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Citations sur Le vieux qui lisait des romans d'amour (468)

Antonio José Bolivar ôta son dentier, le rangea dans son mouchoir et sans cesser de maudire le gringo, responsable de la tragédie, le maire, les chercheurs d’or, tous ceux qui souillaient la virginité de son Amazonie, il coupa une grosse branche d’un coup de machette, s’y appuya, et prit la direction d’El Idilio, de sa cabane et de ses romans qui parlaient d’amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes.
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Il possédait l'antidote contre le redoutable venin de la vieillesse. Il savait lire.

Une pensée pour l'auteur...
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"Si la piste est trop facile et que tu crois tenir le jaguar, c'est qu'il est derrière toi, les yeux fixés sur ta nuque", disent les Shuars.
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-C'est comment, les livres d'amour?
- Ceux-là, je crains de ne pouvoir t'en parler. Je n'en ai pas lu plus de deux.
- Ça ne fait rien. C'est comment?
- Et bien, ils racontent l'histoire de deux personnes qui se rencontrent, qui s'aiment et qui luttent pour vaincre les difficultés qui les empêchent d'être heureux.
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Le ciel était une panse d'âne gonflée qui pendait très bas, menaçante, au dessus des têtes. Le vent tiède et poisseux balayait les feuilles éparses et secouait violemment les bananiers rachitiques qui ornaient la façade de la mairie.
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- J'en ai plein le dos, moi, de ses taxes, commença le vieux.
- Des morsures de rien du tout. Les gouvernements vivent des coups de dents qu'ils donnent aux citoyens.Et encore, nous, on a affaire à un petit roquet
(Points,p.32).
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Le jour il y a l'homme et la forêt.
La nuit, l'homme est forêt
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Ces chansons-là disaient que l'amour était comme la piqûre d'un taon que nul ne voyait mais que tous recherchaient.
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Ne sois pas vaniteux, Antonio José Bolivar. Souviens-toi que tu n'es pas un chasseur, que tu as toi-même toujours refusé ce qualificatif, et que les félins suivent les véritables, les authentiques chasseurs à l'odeur de peur et de sexe en érection qui émane d'eux. Non, tu n'es pas un vrai chasseur. Souvent les habitants d'El Idilio parlent de toi en t'appelant le Chasseur, et tu leur dis que ce n'est pas vrai, parce que les chasseurs tuent pour vaincre la peur qui les rend fous et les pourrit de l'intérieur. Combien de fois tu as vu apparaître des bandes d'individus enfiévrés, bien armés, qui s'enfonçaient dans la forêt. Quelques semaines plus tard tu les voyais revenir avec des ballots de peaux de fourmiliers, de loutres, d'ours à miel, de boas, de lézards, de petits chats sauvages, mais jamais avec la dépouille d'un véritable adversaire comme la femelle que tu attends. Tu les as vu se saouler devant leurs tas de peaux pour dissimuler la peur que leur inspirait la certitude d'avoir été vus, sentis et méprisés par un ennemi digne de ce nom dans les profondeurs de la forêt.
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Un peu avant midi la pluie s’arrêta et cela l’alarma. Il fallait que la pluie continue, sinon l’évaporation commencerait et la forêt disparaîtrait dans un brouillard épais qui l’empêcherait de respirer et d’y voir à plus d’un pas.
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