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En 2017, à Kazan, ville de l'Ouest de la Russie, l'Institut scientifique explose. Un des employés de ce site sensible vient de quitter le pays pour La Mecque, où il accomplit le hadj. C'est là qu'il décède, des suites de la peste pulmonaire qu'il vient d'introduire dans le pays. Les pèlerins tombent comme des mouches. Très vite les autorités bouclent la ville, et alertent l'OMS.
Cito, longe, tarde, nous dit la sagesse populaire. Impossible, hélas pour les survivants. Mais la rumeur, elle, franchit allègrement les frontières. Les musulmans accusent les juifs d'avoir empoisonné l'eau des puits de Zamzam. Dans le monde, la colère gronde, mais c'est en Israël qu'elle prend des proportions dramatiques. le pays s'embrase. Palestiniens, Arabes Israéliens, Juifs s'entretuent sous le regard incrédule des états du monde entier qui sont dans l'incapacité d'apaiser la situation.

Adieu Jérusalem est un thriller qui n'a rien à envier au Cinquième cavalier ou aux romans de Tom Clancy. Ici l'épidémie de peste engendre des évènements que l'on croyait cantonnés à l'Europe médiévale, la stigmatisation d'une population, et une guerre de religion.
La journaliste Alexandra Schwartzbrod donne à voir l'implosion d'une ville, Jérusalem, dans lequel le quotidien aliénant de la population, surtout celui des Arabes Israéliens, coincés entre juifs et palestiniens, épuise et tue. Jérusalem-Est devient dans le roman, le symbole des conséquences de la politique israélienne.

Même si le grand nombre de personnages, médecins à La Mecque, hommes politiques hiérosolymites, diplomates américains, commissaire arabe israélien, etc etc, dispersent un peu l'action, le roman publié en 2010, et qui reprend l'un des personnages de Balagan, a des accents prophétiques. Une bonne lecture pour les amateurs de politique fiction. La suite et fin de cette trilogie consacrée à Israël s'intitule Les Lumières de Tel-Aviv.
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Ce livre est plutôt du domaine de la politique-fiction que du policier, mais sa construction en fait un vrai beau roman, avec des personnages sur lesquels il se focalise à tour de rôle, personnages qui évoluent au coeur d'un conflit historique arrivé à son paroxysme : un pèlerin qui apporte malgré lui un virus mortel, une jeune libraire juive d'Istanbul, un médecin égyptien, un pèlerin français, un policier arabe israélien, le secrétaire général de l'ONU, un scientifique de l'institut Pasteur, et bien d'autres. Tout commence avec un virus apporté par un employé d'un institut travaillant sur des virus, en Russie. La maladie se répand parmi les pèlerins de la Mecque, et de rumeurs s'amplifient très rapidement : les juifs ont empoisonné l'eau ! Des attentats suivent immédiatement. A Jérusalem, certains croient encore qu'il est possible de sauver la région, d'autres tentent de tirer profit des incidents qui se multiplient.
Le nombre de points de vue abordés rend se roman passionnant et ce futur proche éclaire le présent de façon éclatante. La situation des arabes israéliens, et celle de ceux qui cherchent à maintenir la paix, y est particulièrement bien décrite. On s'attache aux personnages, enfin, certains d'entre eux, on tremble devant la situation qui se dégrade d'heure en heure, on tourne les pages sans s'arrêter... A découvrir !
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Adieu Jérusalem est un roman intéressant car il met en avant l'effet dévastateur que peut avoir une rumeur surtout quand le contexte est lui-même explosif.

Et c'est à travers une dizaine de personnages que nous vivons l'enchaînement de ces événements. Ce qui, d'ailleurs, peut rendre la lecture confuse devant autant d'éléments à assimiler. Mais, après qu'on est plongé dans l'histoire, on commence à mieux les connaître.

Ils partagent les mêmes peurs et doutes, vont se croiser et se décroiser tout au long de ce roman créant une sorte de toile d'araignée qui les lient pour un instant ou pour un plus long moment. Certains sont de la même famille. D'autres se sont rencontrés

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C'est le troisième livre d'Alexandra Schwartzbrod avec les personnages récurrents : Eli Bishara, le commissaire de police arabe israélien, Landau son homologue juif, Ana Güler, la libraire stambouliote....que je commence à connaître et auxquels je me suis attachée.

