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Citations sur Le vieux qui lisait des romans d'amour (468)

Nul ne peut s'emparer de la foudre dans le ciel, et nul ne peut s'approprier le bonheur de l'autre au moment de l'abandon.
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Antonio José Bolivar préférait ne plus penser, laissant béantes les profondeurs de sa mémoire pour les remplir de bonheurs et de tourments d'amour plus éternels que le temps.
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Il lisait lentement en épelant les syllabes, les murmurant à mi-voix comme s'il les dégustait, et, quand il avait maîtrisé le mot entier, il le répétait d'un trait. Puis il faisait la même chose avec la phrase complète, et c'est ainsi qu'il s'appropriait les sentiments et les idées que contenaient les pages.
Quand un passage lui plaisait particulièrement, il le répétait autant de fois qu'il l'estimait neçessaire pour decouvrir combien le langage humain pouvait aussi être beau. (Page 35)
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Le ciel était une panse d'âne gonflée qui pendait très bas, menaçante, au dessus des têtes. Le vent tiède et poisseux balayait les feuilles éparses et secouait violemment les bananiers rachitiques qui ornaient la façade de la mairie.
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Il éteignit la lampe. Il s'allongea sur les sacs dans le nor,... et laissa toutes ses pensées s'apaiser comme les cailloux quand ils touchent le fond du fleuve.
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Quand un passage lui plaisait particulièrement, il le répétait autant de fois qu'il l'estimait nécessaire pour découvrir combien le langage humain pouvait aussi être beau.
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La reproduction de passages des discours prononcés au Congrès, dans lesquels l’honorable Bucaram prétendait qu’un autre honorable représentant n’avait rien dans son pantalon, l’article qui donnait tous les détails sur la manière dont Artemio Mateluna avait tué son meilleur ami de vingt coups de poignard, mais sans haine, la chronique qui dénonçait l’orgueil délirant des supporters de Mania, lesquels avaient émasculé un arbitre en plein stade, ne lui paraissaient pas des stimulants suffisants pour le convaincre de continuer à lire.
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Quand arriva l’heure de la sieste, il avait lu environ quatre pages et réfléchi à leur propos, et il était préoccupé de ne pouvoir imaginer Venise en lui prêtant les caractères qu’il avait attribués à d’autres villes, également découvertes dans des romans.
À Venise, apparemment, les rues étaient inondées et les gens étaient obligés de se déplacer en gondoles.
Les gondoles. Le mot « gondole » avait fini par le séduire et il pensa que ce serait bien d’appeler ainsi sa pirogue. La Gondole du Nangaritza.
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Montez à reculons. Ecartez bien les jambes avant de poser le pied. Vous ne les ouvrez pas plus haut que les genoux. Comme une bonne soeur quand elle passe devant une caserne (p. 88).
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Il savait lire. Ce fut la découverte la plus importante de sa vie. Il savait lire. Il possédait l'antidote contre le redoutable venin de la vieillesse. Il savait lire. Mais il n'avait rien à lire.
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