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EAN : 9782371023048
696 pages
Lumen (03/06/2021)
4.18/5   2187 notes
Résumé :
Une nuit de 1714, dans un moment de désespoir, une jeune femme avide de liberté scelle un pacte avec le diable. Mais si elle obtient le droit de vivre éternellement, en échange, personne ne pourra jamais plus se rappeler ni son nom ni son visage. La voilà condamnée à traverser les âges comme un fantôme, incapable de raconter son histoire, aussitôt effacée de la mémoire de tous ceux qui croisent sa route. Ainsi commence une vie extraordinaire, faite de découvertes et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (513) Voir plus Ajouter une critique
4,18

sur 2187 notes
Comme beaucoup, j'ai énormément entendu parler de ce livre sur les réseaux sociaux comme étant LE livre de l'année. Il y avait des coups de coeur à foison, et de nombreux éloges.
Or, j'ai lu le livre et... rien. Il ne se passe rien. du moins, il ne se passe pas ce que j'avais espéré.

La synopsie était très très prometteuse. L'histoire en elle-même est tant géniale qu'originale et j'avais hâte de me lancer dedans.

On découvre rapidement une Addie, vivant au 17ème siècle, promise à un homme dont elle ne veut pas. Sa seule envie : vivre. Vivre pour découvrir le monde monde et ne plus être dépendante des autres. Elle implore les dieux et un Ténébreux répond à son appel. Il lui offre une vie infinie avec pour contrepartie d'être oubliée de tous. Ne laisser aucune trace sur le monde.
Idée de livre GE-NI-ALE.

MAIS, c'est long. Très très long. Il ne se passe pas grand chose durant les 600 premières pages (sur 700 ! En finissant le livre, je me suis dit "tout ça, pour ça ?"). L'auteur veut nous montrer les difficultés de la solitude de la vie d'Addie.
J'ai eu un petit espoir de changement à l'arrivée de Henry. Mais non, la vie d'Henry n'est pas très intéressante non plus. Les seuls moments qui piquaient ma curiosité étaient ceux passés avec Luc.

Concernant la fin du livre, elle est plus prenante.
On veut savoir comment ce petit trio va se dépatouiller de tout ça : entre
J'ai également trouvé la fin décevante. Pas fou.

A part ça, le livre se lit tout de même facilement malgré les longueurs et les redondances. Gros points positifs sur le livre :
- le fil conducteur de ce livre et de l'histoire en elle-même est l'art sous toutes ses formes et ça fait du bien ! C'est plutôt rare et je tiens à le souligner.
- la communauté LGBT est représentée plusieurs fois !
- l'autrice souhaite véhiculer des thèmes importants dont on en retient une leçon ou du moins sur lesquels il faut réfléchir : l'importance des idées, être aimé des autres, le pouvoir des mots.

Petite touche du fin : le titre du livre résume très bien ce qu'il va se passer.
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Tout partait bien entre ce livre et moi, le pitch étant prometteur.
Cette histoire raconte le pacte qu'une jeune française de 17 ans, passe avec le Diable afin d'échapper au mariage avec un villageois, veuf et déjà père d'une tripotée d'enfants...
Le Ténébreux, ( Lucifer/Lucien), Luc, voilà comment elle l'appelera.
Elle ne se mariera pas, mais sera malheureuse durant des siècles, car le diable l'a rendue invisible. A peine disparue, les gens ne se souviennent plus d'elle. Ne pouvant, alors, ni travailler, ni nouer de relations, elle trainera sa jeune carcasse de 1714 à 2014, du Mans, à New York en passant par Paris.
Ses amours hétérosexuels ou bisexuels, ne se souvenant pas d'elle, elle essaiera de laisser une trace à travers des oeuvres d'art qu'elle impulsera ou dont elle sera la muse.

