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EAN : 9781160721738
226 pages
Kessinger Publishing (30/11/-1)
4.5/5   2 notes
Résumé :
L'action principale de roman se situe pendant les guerres de Bourgogne, de 1474 à 1477, en Suisse, puis en Alsace, en Provence et en Lorraine : deux exilés anglais voient Charles le Téméraire se fourvoyer dans une querelle inopportune avec les Confédérés suisses, qu'il méprise et sous-estime.
Durant l'automne 1474, venant d'Italie, deux marchands anglais, John Philipson et son fils Arthur, traversent les « cantons des Forêts ». Ils se trouvent en difficulté d... >Voir plus
Que lire après Charles le Téméraire, tome 2 : Anne de Geierstein, La fille du brouillardVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Charles le Téméraire: ou Anne de Geierstein La fille du brouillard nous livre simplement les enjeux politiques de l'époque, notamment la période troublante qui envahit l'Europe vers la fin du moyen-âge. Charles le téméraire, un prince très puissant de son époque qui, sèmant la terreur autour de ses frontières, un noble avec qui la négociation est presque inexistante, est sur le point de signer un traité afin de venir en aide à la reine Marguerite, une reine de la maison des Lancastre, détrônée par la maison des d'York en Angleterre. Ces secrètes négociations sont menées par le comte John d'Oxford qui, pour réussir sa mission, voyage avec son fils, déguisés, tous deux, en des modestes marchands anglais, de sorte que les portes des nations qu'ils traversent leur soient ouvertes mais sur ces routes incertaines et inconnues, les dangers sont plus à craindre que de sincères hospitalités...
L'action de ce pavé est plutôt centré sur ces deux voyageurs, où la sagesse du vieux comte et la bravoure du jeune leur permettent de déjouer non seulement des embûches mais aussi des trahisons sur leur chemin, que sur lui-même Charles le téméraire. Mais le duc, lui, fait parler de lui dans toutes les contrées comme un fantôme qui voit tout, sait tout et se mêle de tout, comme un serpent mort dont on aura toujours peur...
J'avoue que le style est très vieux avec beaucoup des longueurs, e de descriptions, il faut dire que Walter Scott, cette fois- ci nous sert moins d'aventures que dans ivanhoé ou dans Quentin Durward, mais on trouve du plaisir à côtoyer certains personnages qui apportent une autre couleur à cette intrigue historique, tels que Anne de Geierstein, une étrange jeune fille dont, on dit de l'aïeul, qu'il avait épousé un esprit, ce qui fait de cette branche des personnages susceptibles aux phénomènes étranges, Sigismond de Biederman qu'on estime moins intelligent que ses autres frère mais qui accomplit des actes de courage plus qu'eux tous, et avec toute la naïveté possible, et le roi. René...le cher vieux roi René, roi de Provence, le père de l'audacieuse Marguerite, dit le roi paresseux, nonchalant pour traiter les affaires de l'état, versé dans les activités artistiques, tout n'est que jeux et joies dans son palais alors que tout s'écroule nautique de lui...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le jeune Arthur Philipson aurait avec le plus grand plaisir profité de ce peu d’instants pour dire adieu à Anne de Geierstein ; mais on n’apercevait plus le manteau gris dans les rangs des Suisses, et il était raisonnable de penser que, dans le tumulte qui avait suivi l’exécution d’Archibald et la retraite des chefs du petit bataillon, elle s’était elle-même retirée dans quelqu’une des maisons voisines, tandis que les soldats qui l’entouraient, et que ne retenait plus la présence de leurs commandants, s’étaient dispersés, les uns pour chercher les objets de prix qui avaient été enlevés à l’Anglais, les autres sans doute pour participer aux réjouissances de la victorieuse jeunesse de Bâle, ainsi qu’à celles des bourgeois de La Ferette, par qui les fortifications de la ville avaient été si heureusement livrées. Il s’éleva alors parmi eux un cri général pour que La Ferette, si long-temps considérée comme la barrière des confédérés suisses et l’obstacle de leur commerce, fût désormais occupée par une garnison helvétique, destinée à les protéger contre les empiétements et les exactions du duc de Bourgogne et de tous ses officiers. Toute la ville était plongée dans le désordre, mais c’était celui de la joie, et les citoyens rivalisaient les uns avec les autres pour offrir aux Suisses toute espèce de rafraîchissements ; et la jeunesse qui escortait la députation s’empressait gaîment, et avec un air de triomphe, de profiter des circonstances qui avaient si inopinément changé la perfidie méditée si odieusement en une joyeuse et cordiale réception.
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Apprenez que jusqu’à ce qu’on ait passé le milieu de la vie, on sait à peine distinguer le vrai bonheur de l’adversité ; ou plutôt on recherche comme des faveurs de la fortune ce qu’on devrait regarder comme des marques de son courroux. Voyez là-bas cette montagne dont le front sourcilleux porte un diadème de nuages qui tantôt s’élèvent, tantôt s’abaissent, suivant que le soleil les frappe, mais que ses rayons ne peuvent disperser. – Un enfant pourrait croire que c’est une couronne de gloire ; – un homme y voit l’annonce d’une tempête.
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Le vieux roi supporta si bien la mort de sa fille, que le second jour après cet événement il s’occupait à arranger une procession pompeuse pour les funérailles, et à composer une élégie qui devait être chantée sur un air également de sa composition en l’honneur de la reine défunte, qui y était comparée aux déesses de la mythologie païenne, à Judith, à Débora et autres héroïnes de l’ancien Testament, pour ne point parler des saintes du martyrologe. Nous ne pouvons nous dispenser d’avouer que lorsque la première violence de son chagrin fut passée, le roi René ne put s’empêcher de sentir que la mort de Marguerite tranchait un nœud politique qu’il aurait trouvé sans cela difficile à dénouer, et lui permettait de prendre ouvertement le parti de son petit-fils, c’est-à-dire de l’aider d’une partie considérable des sommes contenues dans le trésor public de la Provence, et qui, comme nous l’avons dit, ne montaient en ce moment qu’à dix mille écus.
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Il y a des occasions où l’aide d’un étranger qui connaît bien le pays est plus utile à un homme que celle de trois de ses frères qui ne le connaissent pas
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- ... ... ...La tête qui réfléchit peut accorder sa confiance au bras qui frappe.
– Non pas avant que le moment de frapper soit arrivé,
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Comment un roman qui met en scène les dernières heures de la chevalerie peut-il nous aider à comprendre le triomphe actuel du réalisme politique ? C'est le tour de force réussi par l'homme qui a inventé le roman historique.
« Quentin Durward » de Walter Scott, c'est à lire aux éditions Omnibus.
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