Un livre intéressant, avec une écriture assez claire et des concepts simples.
N'ayant pas fait d'économie leur de mes études, je comprends l'essentiels du contenu de ce livre.
L'auteur défends une position difficile à défendre dans notre société occidentale et surconsommatrice de biens de tous genres, mais loin d'être toujours essentiels.
La notion de pauvreté est variable suivant que nous vivons dans des pays du nord ou du sud. le besoin de la croissance varie également suivant le pays où nous vivons. Et tout cela est bien expliqué par l'auteur. Ce dernier parvient chaque fois à imbriquer dans ses propositions la nécessité d'agir pour le climat et l'écologie.
Intéressant.
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La maltraitance sociale - ce qu'on peut appeler "pauvrophobie", une forme de discrimination comparable au racisme, au sexisme ou à l'homophobie - alimente à son tour la maltraitance ou les abus "institutionnels", ...
L'enjeu est que le monde et les humains cessent d'être perçus simplement comme des ressources à exploiter afin de répondre à l'injonction d'accélérer et de croître, pour produire toujours plus de richesses et de profits.
C'est passer, enfin, à une société moins centrée sur les travail mais dans laquelle, en même temps, chacun peut avoir accès à un emploi qui a du sens et dans l'organisation duquel il ou elle aura son mot à dire.
Elle a aussi fait émerger ce qu'on appelle les dimensions "cachées" de la pauvreté, au-delà des aspects auxquels l'on associe spontanément la pauvreté : les personnes en pauvreté rapportent une expérience quotidienne de discrimination, de maltraitance sociale ou institutionnelle, ou non reconnaissance de leur contribution à la société, qui constituent autant de sources d'exclusion.
Lutter contre a pauvreté moderne signifie d'abord réduire l'écart entre les riches et les pauvres. Cela signifie aussi nous évader d'une société centrée sur le travail et la consommation.