Arrivée à la page 200, je m'ennuyais un peu, mais vaille que vaille je continuais.
L'aspect historique, les descriptions sont si pauvres, Paris et New York finissent par se ressembler , alors que trois siècles les séparent.
Arrivée à la fin, décevante, je me suis dit : Tout ça pour ça ! Tellement mieux exploités dans d'autres romans : l'aspect historique, l'immortalité, les créatures fantastiques (diable), les histoires d'amour qui ont tout pour échouer surtout quand elle concerne le bien et le mal...
Qu'elle est la morale de l'histoire, l'idée que veut nous insufler l'auteure ? je ne sais toujours pas à la fin.
La place de la femme à travers les siècles, son évolution ? Inexistant.
L'art ? Je n'ai pas ressenti la fièvre créatrice, les matériaux, les supports.
L'amour ? Nous rendre tolérant face à la bisexualité ? C'est tellement pauvrement décrit comme relations, tellement passé en vitesse...

C'est peut-être, juste, pour exploiter une idée que l'auteure a écrit ce roman, l'idée d'une jeune fille ayant passé un pacte et mettant plus de trois siècle à cerner son bourreau, et essayer de le vaincre. A-t'on peur de ce Lucifer en tant que lecteur ? Non... Il n'a pas l'air si méchant... Et puis l'idée que le Diable aurait les mêmes désirs que les humains est tellement étrange, risible...
697 pages qui auraient pu être amputées de moitié, tellement il ne se passe rien. Tellement Addie répéte et répéte les mêmes choses. 697 pages, c'est long quand on s'ennuie...
Dur la vie de lectrice !
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J'aime beaucoup les oeuvres de Victoria Schwab, et La vie invisible d'Addie Larue était une oeuvre à part que j'avais vraiment envie de découvrir. J'étais donc très heureuse de voir que les Editions Lumen avaient obtenu les droits en France. J'en attendais beaucoup. Pour être franche, je m'attendais même à un coup de coeur. Mais comme très souvent quand on a trop d'attentes sur une lecture, on finit par être déçu. Et malheureusement, et je suis la première à en être triste, je me suis ennuyée. Je n'ai pas trouvé cette étincelle que j'espérais tant.

Le principe était pourtant alléchant. Suivre notre héroïne devenue immortelle suite à un pacte avec le Diable. Comment survivre dans un monde où personne ne se souvient de vous ? Comment passer à travers les âges avec cette solitude pesante ? Comment trouver encore la force de ne pas se rendre ? Je n'ose imaginer ce qu'Addie a dû ressentir. Ce combat de tous les jours face à sa condition, mais aussi face à Luc. Ne rien posséder, n'avoir aucune attache. Les choses que l'on se voit obligé de faire, celles à côté desquelles on passe... Et pourtant, Victoria Schwab ne nous dépeint pas un récit empli de tristesse. Addie est une battante. Et toute son histoire nous est narrée de façon exquise. Je n'ai absolument rien à redire au style de l'une de mes auteurs préférés.

Mais cela ne fait pas tout malheureusement. Je m'attendais à quelque chose de plus exaltant. Addie veut après tout découvrir le monde, vivre. Mais cela nous ne le voyons pas. Nous ne découvrons pas le monde et les époques à travers ses yeux. A chaque fois qu'elle "bouge" c'est à cause de Luc. Et je dis bien "à cause" et pas "grâce à". Si au début cela est compréhensible, au fil des ans, elle n'a pas du tout ce côté téméraire qui devait la caractériser. On se cantonne en fait à ses relations amoureuses, et à ses tentatives de laisser une trace dans ce monde. Une preuve qu'elle a bien existé. Cette partie est sans doute la plus intéressante cependant. Pour moi, cette touche artistique qui suit son parcours est un fil conducteur que j'ai trouvé astucieux. Elle teste sa malédiction, elle essaye de contrer Luc. Sans compter que je suis très réceptive à l'art et que c'est quelque chose qu'on ne voit pas souvent dans du fantastique.

Quand Henry apparaît, j'avoue avoir eu de l'espoir. Je me suis dit, c'est l'élément déclencheur qui fera décoller l'histoire. Mais, même si son histoire et la romance m'ont touchée, j'ai encore senti cette distance et ce manque d'attachement. On ne comprend pas réellement Henry. Il est perdu, c'est certain, mais il y a trop de non-dits autour de lui, d'éléments cryptiques. Tout va trop vite, des questions restent en suspens. J'ai compris sa souffrance et en même temps, elle me laissait parfois de marbre. Tout le monde autour de lui voit combien il va mal parfois, mais personne ne fait la démarche de lui dire d'aller voir un psychologue, de passer des examens médicaux. Même pas ses meilleurs amis, ou bien sa soeur qui visiblement préfère lui donner de la drogue. Si j'ai bien saisi l'idée des parapluies roses...

