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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Toulouse, la ville rose vire au noir !
Avec Trafics, Benoit Séverac explore l'actualité des quartiers autour des réseaux qui, aux marges de notre société, conduisent à la délinquance et à la radicalisation.
Le lieu de son roman est le quartier des Izards à Toulouse « un des quartiers de la ville où la criminalité est la plus élevée »
Les trajectoires de plusieurs personnages vont se croiser ; Nourredine Ben Arfa, un caïd qui fait dans le trafic de drogue ; sa petite soeur Samia, 14 ans promise à un mariage de raison ; Sergine, une vétérinaire du quartier ; L'Emir, qui « parle au nom d'Abou Bakr al-Baghdadi. » ; Hamid Oman le futur Kamikaze et son frère Bejid.
Et puis, il y a les flics. Les polices. le lieutenant Menou des stups. le capitaine Alliot des renseignements intérieurs. le brigadier-chef Nathalie Decrets du Commissariat Nord. Les premiers font dans le stratégique. Dans l'international. La seconde dans le quotidien et l'immédiateté.
Roman reportage, très bien écrit et très documenté, Trafics nous fait pénétrer avec réalisme, sans excès et esbroufe dans une réalité que les médias nous distillent au compte-goutte en utilisant toutes les ficelles du politiquement correct au sensationnel et au scoop.
Ici, rien de tel. le principe du roman est de montrer de façon simple et réaliste comment cohabitent et s'ignorent ces différents personnages, chacun axé sur ses objectifs propres, ses valeurs et ses convictions.
L'auteur surfe sur les crêtes des abimes séparant les personnages. Sergine, la véto est empêtrée dans ses problèmes sentimentaux. Les parents de Samia ne lui laissent guère le choix de gérer ses envies sentimentales. L'Emir professe « L'heure n'est plus aux grandes campagnes d'attentats. », et rajoute « — Il faut montrer aux Français que leur pays n'est pas ce qu'ils croient, uni et un, mais qu'il nourrit en son sein le germe de sa propre chute. ». Nourredine le Caïd est plus prosaïque dans ses ambitions, il veut le marché de la came aux Izards. Les flics eux, se livrent l'habituelle guerre des polices.
Hamide, le kamikaze, doute « Hamid a beau essayer, il ne parvient pas, à l'instar de son frère aîné, à mépriser et détester tous ceux qu'ils appellent des mécréants : les Arabes occidentalisés et les Français qu'il faut considérer comme responsables de la situation des Beurs, sans exception. Hamid en connaît qui sont bien »
Pendant que chacun vaque à ses paisibles occupations, la véto vête, ses clients borborygment sur les bobos de leurs animaux de compagnie. Ceux-là, ne veulent pas se mêler des affaires des autres, fussent-ils des délinquants : « Elle espère que ce qu'on dit à propos des voyous du quartier est vrai. Il paraît qu'une fois qu'ils ont obtenu ce qu'ils veulent, pourvu qu'on leur laisse mener leurs affaires comme ils l'entendent, ils retournent dans leurs coursives et leurs caves »
Les autres, eux, se préoccupent de choses essentielles à leurs yeux. Prendre le pouvoir sur le quartier des Izards. Afin d'écouler sa marchandise mortifère pour Nourredine. Dans le but d'assoir l'empire du califat pour l'Emir. Et, comme dit le proverbe, il n'y a pas de place pour deux crocodiles dans le même marigot…Les flics vont jouer de cette concurrence pas toujours à leur avantage.
La mécanique du roman fonctionne très bien. Comme au départ d'une course de 110 mètres haies, chaque coureur est dans son couloir. Passe les haies l'une après l'autre, jusqu'à ce que l'un deux dévie, trébuche et fasse vaciller la belle harmonie du départ. Il y aura bien un vainqueur mais que de dégâts. Tout va bien tant que les délinquants gèrent leur trafic tranquillement, sans faire de vagues. Que les Emirs prêchent sans agir. Que les flics contrôlent les débordements, manageant les indics avec cynisme, sortant les cartons jaunes ou rouge si besoin. Mais quand tout s'emballe, c'est une autre paire de manches. Les activités souterraines apparaissent au grand jour.
« Les stups laissent faire pour ne pas gêner le trafic qu'ils observent, ils jouent la carte du chaos pour préserver leur fonds de commerce... Au nom de la lutte contre les trafiquants de grande envergure, la hiérarchie laisse une poignée de petits dealers pourrir la vie de centaines de pauvres gens ; les médias ne s'intéressent qu'aux faits divers et les politiques s'en lavent les mains, parce que ces gens-là ne votent pas, ou mal. »
Sergine a décidé d'agir seule, sans se soucier des conséquences :
« — Je comprends parfaitement. Je m'adresse à vous, parce que je ne suis pas rassurée. Sans déroger à votre devoir de confidentialité, je vous demande simplement de vérifier auprès des enseignants de Samia si elle a été absente ces jours-ci. »
« Alors tout le monde s'en fout ! Ils dealent, ils tuent des chiens, ils m'agressent en pleine journée dans ma clinique devant mes clients, ils menacent de me tuer... en toute impunité ? Vous les laissez faire. »
« — Puisqu'on te dit qu'il n'y a rien que tu puisses faire pour elle !
— C'est ce que les lâches disaient sous l'Occupation. »
Sergine, elle n'a rien d'une lâche.
Trafics de Benoit Séverac, un roman qui gagne à être lu.
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Un roman noir, polar de quartier, de caïds, de victimes de zones défavorisées, comme je les aime. Ce style me touche beaucoup, la couverture est de très bon ton. J'ai rencontré Benoît Séverac cet été au salon Noir Vézère du Bugue. Si vous avez aimé "Territoires" d'Olivier Norek alors n'hésitez pas à lire ce titre.

