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3,75

sur 146 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A Venise un bateau va venir percuter un hôtel particulier interrompant ainsi la soirée du marquis Da Spiri. L'incident clos le diner reprend pour être derechef interrompu par un son sinistre de cloche cette fois. Les invités et le marquis vont découvrir une cachette secrète dans les caves leur promettant un jeu de piste pour trouver la dernière oeuvre du réputé William Shakespeare.
A Londres, pendant ce temps, le capitaine Blake du MI5 est confronté à une bande de jeunes dépouillant les riches dans les parcs de la capitale.

Cette fois c'est Yves Sente qui est aux manettes du scénario. J'avoue que j'avais décroché des Blake et Mortimer depuis quelques tomes. Esotérisme, science fiction m'avaient lassée. Mais devant les bonnes critiques de ce tome, j'ai rouvert un épisode de la vie de nos héros so british.
Nous avons le droit à une chasse au trésor où les enigmes amènent à d'autres indices et cetera... Blake est plus absent pour laisser Mortimer en compagnie d'une jolie jeune fille découvrir la vie cachée du grand dramaturge. Bien sur des ennemis, certains bien connus d'autre non, vont venir leur mettre des batons dans les roues.
Si le début est un peu poussif et que l'intrigue peine à se mettre en place, on finit rapidement par accrocher. Et l'ensemble est agréable à lire.

Pour les dessins nous avons cette ligne claire aux couleurs un peu fades qui sont indissociables des Blake et Mortimer.
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Pas mal du tout !

Ce n'est clairement pas mon format de lecture préféré surtout quand l'histoire est longue et qu'il y a une énigme à résoudre, énigme qui fait l'objet d'un duel très anglais.

N'empêche, j'ai apprécié les recherches historiques de l'auteur qui les a bien intégrées dans son mystère. Car pour certains, le mystère reste entier, William S. le fils du gantier de Stratford-upon-Avon est-il bien le génie littéraire qui a donné au monde des textes immortels ou s'agit-il juste d'un nom d'emprunt…

Une intrigue bien menée, bien rythmée et surtout une conclusion qui a le mérite de chambouler les idées reçues, j'ai adoré même si cela reste une belle fiction.
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Histoire un peu différente des habituelles aventures de Blake et Mortimer. Ici, point de machine à voyager dans le temps, d'affaire d'espionnage, de savant fou, de science fiction, d'ésotérisme, non, ici c'est une intrigue littéraire sur l'identité de William Shakespeare, à l'ambiance d'un Agatha Christie, avec plein de clins d'oeils et beaucoup de discutions dans des canapés. L'ensemble est une réussite, l'énigme nous tient en halène, mais dans un genre qui risque de ne pas convenir aux fans de la série.
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Qui était Shakespeare? Voilà une question qui déchire les Anglais depuis des siècles et à laquelle Blake et Mortimer proposent ici une réponse. Qu'on ne croit pas que cela soit tout de repos pour eux pour autant. Certes, il n'y a pas de combats aériens et d'Empire du mal comme dans certains albums, mais il y aura tout de même des vilains traîtres, des dangers, des secrets multi-séculaires, etc etc.... le scénario est parfois un peu alambiqué,je l'ai relu une seconde fois une fois terminé pour être sûre d'avoir bien tout saisi, mais si ce n'est pas le meilleur Blake et Mortimer, c'est tout à fait honorable. Et cela donne envie de relire/retourner voir Shakespeare, on a vu pire comme résultat!
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Stratfordiens contre oxfordiens... un match de foot, une rencontre de rugby ? Que nenni... On parle de littérature ici ! Et plus particulièrement de deux "societies" qui se dechirent autour du plus célèbre dramaturge britannique, William Shakespeare. Par un étonnant concours de circonstances, des documents sont retrouvés à Venise laissant penser qu'il existerait une pièce inédite de l'illustre auteur. Ceci suscite des convoitises ! Et Blake et Mortimer vont bien entendu se retrouver mêlés à ces aventures historico-littéraires...
J'ignore si les faits évoqués ici s'appuient sur une quelconque réalité historique, et peu m'importe d'ailleurs. Cet album nous offre une belle course-poursuite pleine de rebondissements , doublée d'une agréable promenade vénitienne. le rythme est enlevé, l'histoire divertissante... j'ai aimé !
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Une bonne histoire, complexe et bien menée, le sujet historique est intéressant qui à du demander beaucoup de recherches : chapeau !
La quête de la véritable identité de Shakespeare était un sujet casse-gueule, et Y Sente s'en est très bien sorti à mon goût.
J'ai donc pris beaucoup de plaisir, je vous le conseille
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Il y a des testaments qui ne laissent aucune place aux surprises. Celui du plus célèbre dramaturge anglais de l'Histoire, William Shakespeare, promet d'en révéler plusieurs, à commencer par son identité véritable, par la paternité de ses oeuvres et par l'existence d'un inédit caché. C'est sur la piste de l'auteur d'Othello, d'Hamlet ou du Marchand de Venise que part Philip Mortimer. Tandis qu'à Londres, une bande de jeunes bourgeois désargentés détroussent les vieilles fortunes d'Angleterre et que Francis Blake tâche de mettre fin à cet odieux trafic, le professeur Mortimer, lui, s'engage sur un jeu de pistes qui le mènera à Venise, Vérone et Ravenne. Ce jeu de pistes a un intérêt culturel évident : connaître le testament littéraire de William Shakespeare et, partant, les derniers de ses secrets. Il a aussi un intérêt financier : prouver la paternité des oeuvres du dramaturge rapportera, à la société savante qui en fera la preuve, la bagatelle de dix millions de livres. Bien sûr, une telle somme aiguise certains appétits, ce qui aura pour cause de pimenter quelque peu cette enquête.

