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EAN : 9782864245841
(30/11/-1)
3.18/5   11 notes
Résumé :


Hambourg. Une jeune femme d'environ vingt-cinq ans est retrouvée morte, tuée de deux balles de revolver.

Près de sa dépouille, le numéro de téléphone du narrateur, qui a la mauvaise idée d'être Chilien comme elle. Il n'en faut pas plus pour que celui-ci se retrouve avec la police à dos.

Mais aussi avec des menaces de mort sur son répondeur. Suspect d'un côté, prochaine victime de l'autre, comment va-t-il sortir de ce c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Courte nouvelle policière…

La brigade criminelle de Hambourg retrouve le corps d'une femme et la nomme temporairement NN, « no name ». Rien pour l'identifier, un seul indice trouvé dans un carnet  : un nom et un numéro de téléphone, celui d'un journaliste d'origine chilienne. Ce dernier se trouve alors happé dans une histoire rocambolesque et absurde, au dénouement inattendu.

Pour une première lecture de Luis Sepulveda, j'avoue avoir été charmée ; pas véritablement par l'intrigue, mais plutôt par les différents protagonistes. le personnage du détective allemand écolo, raide dingue de ses plantes jusqu'à l'obsession m'a particulièrement réjouie.

Hâte de découvrir ses romans les plus connus !
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Nouvelle classée « noire » et pourtant assez marrante, dans laquelle Sepulveda égratigne les clichés autour de l'immigration.
Le narrateur, un journaliste chilien installé à Hambourg, est appelé à reconnaître un corps dans les locaux de la police allemande. le pauvre bougre n'a aucun rapport avec la victime, à part leur pays d'origine, pourtant les inspecteurs le suivent de près, soupçonneux…
Et si ça vous paraît un peu rapide, voir raciste, vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Car Sepulveda n'épargne personne, singeant à son tour les images stéréotypées qu'on a de l'Europe du nord, à base de déco Ikea, de ficus en pot, de ciels pluvieux et de café estampillé équitable.
Une très courte histoire dans laquelle l'auteur, un brin espiègle, ne laisse rien au hasard, jusqu'au choix du film vu par les personnages : un Almodovar, le plus sensuel des réalisateurs latins, dans un combat iconique entre talons aiguilles et semelles en liège de claquettes Birkenstock.

Finalement le noir est une excuse assez efficace pour dire tout autre chose, à la manière intelligente et drôle qu'on connaît du philosophe.
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J'ai eu cette nouvelle gratuitement l'autre jour en allant acheter le cadeaux pour ma maman pour la fête des mères. Je dois dire que je n'étais pas spécialement intéressée par celle-ci mais mon envie de lecture courte à eu raison de moi ! du coup, j'ai enfin découvert le style de Luis Sepulveda et je dois dire que ça m'a donné que davantage envie de découvrir le vieux qui lisait des romans d'amour.



En soit, l'intrigue de cette petite nouvelle est loin d'être révolutionnaire, toutefois elle est très agréable d'autant plus qu'elle est très mystérieuse. Pendant toute ma lecture j'ai essayé de faire des liens (qui se sont avéré ne pas exister) entre les différents personnages pour tenter de trouver une logique à ces évènements...
Du coup, je dois dire que j'ai trouvé la résolution de l'intrigue un peu trop facile tellement qu'elle est simple ! Mais bon, même avec la fin, le mystère continu ce que je trouve aussi dérangeant qu'agréable.



L'écriture de Luis Sepulveda m'a bien plu : bon, je ne l'ai découvert que sur une petite cinquantaine de pages, mais ça m'a totalement suffit pour avoir envie de découvrir d'autres textes de lui. J'ai beaucoup apprécié son ton posé et son calme apparent.
L'Ange Vengeur est une petite nouvelle très agréable.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Une courte nouvelle de Luis Sepulveda. Tout comme le narrateur on se demande où l'on est, où l'on va ... et puis cette histoire nous reste en tête pour longtemps : Luis Sepulveda profite d'une intrigue policière en première lecture pour nous inciter à réfléchir aux dérives d'un régime totalitaire. Edifiant !
Lien : http://partageonsnoslectures..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les flics sont très incrédules, surtout en face des tristes vérités d'un type dont l'unique aspiration est de vivre tranquille aux pauvres perspectives du présent, car le passé et toute sa splendeur est resté définitivement derrière lui et que l'avenir ressemble aux paris sur les courses de chevaux où tout dépend du vent, du terrain, de la boue, et plus que tout des joueurs qui parient gros. Il n'y a pas de vainqueurs naturels, mais des premières places décidées dans l'ombre. Les courses de chevaux sont truquées comme la vie, et il ne nous reste plus qu'à danser sur la musique de ceux qui paient l'orchestre.
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... mais cela n'avait plus aucune importance car entre elle et le temps s'ouvrait un vide d'indifférence totale.
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Meier avait l'air agressif et j'avais peur pour mes os. Je n'aimais pas du tout être assis là, avec la certitude de vivre un temps volé qui ne m'appartenait pas, totalement étranger à celui auquel nos vies quotidiennes donnent un sens et qui, lui, nous appartenait vraiment.
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