Quartier nord de Toulouse, là où les longues barres d'immeubles défilent sous nos yeux. Cité hyper sensible où trafic de drogue et enrôlement au djihadisme se côtoient. Peu de place pour les femmes et jeunes filles et pourtant Samia va se retrouver dans une sale affaire contre son gré, Sergine vétérinaire sera elle aussi prise à partie. Quant aux hommes ou jeunes garçons leur trajectoire est tracée, dans un clan.

"On lui a dit qu'ils ne survivraient probablement pas à cette opération, mais que, s'ils mouraient, ce serait pour le djihad. Que leur martyr constituerait un accomplissement. Rares sont ceux qui peuvent se targuer d'un tel privilège"

Enquêtes, intrigues où tout va partir en cauchemar pour les protagonistes de cette histoire. On le sait d'avance mais c'est à chaque fois la même chose pour moi, je me sens prise dans la lecture d'une façon implacable et sensible à cette réalité des cités! Auteur à découvrir et à suivre…

Ce titre a reçu le "Prix de l'Embouchure" en 2016, le Prix des lecteurs "Voix au chapitre" des bibliothèques de Caen la mer en 2016.

Lien : https://passionlectureannick..
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Quel plaisir de retrouver un de mes auteurs favoris !!! Je sais qu'avec lui, je ne suis jamais déçue et que je vais passer un bon moment de lecture.

Ça a été le cas avec « trafics » ! Outre le fait qu'il se passe à côté de chez moi et que j'ai pu visualiser certains lieux meme sans y habiter, j'ai beaucoup aimé l'ambiance dans lequel l'auteur nous plonge. Une ambiance assez oppressante mais malheureusement réaliste de ce qui se passe dans les quartiers... Une vérité difficile à encaisser, mais bien réelle.

Au delà du fait que ce bouquin contient beaucoup d'informations sous forme de petit reportage du quartier des Izards, je ne me suis jamais ennuyé durant ma lecture. C'était « passionnant », le rythme est soutenu. J'ai été prise d'affection pour Sergine et Samia, deux femmes totalement différentes mais touchantes.

J'ai tout aimé dans ce bouquin. L'action, l'enquête, l'ambiance, le côté reportage ...
C'est, comme d'habitude avec l'auteur , franchement bien écrit, sans superflus.

