Avec cette nouvelle collection des "Petits polars du Monde" (le journal bien entendu mais aussi le monde entier au sens propre du terme puisque, en ce qui concerne les illustrateurs, ils sont originaires de divers pays). le lecteur voyage sans cesse et ne s'en lasse pas.
Cette histoire se déroule à Paris et Axelle, une jeune reporter, est bien contente car dans cette grande ville extrêmement bruyante assez impersonnelle pour ceux qui aiment les petits coins de verdure et la tranquillité, elle a trouvé son petit jardin secret à elle, un simple banc en pierre à l'abri des regards indiscrets. Aussi, quelle n'est pas sa surprise ce jour-là lorsqu'elle tombe sur un smartphone abandonné sur ce qu'elle appelle "son banc" puisqu'elle est la seule à s'y réfugier lorsqu'elle à besoin d'un peu de calme. Une question se pose à elle, doit-elle essayer de retrouver son propriétaire en se plongeant dans l'intimité de ce dernier en regardant ses e-mails, ses contacts ou encore ses photos ? Ne serait-ce pas violer la vie privée de quelqu'un ? Et pourtant, Axelle a l'habitude dans son métier de toute manière.
Mais, ce qu'elle ne s'attendait pas à trouver, ce sont des -mails enflammées entre le ou la propriétaire du portable et celui ou celle qu'il ou elle appelle Douchka. Bon, pour cela, passe encore, mais elle commence vraiment à flipper lorsqu'elle trouve son propre numéro de portable à entré dans celui qu'elle vient de trouver.
Cela aurait-il un rapport avec sa dernière affaire où elle a pris une photo très compromettante du célèbre milliardaire russe Dourakov. Ce dernier essaierait-il de la faire chanter en la menant sur un véritable casse-tête ?
Axelle qui n'a pas d'autre famille que sa soeur jumelle Anne en vient à s'inquiéter non pas pour sa propre vie mais pour celle de cette dernière, car si c'est réellement Dourakov qui se cache derrière ce traquenard, elle sait parfaitement qu'il ne reculera devant rien...
Mais, comme je n'arrête pas de le répéter, dans ce genre d'affaire, les apparences sont souvent trompeuses en commençant pas le titre lui-même. Qui sont ses fameuses
Ava et Marilyn ou du moins, à qui l'auteur fait-il référence et pourquoi ? Désolée mais ne comptez pas sur moi pour vous donner la clé de cette énigme. Si vous voulez vraiment, le savoir, il va falloir vous plonger dans cette lecture que j'ai trouvé distrayante, bien écrite mais qui m'a moins emportée que les autres petits ouvrages publiés par le Monde que j'ai découvert jusqu'à présent.