Pour mener cette enquête littéraire, les auteurs impriment un rythme ... d'archiviste. Ce n'est pas tant que l'urgence n'est pas littéralement affirmée, mais il semble que les héros ne soient jamais vraiment pressés. Il y a bien un ultimatum pour résoudre l'énigme shakespearienne ; cependant la dolce vita italienne balaie toutes les urgences. Est-ce là un réel défaut ? Oui, si l'on s'en tient au genre auquel se rapporte ce récit : l'aventure ne tolère pas qu'on la traite avec légèreté. On s'étonne ainsi que Mortimer prenne le temps de s'arrêter pour dîner et dormir dans une auberge, alors que le temps est terriblement compté. Cependant, il ressort de cet album une atmosphère très plaisante, et le décor italien n'y est pas pour rien. L'album baigne dans une douce lumière, très agréable à l'oeil. On retrouve le goût de la série pour les décors extérieurs : lagune vénitienne, arènes de Vérone, campagne italienne, en faisant un petit détour par Londres et par Stratford-upon-Avon.

Le prétexte de la narration est très intéressant. Cette plongée dans une histoire très anglaise se fait à double niveau : on tâche, dans un premier temps, d'éclaircir les zones d'ombre de la vie de William Shakespeare. Dans un deuxième temps, on découvre les controverses historiques quant à la vie du dramaturge - réelles - et les frictions qui en découlèrent, réelles elles aussi, notamment à travers les rivalités entre sociétés savantes. du côté des personnages, la place centrale est, de nouveau et de façon presque habituelle avec les albums post-Jacobs, occupée par Mortimer. Blake, lui, est relégué au rang de personnage secondaire dont l'occupation principale consiste à enquêter sur les teddys qui sévissent dans les parcs londoniens. Si Olrik trouve une place de façon miraculeuse - on a presque de la peine pour lui qu'il occupe un rôle si peu important, enfermé qu'il est dans sa prison -, Sente et Juillard rappellent également Sharkley, qui ne semble pas non plus représenter une grande menace (ce qui n'arrange pas le suspense de l'album). Les personnages féminins sont, eux, en retrait, importantes parce qu'elles sont des expertes de Shakespeare, mais peu déterminantes quant à la conduite des opérations.

