André Sempoux, le fondateur d'un Centre universitaire d'études italiennes à qui l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique a décerné le prix Charlier-Anciaux en 2009 pour l'ensemble de son oeuvre, n'a pas réussi à me captiver avec son court recueil de nouvelles, publié aux éditions
Luce Wilquin, intitulé
le blues du train de nuit.
Le titre est pourtant beau. Très beau. Et il évoque à lui seul nombre d'images tantôt romantiques ou teintées de spleen, voire de saudade. Mais derrière un si beau titre on ne trouvera que quelques scènes liées entre elles par le faut qu'elles se déroulent en Italie. Quelques tableaux où se profileront des personnages historiques de plus ou moins grande importance dans des occasions à peine marquantes pour eux, et encore moins pour le lecteur.
L'auteur est un érudit, cela est plus que perceptible, c'est une évidence autant dans le choix des scènes et des personnages que dans l'écriture elle-même. Mais cela ne nous donne pas un recueil inoubliable. Loin de là, très loin de là. Et pourtant, ce recueil porte si beau titre…
Lien :
http://lalitoutsimplement.co..