Politique-fiction, dystopie : une épidémie de peste se déclare à La Mecque pendant le pèlerinage. Dans la panique une rumeur se répand : les Juifs auraient empoisonné les puits. Dans  le monde musulman une vague antisémite déferle. A Jérusalem, la situation devient explosive. Des attentats meurtriers endeuillent Israël. Andreï Sokolov,  homme d'affaire russe  candidat à la Mairie de Jérusalem, veut exploiter la situation et déporter les Arabes hors d'Israël. 

A New York, aux Nations Unies les autorités paniquent : l'épidémie peut-elle être contenue? Comment réagir à la véritable guerre civile au Moyen Orient?

L'idée est intéressante. le pitch  crédible : guerre bactériologique ou épidémie, le risque de contagion mondiale est sévère, les réserves d'antibiotiques et de vaccins sont au plus bas. Manque de masques et de protections. J'ai entamé cette lecture avec intérêt et tourné les pages pour savoir la fin.

Cependant, j'ai moins accroché que dans les deux autres livres  : trop de personnages, trop de lieux différents. On saute de Kazan à La Mecque, de New York à Istanbul, à Dubaï (au sommet de la tour Burj Khalifa) et bien sûr Tel Aviv et Jérusalem. J'ai un peu le tournis. Si les ambiances israéliennes sont bien rendues, les autres villes sont survolées. Beaucoup de personnages, un secrétaire des Nations Unies estonien , une diplomate américaine, un journaliste, des médecins égyptiens, tunisiens, des pèlerins de toute provenance. Difficile de s'attacher à toute cette foule! Qui trop embrasse mal étreint.

La fin paraît bâclée, les Etats Unis lâcheront-ils Israël? La peste restera-t-elle circonscrite à la Mecque?
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Adieu Jérusalem est un roman de l'écrivain Française Alexandra Schwartzbrod. 2017, lors du pèlerinage de la Mecque qui a lieu chaque année, la peste noire sévit et tue de nombreux pèlerins. Israël est accusé d'en être le responsable.
Le quatrième de couverture me paraissait très intéressant mais j'ai vraiment été déçu par l'intrigue. Je l'ai trouvé très simpliste avec une fin très banale. Il y'a trop de personnages qui interviennent dans le récit. Compte tenu du faible nombre de pages, je trouve que l'auteur n'a pas eu le temps d'apporter de l'épaisseur à ces personnages, je n'ai éprouvé aucune empathie pour aucun des personnages.
Adieu Jérusalem est décevant, pourtant l'intrigue avait l'air palpitante mais ce n'est pas vraiment le cas. Les personnages sont totalement anecdotiques ce qui est fort dommage. Une grosse déception.
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La peste noire est de retour ! Une explosion dans un laboratoire Russe, un technicien de ce laboratoire qui se rend en pèlerinage à La Mecque et il n'en faut pas plus pour que l'épidémie se répande.
Le pèlerinage du Hadj attire des milliers de musulmans, la peste se répand, rien ne semble en mesure de l'arrêter et alors aussi vite un cri de colère retentit venant du fond des âges : « Les juifs ont empoisonnés les puits, ils veulent notre mort »
L'accusation court à la vitesse de l'électronique, sites web, iphone, sms, rien ne peut la ralentir. Tous les pays musulmans sont en effervescence d'Istanbul en passant par l'Inde.
En Israël les palestiniens de Territoires occupés mais bientôt aussi les arabes israéliens de Jaffa, de Jéricho, d'Hébron sont « contaminés » par la rumeur. Jérusalem est au bord de l'émeute.
Le pays est au bord de l'implosion, le Premier Ministre ne doutant pas une seconde de l'appui des Etats-Unis, fait tirer sur les manifestants et décide l'expulsion de tous les arabes d'Israël.
Oui mais il a oublié un peu vite que les temps ont changés et que le pouvoir n'est plus là où on le croit.