Heureusement, les atouts de l'album plaident largement en sa faveur. On se laisse porter par cette enquête essentiellement intellectuelle qui, si elle se place en rupture avec les oeuvres de Jacobs pendant lesquelles Blake et Mortimer sauvaient le monde, égaie pourtant et transporte en d'autres lieux, et d'autres époques.
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Un jeu de piste historique et ésotérique (Shakespeare était-il ou n'était-il pas ?!?) mené par deux sociétés londoniennes rivales. Voilà comment résumer cet épisode. Et on saupoudre l'ensemble d'un Blake, d'un Mortimer, d'un Olrik ou bien encore d'une Miss Summertown sortie du Sanctuaire du Gondwana. Bref, l'histoire se tient, la trame policière est correcte, les méchants prennent place tranquillement au fil des pages, l'ambiance british est bien là avec un graphisme toujours aussi séduisant. Des passages italiens bien faits, des sections historiques fréquentes mais suffisamment courtes pour ne pas perturber le lecteur achèvent le tableau. Tout est là donc … et pourtant … . Et pourtant, la fin arrive et l'on reste sur notre faim.

Pour expliquer cette étrange sentiment, je dirais que le scénario est trop lisse, trop prévisible. On pointe quelques zones d'ombre, certes, mais l'on sait globalement où l'on va : les gentils trouveront toutes les énigmes et gagneront à la fin. Trop facile presque. Il en ressort un album linéaire, sans le dynamisme, le mystère, l'ambiance « Blake et Mortimer » que j'ai pu aimer dans le Serment des cinq Lords, pour rester dans la même catégorie.

Au final, un album plaisant, sans plus, largement porté par son graphisme.
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Ah ! bonne surprise ! Un Blake et Mortimer de 64 pages. Est-ce que les auteurs en ont trop fait pour un simple album de 48 pages, ou pas assez pour 2 albums ? En fait, à la lecture, j'ai trouvé que l'histoire mettait une bonne trentaine de pages pour enfin se lancer, tandis que certaines péripéties en Italie étaient vite expédiées.

Sinon, ce 24ème tome est une assez bonne histoire d'aventure dans le monde du théâtre autour de William Shakespeare et de la véracité de son existence. Pas de science-fiction, ni de fantastique, simplement de la pure aventure et de la résolution d'énigmes (qui ne résistent que quelques cases à Philip Mortimer !) le colonel Olrik est bien toujours présent mais, comme ses sbires, il n'est pas trop dangereux pour nos héros.

J'ai quand même été un chouia déçu par ce dernier épisode de Blake et Mortimer. L'impression que tout est un peu trop gentillet, un peu trop facile : les énigmes sont résolues très vite, les méchants sont presque inoffensifs, pas trop de suspense, de danger. L'âge du public visé a-t-il été revu à la baisse ?
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Jamais décu par ce duo inclassable et intemporel : les biens - nommés Blake et Mortimer sur les traces du grand poète William Shakespeare. Par cette BD entre Venise et Londres, les auteurs remettent en scène et concurrence les éternels rivaux Blake, Mortimer  et le colonel Olrik... sur une hypothèse qui opposait depuis presque 100 ans les puristes fans de Shakespeare et une officine qui refusait de reconnaître qu'un tel roturier puisse être l'auteur de ces pièces de théatre et chef d'oeuvres.

Du fond d'une cave d'un palais vénitien surgit un bien étrange découverte qui peut remettre les horloges de ce conflit quasi centenaire à l'heure, Blake et Mortimer vont devoir jouer contre le temps et les hommes d'Olrik pour apporter une contribution définitive à cette querelle.

C'est intelligent, rythmé et crédible... bref un bon cru à découvrir
Lien : http://passiondelecteur.over..
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