Top !!! Je vous le conseille comme tout ses romans.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Noir. Noir de chez noir. C'est comme ça que j'ai ressenti ce polar pas tout à fait comme les autres.  Polar actuel, polar social, polar d'actualités  (le "s" est volontaire 😊). Voyons un peu de quoi il retourne...
Quels trafics? de drogue et d'influences ( oui, le "s" est encore volontaire 😊). On est à Toulouse, il fait chaud,  très très chaud,  et on ne parle pas que de météo. Une cité telle qu'on entend ce mot de nos jours, pauvreté,  abandon social,  trafic de drogue au grand jour, islamisme radical tendance terrorisme, flics épuisés et désabusés, jeunes filles écrasées par leur famille et leurs frères... tout ça n'est pas rose. Débarque là-dedans Sergine, une vétérinaire un peu borderline qui va se mêler de ce qui ne la regarde pas parce qu'elle a eu un coup de coeur pour Samia, une fillette promise à un mariage forcé. On y rencontre aussi un chien en souffrance  (âmes sensibles, vous êtes prévenues ), des dealers arrogants et violents prêts à tout, un "émir" et deux frères apprentis terroristes, une fliquette coincée entre sa hiérarchie et sa conscience, entre son humanité et les influences des divers services de police. Et notre Sergine qui va débouler et mettre involontairement la pagaille en allant là où il ne faut pas, au risque de sa vie ! J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce livre, retrouver dans mes lectures la dureté du monde actuel, ses problématiques, sa violence sociale,  c'est pas trop .... ma came, habituellement. Et pourtant je me suis laissé prendre par des personnages si humains  (sympathiques ou pas, d'ailleurs ). On craque pour Sergine la fonceuse, pour les flics de ce commissariat de quartier. Même les deux apprentis terroristes sont humains...
Benoît Séverac nous a concocté ici une fin explosive et frénétique,  violente mais aussi humaine. Et puis, on sourit quand même, finalement,  parce que rien n'est tout à fait noir de chez noir.
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Sergine Ollard est vétérinaire à une clinique des Izards, à Toulouse. Un jour, Samia, une adolescente, lui demande d'examiner un chien que son frère Nourredine Ben Arfa a caché dans une cave d'immeuble. le docteur découvre que l'animal a le ventre rempli de drogue. La clinique est braquée par deux frères islamistes radicaux qui ont décidé de prendre le pouvoir sur le quartier. Mais ça Sergine ne le sait pas, elle pense que se sont les propriétaires du chien qui sont venu le récupérer.
Les Izards, quartier difficile, quartier Nord de Toulouse. Plaque tournante du trafic de drogue mais aussi base avant de l'islamisme radical. Voici le décor que nous propose Benoit Séverac pour son dernier roman. Il nous immerge au coeur des cités là où le chômage fait des ravages , la déscolarisation et le trafic de drogue font le reste ou presque. Puisque l'islam radical a aussi décidé d'y mettre son grain de sel.
Et pour compléter ce décor, l'auteur situe aussi son action en été, un été caniculaire. La chaleur est étouffante,la pelouse du seul terrain de foot est grillée par le soleil. On respire mal.
C'est dans cet environnement que nous découvrons ce roman noir de la France d'aujourd'hui. Un roman noir urbain où l'auteur montre sans porter aucun jugement la France d'en bas, les laissés pour compte qui décident de s'en sortir seul. Pour cela il y a l'économie souterraine. Celle des trafiquants qui font vivre presque toutes les famille de la cité. Mais il y a aussi la rédemption, celle que propose les frères musulmans, celle qui passe par la radicalisation. Celle qui nie le savoir vivre ensemble dans cette France multiculturelle.
Benoit Séverac tape juste. Il montre simplement les dérèglements de notre société contemporaine. Il met le doigt sur la pauvreté, la précarité des zones devenues de non droit que l'état a abandonné, reléguant ainsi nos quartiers en territoire de seconde zone. Et laissant s'installer toutes les dérives possibles.
Et si notre auteurs parlent de sujets sensibles, il n'y met aucun sensationnalisme, aucun jugement de valeur, il ne stigmatise aucune communauté. Il ne prononce aucun anathème !
Lien : https://collectifpolar.com/
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En bref, cette lecture a été une agréable surprise que j'ai dévoré en une soirée ! Benoît Séverac appuie sur ce qui fait mal en s'aidant de personnages attachants, impuissants comme le lecteur qui voit la situation empirer doucement mais sûrement. Les thèmes du terrorisme et du trafic de drogue sont abordés intelligemment, sans caricature ni pathos exagéré.
Lien : http://rizdeuxzzz.canalblog...
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Intense, prenant, une lecture que je n'ai pas pu lâcher avant de connaître la fin.
Pourtant le thème des délinquants et des terroristes n'est pas un sujet que j'affectionne particulièrement, pourtant l'héroïne a fait des choix qui ne me plaisaient pas toujours....
Mais j'ai adoré !
Adoré le style toujours précis, rythmé, efficace, prenant de cet auteur que j'apprécie beaucoup.
L'histoire et ses personnages nous embarquent dans les quartiers difficiles de Toulouse, au coeur des populations qui subissent les difficultés et la violence, au coeur de la vie policière avec ses ambiguïtés, ses valeurs, ses forces et ses faiblesses.
Et puis j'ai aimé le final, ce qui n'avait pas été le cas pour "little sister" ;).
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Le roman se déroule à Toulouse, même si je ne connais pas les lieux à la perfection, j'habite non loin de la ville rose, ça fait donc un drôle d'effet d'être en terrain connu et ça rend le tout d'autant plus réel pour moi.

Sergine se retrouve en pleine nuit dans la clinique vétérinaire où elle travaille, son compagnon vient de la plaquer et elle a besoin de se calmer.
Samia, une adolescente de la cité voisine, lui demande de l'aide, car un chien est en train de mourir et il faut aller le chercher de toute urgence.
Une fois le chien stabilisé, Sergine se rend bien compte que l'occlusion intestinale est plus que suspecte, le molosse est bourré de capsules de drogue...

