Aspirine, tome 1

Je suis une merde. Mais je suis la reine des merdes.

Aspirine - Et si j'essayais avec ce trousseau de clés miraculeux ?
Yidgor - Vous êtes trop forte ! ça vient de quel pouvoir ?
Aspirine - Le pouvoir de l'avoir piqué sur la table de nuit du vieux.

Aspirine - Il y a un Goth tout choupi qui n’a rien à faire ici car il est moins beau et moins riche et moins con que les autres. Il me mate. Je l’impressionne. Il trouve que j’ai du cran. Il se trompe. J’ai juste colère et ennui. Et j’ai déjà vécu ce film cent fois.

- Ça passe, tu sais.
- Pardon ?
- Ce besoin que l'existence serve à quelque chose. C'est la jeunesse, ça passe. Au bout d'un moment, on voit bien l'inutilité de toutes ces questions. On se résout à profiter de ce qu'offre le monde.

En vérité ce que j'enseigne c'est deux mille ans de doute occidental.

Tu fais des jeux de rôle ? A l'ancienne avec le paravent et tout ?

J'ai envie de tous leur mettre des coups de Doc Martens dans la tronche.

Il y a un Goth tout choupi qui n'a rien à faire ici car moins beau et moins riche et moins con que les autres. Il me mate. Je l'impressionne. Il trouve que j'ai du cran. Il se trompe.
J'ai juste colère et ennui. Et j'ai déjà vécu ce film cent fois.

Vous êtes des résidus de fonds de capotes finis à la pisse. Si j'étais vos parents je pleurerais du sang tellement j'aurais honte d'avoir mis sur terre des raclures comme vous. (page 34)

Apprendre à mourir ... c’est simplement l’idée que si nous étions immortels, plus rien n’aurait de sens. Cette volonté que nous avons d’accomplir des belles choses, de s’aimer, de créer des œuvres, c’est la conscience de notre mort qui la rend possible.