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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
4ème de couverture : "C'est le dernier jour,mais je ne le sais pas encore. Exactement comme au moment où a été pris ce polaroïd. Je dois avoir dix ans, mes yeux sont plissés de fureur parce qu'on me force à me tenir face au soleil ou parce qu'on me force à me tenir face au soleil ou parce que je n'existe qu'en photo; le tee shirt bleu ciel des "dents de la mer" ne me rappelle rien, le banc de sable qu'on devine flou derrière non plus, et du jour où cette photo a été prise, je ne sais que ce qu'on m'en a dit : qu'après l'avoir éventée pou la faire sécher, au lieu de l'empocher comme n'importe quel parent, ma mère me l'a tendue comme si elle ne voyait vraiment pas quoi en faire. Maintenant je la regarde sans me reconnaître tant je n'ai aucun souvenir d'avoir été aussi déterminée, aussi certaine, a cet âge de ce que j'étais et de ce que je refuserais de devenir, et je finis par penser que si je dois quelque chose à quelqu'un c'est à cette gamine énervée qui ne fixait pas sa mère mais un point déjà bien au-delà.

Dès le départ, Ann Scott nous prévient, elle calquera le début de son livre sur celui de Bret Easton Ellis "Lunar park" c'est a dire que son livre sera une autobiographie romancée et que ce sera au lecteur de clarifier ce qui est vrai de ce qui l'ai moins (ou pas). Car comme Bret Easton Ellis, Ann scott a connu la gloire après son roman "Superstars". du statut de rmiste elle est passée a celui d'auteur culte. Dans ce roman elle nous raconte comment ça vie a basculé avec ce succès et comment peu a peu elle a perdu contact avec la réalité . Elle nous explique le malentendu sur l'héroïne de "superstars" que les lecteurs et les critique pensaient autobiographique alors qu'elle n'était qu'un personnage de roman. A la différence de son ami Beigbeider, cette biographie romancée nous parle d'elle mais c'est pour mieux parler des autres, elle nous offre de très beaux portraits des personnes qu'elle a connu sans aucun voyeurisme. Elle nous parle des ses amours, de ses parents avec une certaine pudeur . En gardant toujours en mémoire qu'il ne faut pas croire tout ce que l'on lit. le style est d'une grande fluidité et d'une grande qualité littéraire.

Ma note 8/10.

« ce livre a été chroniqué dans le cadre d'un partenariat avec Chroniquesdelarentreelitteraire.com et Ulike »
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Encore un roman que j'ai acheté "par hasard", et que j'ai lu, au cours d'une de ses journées où le froid, la neige, le gel ne me donnait guère envie de sortir de chez moi. Il m'importe peu de savoir quelle part est inventée, et quelle part est imaginaire : ce livre est appelé "roman" et je vais donc le considérer comme tel. L'Ann Scott du livre est un personnage, tout ce qu'elle fait dans le livre est vrai - dans les limites du livre. du faux pour de vrai.
Ann, l'héroïne, a quarante ans, et est amenée à dresser le bilan de sa vie, parce qu'elle a quarante ans, parce que cela se fait. Elle a deux amies, très proches, peut-être plus que des amies, Marie et Stella, une amante aussi, Shannon, avec laquelle elle vient de rompre. Elle a connu un gros succès littéraire dix ans plus tôt. Elle égraine les souvenirs de cette décennie, de ce tourbillon plutôt qui les ont emportés, elle et ses proches. Elle m'a parue touchante, cette jeune quarantenaire. Que lui reste-t-il ? Des souvenirs de fêtes, des rituels mis en place avec ses amies, des amours fugaces et évanouis, des livres, ceux qu'elle a écrit et dont elle n'est pas entièrement satisfaite, sur les attentes qu'elle a suscitées et qu'elle n'a pu ni su satisfaire. Posture de l'écrivain ? Peu me chaut. J'ai été sensible à la fragile lucidité de son personnage.
Ann Scott cite Brent Easton Ellis, et A la folle jeunesse n'est pas sans me rappeler Suite(s) impérial(e) et son héros, Clay, qui constate l‘évolution (ou l'absence d'évolution) des personnes qui faisaient partie de son univers. Ann constate surtout les morts. Violentes la plupart du temps. Mourir avant quarante ans est souvent mourir de façon brutale, et sa génération n'a pas été épargnée.
Curieusement, j'ai aussi pensé à Plage de Marie Sizun, non parce que les deux héroïnes portent le même prénom, mais parce qu'elles sont amenées à reconsidérer leurs relations avec leurs parents maintenant qu'elles ont mûri. D'ailleurs, A la folle jeunesse se ferme sur une renaissance inattendue et sur un bonheur, possible.
Quarante ans, l'âge adulte ?
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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