L'auteur a su rester neutre dans sa façon de décrire les cités.
Entre misère sociale et dégradation du bassin de vie, on se rend bien compte de ce qu'il pourrait s'y passer.
C'est fait avec intelligence et j'en profite pour dire que j'ai trouvé "Trafics" parfaitement bien écrit.

La joute entre les différents services de flic est plaisante à suivre.

La partie qui va se jouer sera serrée, les enjeux sont importants, ça peut rendre les personnes concernées nerveuses, voire dangereuses.

Sergine est le genre de femme que je croise rarement dans les romans, elle pratique le rugby, elle est plutôt bien plantée, grande et costaude.
Je le relève parce qu'il est il agréable de ne pas croiser le format filiforme, tout droit sorti du dictât de la société.

Si le roman est de taille plutôt petite, j'ai largement eu de quoi être rassasiée.
Est-ce dû à un effet de style ? Il est rappelé que les événements se sont déroulés en seulement quelques jours et j'ai pourtant eu l'impression de passer énormément de temps avec les personnages.
Ma lecture, quant à elle, a été assez rapide, ce que je veux dire c'est que l'auteur dispose du temps à sa guise et j'ai été marquée ici plus qu'ailleurs.
Pour résumer ma pensée, c'est carrément bien construit et ça se sent.

La condition de la femme ou pas encore femme, me fait trembler de rage, dont notamment le mariage de toutes les jeunes filles, pilotées par des croyances ou des traditions moyenâgeuses.
Oh oui j'ai été touchée, j'ai arrêté de respirer un moment avec une forte envie de poursuivre ma lecture.

Plus que jamais d'actualité, "Trafics" nous fait affronter les trafics de drogue et les candidats au djihad, foncez !!

Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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J'ai adoré ce roman addictif ! L'auteur réussi avec brio à retranscrire des faits et des évènements qui pourraient tout à fait être réels même si il s'agit ici d'une fiction. La pluralité des personnages (vétérinaire, forces de l'ordre, trafiquants, habitante de la cité) nous permet d'avoir les points de vues et ressentis de différents protagonistes. le rythme du roman est très rapide et les rebondissements s'enchainent ce qui rend la lecture très haletante.
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Vous avez dit ville rose ?

Toulouse la ville rose ? Oui, mais pas que. Car à l'instar de la plupart des grandes métropoles françaises, la capitale occitane se fragmente, se disloque, s'archipellise. Je me permets ici de faire référence à l'excellent ouvrage de Jérôme Fourquet L'archipel français, paru en début d'année. Un livre touffu, passionnant, qui dresse un constat objectif, factuel, chiffré, sur la France d'hier et d'aujourd'hui. Un livre essentiel que je vous recommande vivement si vous souhaitez savoir où nous en sommes et aussi où nous allons. Une grille de lecture de la réalité. La France est une nation multiple et divisée. Toulouse est une métropole multiple et divisée. Trafics illustre pour moi parfaitement cet état de fait.

Plus qu'un roman policier, Trafics raconte avec une justesse hors du commun à quoi ressemble aujourd'hui la ville rose. C'est une histoire terrifiante de réalisme, mettant en scène des personnages très fouillés, et surtout représentatifs de toutes les strates sociales qui composent aujourd'hui une grande ville française. Trafics est donc aussi passionnant dans sa mécanique purement policière que dans son arrière-fond social. C'est vraiment la force de ce roman totalement abouti. D'un côté, l'auteur a su construire une intrigue policière passionnante, pleine de suspense et de rebondissements. Que je vous résume brièvement: Sergine Hollard est de garde dans sa clinique vétérinaire, située à côté de la cité des Izards, quand une jeune fille vient la chercher en pleine nuit. Samia Ben Arfa, la soeur d'un des caïds des Izards, demande à Sergine de l'aider à récupérer un chien malade dans une cave de la cité. Sergine accepte et ramène l'animal dans sa clinique. C'est le début des gros ennuis. Sergine se retrouve embarquée dans une sale histoire, sur fond de trafics de drogue et de terrorisme.

De l'autre côté, Benoît Sévérac établit donc un constat sans concession de Toulouse et de ses cités, sans jamais tomber dans la facilité ni dans une vision manichéenne des choses. Les rebondissements se doublent d'un portrait lucide, crédible des quartiers nords de Toulouse, écartelés entre la pauvreté, la drogue, et le radicalisme.

Sur la forme, c'est bien écrit dans un style limpide et musclé, au service d'un récit parfaitement construit. Au final, un thriller socio-politique coup de poing, aussi surprenant qu'intelligent. Il y a vraiment de la profondeur, de la densité, du caractère dans cette histoire inspirée de l'affaire Mohammed Merah. Benoît Séverac démontre avec Trafics un talent certain pour échafauder des scénarios crédibles et camper des personnages forts. Et tellement vrais qu'on a l'impression qu'ils vont sortir du livre à tout moment.
Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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