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sur 160 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On retrouve dans cette BD Aspirine (et accessoirement sa soeur Josacine) que nous avions déjà croisée dans la série de BD "Le bestiaire amoureux".
Aspirine est une vampire, qui, pour son plus grand malheur, a été "transformée" à 17 ans. Elle est donc, au sens propre, une "éternelle adolescente". Et quand on fait sa crise d'adolescence depuis 300 ans, ça finit par taper sur le système. Aspirine est en colère, déprimée, elle passe son temps à tuer des gens et/ou à essayer, vainement, de se suicider. Jusqu'à sa rencontre avec un jeune geek encore plus paumé qu'elle.
Une BD agréable à lire, même si je l'ai trouvée moins bien que le "Bestiaire amoureux". On tourne parfois un peu en rond dans cette crise d'adolescence perpétuelle.
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Joann Sfar nous donne à lire une BD très caustique avec Aspirine. Cette revisite du monde des vampires est haute en couleur, notamment grâce aux personnages.

J'ai adoré Aspirine ! C'est une héroïne qui sort des clous : vulgaire, violente et insolente. Malgré ces traits de caractère peu attrayants au premier abord, je me suis tout de même attachée à elle. La pauvre est coincée dans un corps d'adolescente de 17 ans depuis près de 300 ans. La crise d'ado éternelle ça ne doit pas être facile à vivre tous les jours. Elle se venge donc sur les gens qui croisent son passage, sans aucun état d'âme. Gare à celui ou celle qui croise son chemin (je pense aux amants de sa soeur, qui finissent au fond de son estomac !)

Ydgor est un personnage intéressant aussi. Geek jusqu'au bout, il se présente comme un simple personnage secondaire, avant de retourner la situation à son avantage à la fin de la BD. J'ai trouvé ce choix de Joann Sfar surprenant, j'attends donc de voir ce que peut donner la suite.

Les couleurs de la BD sont principalement rouges et marrons, en lien avec le sang qui nourrit Asprine et sa soeur Josacine. Les dessins sont brouillons, irréguliers, mais c'est là la signature de Joann Sfar !
Le ton est humoristique, voire tend vers le caustique. J'ai beaucoup aimé les traits d'esprit d'Aspirine face au professeur de philosophie. Et la réaction de celle-ci face à des harceleurs de rue m'a beaucoup fait rire.

En bref, c'est un premier tome prometteur, j'attends la suite avec impatience.
Lien : http://mybooksntea.wordpress..
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On retrouve dans cet album le coup de crayon si caractéristique de Joann Sfar. Une fois n'est pas coutume, on suit les pas d'un vampire, mais il s'agit cette fois-ci d'une adolescente vampire rebelle énervée contre la terre entière. Afin de passer ses nerfs durant son éternelle crise d'adolescence, elle n'hésite pas à se laisser aller à ses pulsions meurtrières. Mais sa rencontre avec Ydgor, jeune asocial fan de jeux de rôles, va peut-être changer la donne...

On se laisse facilement embarquer par l'histoire de Joann Sfar et par ses anti-héros Aspirine et Ydgor. On ne peut qu'espérer une suite à cet univers rocambolesque et fantastiquement noir.
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Raconter l'adolescence, et sa fameuse crise, de très nombreux livres l'ont déjà fait, parfois avec talent. Mais la crise d'adolescence d'une vampire qui est coincée depuis 300 ans à l'âge de 17 ans, c'est beaucoup moins commun. Et si en plus on vous dit que c'est une histoire de Joann Sfar, vous vous doutez bien qu'on plonge dans une histoire bien particulière et unique en son genre. Cette histoire, c'est Aspirine.

Pas facile la vie quand on a 17 ans diraient certains, et encore moins facile quand ça dure depuis 300 ans et qu'on vit avec sa soeur (vampire elle aussi) qui elle a la chance d'être restée à l'âge de 23 ans et au sommet de sa beauté physique. Aspirine, c'est l'histoire de cette adolescente qui a eu 300 fois 17 ans, et autant de crises d'ado.
Elle est étudiante à la Sorbonne, en philo, et semble blasée de tout, même de voler au dessus des toits de Paris. Un de ses rares plaisirs, c'est de dévorer au sens propre les amants d'un soir de sa soeur Josacine, qui elle est moins aux prises d'une crise existentielle. Quand Aspirine va rencontrer Yidgor, l'un de ses rares camarades de promo, elle va apporter à ce jeune mi geek mi goth féru de jeux de rôles et des romans de H.P. Lovecraft ce dont il rêvait pour rompre avec l'ennui de ce monde : de la magie.
Le problème, c'est qu'Aspirine ne veut pas de lui du tout. Mais sans être insistant, il ne va pas pour autant abandonner. Et quand finalement Aspirine va s'intéresser vaguement à lui pour rompre son ennui, ils vont finir par s'apporter bien plus qu'ils ne l'imaginaient.

