Adossé à un feu
Tu te sens perdre la tête
Poing levé contre l’espace
Tu répètes à l’infini
Les bouts de phrase d’une vie
Tournant dans la beauté de l’énigme
que contient chaque jour
Ce que tu imagines
A partir de cette pluie qui tombe abondante
Pose les gestes d'une vie ignorée
Devant la porte de l'éternité.