Pour moi, La vie invisible d'Addie Larue a deux points qui font que l'histoire manque de "magie". La malédiction de notre héroïne nous embarque dans un destin si étriqué dans ses possibilités qu'il est difficile de voir le personnage exploiter son immortalité. Très vite, on se rend compte qu'Addie ne peut que répéter ses journées, et lutter quotidiennement pour la moindre chose. Sa survie passe avant tout le reste. Et le pire est de la voir répéter parfois à quelques minutes d'intervalle des présentations. Deuxième point : le récit. En soi, ce n'est pas Addie que l'on suit, mais son histoire qu'elle narre à quelqu'un. Ce détachement fait qu'on ne peut pas réellement appréhender la jeune femme, aller plus en avant de sa psychologie. A aucun moment on sent le poids de son âge sur ses pensées, ses actions. Elle est comme une jeune adulte n'ayant pas vécu. Son récit est du point de vue psychologique celui du narrateur. Et clairement, cela m'a empêché de la comprendre et aussi de m'attacher à elle.

Son combat face à Luc est la partie qui relance la machine à de nombreuses reprises. Leur relation est étrange et mystérieuse. Pas assez traité en profondeur malheureusement, mais permet de voir autre chose, de passer de ce côté du Dieu malin voleur d'âmes. Les questionnements d'Addie sur les raisons de Luc, son attitude, son manque d'humanité étaient très intéressantes. Et il y avait de quoi creuser.

La fin est sans surprise. Impossible de s'imaginer après toute cette souffrance quelque chose de pétillant et gai. La vie invisible d'Addie Larue est après tout un combat. Elle m'a cependant laissé un goût amer. Un pied de nez, certes, mais en même temps, avec cette note de fausseté, d'un tour qui continuera cette spirale sans rien apporter à personne.
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J'ai longtemps repoussé la lecture de ce roman pour trois raisons : sa longueur, son accointance supposée avec le YA (dont je suis généralement peu friande), et ma lecture récente d'un roman de Claire North basé également sur le principe d'une femme qu'on oublie sitôt qu'on ne l'a plus sous les yeux : La soudaine apparition de Hope Arden.

Trois points sur lesquels j'ai bien vite été rassurée : bien que long, le roman est bien rythmé et se lit quasiment tout seul. L'histoire est loin d'être un copié-collé de Hope Arden malgré quelques similitudes. Et j'aimerais vraiment trouver plus de romans YA de cette qualité, cela me réconcilierait peut-être avec cette catégorie littéraire.

J'ai aimé Addie, sa soif de liberté, son désespoir lié non pas à son immortalité (dont elle s'accommode très bien) mais plutôt à l'impossibilité de laisser la moindre trace sur le monde : mettons que ça change un peu du trope habituel. J'ai aimé Luc, son côté ambigu et la relation trouble qu'il entretient avec Addie. J'ai aimé Henry, quoiqu'un peu moins, à cause de son côté torturé à fleur de peau légèrement trop pour moi (en plus d'avoir vu venir les deux retournements successifs à son sujet). J'ai aimé la réflexion sur l'art comme raison de vivre, comme moyen de laisser des traces et de contourner les règles; et sur ce qu'on est prêt à sacrifier pour être libre, en assumant jusqu'au bout les conséquences de ses choix. Et j'ai aimé la fin.

Je n'ai pas trouvé que l'ensemble manquait de développement : au contraire, il m'a semblé que l'autrice avait trouvé un bon équilibre entre la lourdeur potentielle des thèmes abordés et l'aspect aéré de l'écriture. C'est très agréable à lire et on ne voit pas passer les 700 pages.