Référencé mais accessible, et loin d'être une version bd d'une histoire mièvre pour ados à la Twilight, Aspirine est une véritable aventure dans un monde peuplé de créatures fantastiques et mythiques, parfois même de personnages romanesques comme Cthulhu et Sherlock Holmes, mais un monde pas si étranger que ça puisque l'histoire se déroule dans le Paris d'aujourd'hui, légèrement fantasmé. Et c'est l'une des particularités d'Aspirine, c'est de traiter de thématiques fantastiques dans un univers bien réel.

Aspirine, plus encore que l'adolescence c'est la jeunesse d'aujourd'hui, qui, comme l'a déclaré Joann Sfar il y a quelques mois sur France Inter, hérite de conflits qui ne sont pas les siens et d'un monde dévasté dans lequel elle ne se reconnaît pas. Sans tomber dans les clichés, Joann Sfar insuffle plus qu'une part de sa personnalité à son ado vampire, il lui insuffle sa conscience sociale et politique du monde actuel au travers de la colère, de la rage bouillonnante qui anime Aspirine.

Mais surtout, Joann Sfar oblige, on retrouve un trait dynamique qui entraine, une colorisation efficace et soignée, une histoire bien ficelée et des dialogues percutants pleins d'humour et de bon sens. Il n'édulcore ni n'exagère les traits de caractères et les pensées de ses personnages. Au contraire, ils sont tous entiers, très directs, complètement paumés mais animés par une envie d'autre chose, d'ailleurs.

Avec Aspirine, Joann Sfar nous offre encore un exemple de ses qualités de dessinateur mais aussi de son talent de conteur. Il délivre une histoire qui accroche assez vite, qu'on prendra plaisir à suivre, à relire mais aussi à collectionner car c'est aussi un beau livre.
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Vampire et ado.
Un combo complexe.
Une idée singulière.

Coincée pour les siècles à venir dans un tourbillon émotionnel. Telle est Aspirine, stryge qui tente de vivre une vie normale, de se faufiler sur les bancs de la faculté. de l'autre côté de l'amphithéâtre sillonne Ydgor, étudiant recherchant l'improbable, la nouveauté, la magie dans une vie qu'il juge trop morose.

C'est la rencontre des deux personnages, un improbable duo.

Utiliser la figure du vampire permet l'exacerbation des émotions, celles, violentes de adolescence. Emotions en vrac. Questionnements ne trouvant aucune réponse. Aspirine erre et ne parvient pas à trouver une âme pour la comprendre. Ydgor, à vivre reclu

On bascule avec joie dans l'humour noir, ricanant des questions existentielles d'Aspirine. On effleure le morbide avec quelques scènes d'assassinats mais toujours ponctuées d'humour via le phrasé d'Aspirine. Après tout, elle est une vampire et non vegan, alors ses repas se constituent évidemment d'humains.

Récit d'aventures, d'un soupçon d'amourette.
On suit avec les délices les pérégrinations des deux personnages.

La palette de couleurs se forge dans les nuances de rouges et violines, octroie un effet onirique et parfois cauchemardesque aux planches. le dessin légèrement tremblotant de Joann Sfar est toujours un régal pour les billes, mais comme toujours, l'écriture manuscrite devient complexe à déchiffrer après quelques planches.

Le mythe du vampire réinventé.
L'adolescence immortelle.
Lien : https://hubris-libris.blogsp..
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Aspirine est une vampire en éternelle crise d'adolescente sanglante, idée originale. Elle est accompagnée de sa soeur plus âgée qui collectionne les amants. Cette BD, pleine d'humour et d'amour, est une bonne pause récréative qu'on peut lire plusieurs fois avec plaisir.
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