Des personnages emblématiques dont certains sont le portrait craché d'hommes politiques bien réels.
Un affairiste Russe et extrémiste « Andreï Sokolov s'apprêtait à mettre la main sur la mairie de Jérusalem. Vu l'importance que l'endroit revêtait pour la communauté internationale, il allait devenir le maître du monde »
Zev Killman inquiet pour l'avenir de son pays « sioniste de gauche, attaché à des valeurs simples : la démocratie, la laïcité, les droits de l'homme »
Dennis Crocker « l'interface entre le département d'Etat et la Maison Blanche, le Pentagone et la CIA »
Le nouveau Secrétaire Général de l'ONU, l'Estonien Rein Laristel, respecté par tous car « Sa modestie, la netteté de ses convictions, son expérience avaient fait de lui un des piliers de l'Union Européenne »
Et puis il y a les petits, les sans grades :
Ana Güler jolie juive rousse Stambouliote viscéralement attaché à Israël et à son oncle Zev Killman
Eli Bishara le flic arabe israélien qui va devoir choisir entre son devoir et ses frères de race

Un roman de « Géopolitique fiction » haletant, avec une construction béton, les faits évoqués collent à la réalité, la ressemblance avec des personnages réels est voulue et cela rend le récit totalement crédible.
On retrouve ici : la droite israélienne s'arc boutant sur un extrémisme suicidaire et poursuivant une politique de colonisation qui rend tout dialogue impossible avec les Palestiniens, le gouvernement Américain hésitant coincé entre son électorat juif et sa crainte du chaos, l'ONU pratiquement impuissante, les pays du Golfe tenant dans leurs mains les finances du monde.
Alexandra Schwartzbrod sait de quoi elle parle, journaliste à libération elle a passé près de trois ans à Jérusalem durant la dernière Intifada.
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Trouvé dans ma médiathèque parisienne, j'ai été intéressé par le résumé qui présumait un bon thriller géo-politique mais le problème fut que, je l'ai trouvé au rayon SF. Vous êtes bien gentils les messieurs et les dames du lieu mais c'est pleins de choses cet ouvrage mais pas de la SF ou alors, tous les romans racontant des événements qui ne se sont pas passés sont de la SF.
Bref, après cette petite mise au point, passons aux choses sérieuses. J'ai bien aimé ce roman, qui m'a peut-être pas « tenu en haleine » mais qui a su me tenir intéressée par les événements jusqu'au bout. A travers une dizaine de protagonistes aux quatre coins du monde, on suit l'épidémie de peste à la Mecque lors du hajj et ses répercussions à travers le monde, et en particulier dans Jérusalem. Malgré quelques longueurs et des personnages dont je n'ai pas saisi l'intérêt, l'auteur tient son histoire.
Lien : http://thegingersreading.blo..
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un roman policier très agréable à lire!!! du suspense des conflits et une épédimie les ingrédients nécéssaires pour le parfait thriller!!!
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soit je n'étais pas en forme
soit ce livre n'était pas fait pour moi !


Trop d'actualité... conflit israélo-palestinien, Israël face au monde entier,
Trop d'aller et retour à travers le monde, je m'y perds,
bref, ni l'envie ni le courage de m'attaquer à une critique,
et encore moins à me livrer à des recherches "historique"
Un peu dommage, qu'il ne soit pas plus question de la Russie d'où est partie l'épidémie, cela m'aurait semblé logique pourtant.

bref, déçue
Lien : http://mazel-au-fil-des-livr..
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Ayant connu la plume d'Alexandra Schwartzbrod par "Les lumières de Tel-Aviv" que j'ai adoré, j'avais envie de lire les 2 premiers.
Adieu Jerusalem nous plonge dans ce qui sera le commun des Lumières. On fait la connaissance des personnages, on apprend comment Eli s'est retrouvé amoureux fou, débarqué de son travail de flic, et hors de Jerusalem ; comment Ana est arrivée en Israël ; comment les USA ont lâché leur meilleur ami ; comment un pays arabe a récupéré le pouvoir, comment la peste revient et décime un lieu saint, etc.
J'ai encore adoré ma lecture, j'ai tourné les pages au vite que possible pour savoir où Alexandra Schwartzbrod nous menait (à un futur possible ?) et désormais, je vais m'attaquer à "Le Songe d'Ariel"...
A la fois anticipation, romance, arcanes politiques, géopolitique, ce roman est addictif et nous plonge dans un coin du monde où, à travers les pages, on ressent les odeurs et notamment le zaatar, présent partout.
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