Pas un coup de coeur absolu, mais une excellente lecture que je recommande!
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Un pacte avec le diable ne peut évidemment jamais être en faveur de celui ou celle qui l'a passé, vu que ce dernier est fourbe et qu'il s'arrange toujours pour tricher sur les termes du pacte.
Addie va en faire les frais, cette jeune française de 17 ans ne veut pas se retrouver mariée de force avec un veuf qui a déjà une tripotée d'enfants et elle va donc convoquer un démon pour lui proposer un marché dont elle n'aura pas bien mesuré la portée.
L'intrigue me plaisait bien, mais j'ai abandonné ma lecture à la page 256 ( sur 560 ) car je n'en pouvais plus de tant de mièvrerie.
Ce roman doit avoir été écrit pour un public adolescent et plus spécifiquement des filles qui aiment les histoires romantiques, mais je n'ai pas été touchée du tout par le destin d'Addie.
L'intrigue aurait pu être palpitante, nous faire découvrir des tas d'endroits du monde entier entre 1714 et 2014, mais il n'en est rien, le récit est lent, les péripéties de l'héroïne sont limitées et j'ai eu bien du mal à aller jusqu'à cette page 256 tant je m'ennuyais.
Les lieux ne sont pas vraiment décrits, la psychologie est absente, et le fait que Addie ait vécu 300 ans semble un fait sans grand intérêt car on ne sait pas trop ce qu'elle a fait durant tout ce temps, et pour terminer en beauté, l'ensemble est extrêmement fade.
Je remercie Netgalley et les éditions Titan Books LTD pour cet envoi.
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critiques presse (3)
Ricochet
03 mars 2022
L’atmosphère est donc sombre et grave, jusqu’à l’échappée inespérée avec Henry. C’est une bulle d’espoir, une promesse de normalité. La dernière partie nous bouleversera donc, même si nous terminons sur une note diabolique que je vous laisse découvrir.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Elbakin.net
07 juin 2021
Dans l’ensemble, si la lecture n’est pas totalement à la hauteur de la hype suscitée sur les réseaux sociaux, le roman sort du lot dans l’œuvre de Victoria Schwab et, disons-le, dans l’ensemble de la production fantasy classique. Et en cette année 2020, un peu d’optimisme et de bons sentiments ne peuvent pas faire de mal !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Elbakin.net
15 décembre 2020
Si la lecture n’est pas totalement à la hauteur de la hype suscitée sur les réseaux sociaux, le roman sort du lot dans l’œuvre de Victoria Schwab et, disons-le, dans l’ensemble de la production fantasy classique.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (685) Voir plus Ajouter une citation
Ce jour-là, j’ai compris que les photos ne disent pas la vérité. Il n’y a pas de contexte qui tienne, seulement l’illusion de montrer un moment volé. Or la vie n’est pas constituée de moments successifs. Elle est fluide. Du coup, chaque cliché est une fiction et c’est ce qui me plaît. Tout le monde pense que la photographie reflète la réalité, mais non : elle n’est qu’un mensonge très convaincant.
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"Aut viam invenium aut faciam… "

Elle ne connaît pas encore le latin et il ne lui propose pas de traduction mais, dans dix ans, elle cherchera ces mots dans un dictionnaire et en apprendra le sens.

"Soit je trouverai un chemin, soit je le tracerai."
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Ce livre-là, explique-t-il en sortant le volume de sa poche, contient les mots d’un homme : Voltaire. Mais il ne faut pas oublier les mains qui ont assemblé les caractères d’imprimerie, l’encre qui les a rendus lisibles et l’arbre qui a produit le papier. Tout ça compte, même si le public ne retient que le nom sur la couverture.
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Elle a éperdument besoin d’histoires. Elles sont un moyen de se préserver, de rester dans les mémoires, mais aussi d’oublier. Elles prennent de multiples formes : dessins, chansons, peintures, poèmes, films et, surtout, livres. La lecture, comme elle l’a découvert, permet de vivre un millier de vies – ou de trouver la force d’en vivre une seule, incroyablement longue.
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La lecture, comme elle l'a découvert, permet de vivre un millier de vies - ou de trouver la force d'en vivre une seule, incroyablement longue.
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Videos de Victoria Schwab (12) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Victoria Schwab
Threads of Power, de V. E. Schwab, s'offre un booktrailer avant la sortie dans pile une semaine !
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