Aspirine, tome 1

Je connaissais Joann Sfar pour le chat du rabin et son trait singulier. J'ai adoré rencontrer cet auteur et découvrir sa nouvelle BD. J'ai adoré les personnages, les thématiques, il y a des thèmes qui ont fait écho à des événements de ma vie. Disons que j'ai travaillé dans un des lieux mentionnés dans la BD et j'ai ressenti les sentiments d'Aspirine et Yidgor. J'adore Aspirine et son coté gothique rebelle ado attardée.

Aspirine est une jeune vampire de dix-sept ans (enfin depuis deux cent ans) et elle est énervée, elle tue un peu trop pour se nourrir jusqu'à ce qu'elle rencontre Yidgor. Yidgor est un geek, passionné de jeux de rôles, qui crée librement ses propres histoires. Et il va rencontrer Aspirine et devenir son serviteur à défaut d'être son ami. Bref la magie dont il avait besoin dans sa vie va se manifester...

J'ai aimé les parodies de tweets enfin de réactions sur les réseaux sociaux des qu'il ya une catastrophe, c'est un portrait et une critique assez réaliste de la société. J'ai aimé le travail sur la couleur, les références culturelles geeks et cela m'a donné envie de dessiner sans avoir peur du regard des autres.
Les thèmes abordés sont excellents, et je pense que cette BD parlera aux adolescents et aux geeks.
Joann Sfar se permet de parler de tout et c'est génial, peu d'auteurs vont aller jusqu'à parler des règles, ça m'a fait penser un peu à Switch Girl pour le coté décalé et on parle de tout. Bref foncez découvrir ce petit bijou! A lire et à relire!

Aspirine est une vampire de 300 ans qui vit mal son adolescence... En même temps, ça fait 300 ans qu'elle est ado!!
Elle est très en colère, un sentiment qui lui cause bien des soucis notamment à la fac, en cours de philo. Elle va chercher des solutions pour s'occuper en vain. Jusqu'au jour où elle rencontre Yidgor et qu'elle en fait son serviteur...
Aspirine va découvrir la magie grâce à lui et à des bagues magiques qui le transforme en pouple magique..

Je n'ai jamais vraiment apprécié ce que faisait cet auteur mais je suis agréablement surprise par cette BD que je compte bien continuer.

Quelle joie de relire ce premier tome aujourd'hui en bibli (je l'avais lu à l'âge d'Aspirine et ai désormais l'âge de Josacine). Les vampires sont comme des personnages imaginaires : ils sont figés et immortels. Sfar est fasciné par ces derniers (de Sfar je n'ai lu que le Chat du Rabbin, mais je sais qu'il a écrit et dessiné à leur sujet).
Cet album est drôle, bien dessiné (un dessin du mouvement, et je salue le travail de la coloriste) et bien écrit. Les trouvailles sont bien trouvées (un équilibre d'équilibriste, dit un personnage) : le chat-moineau d'Aspirine, les dessins de l'intérieur de son coeur, les prénoms (Aspirine, Josacine, Yidgor) ... Toutes les allusions, les piques et les détails apportent quelque chose à ce disparate ensemble, certes décousu, mais cela ne m'a pas gênée.
Maintenant que j'ai parlé du style, place à la réflexion : cet album se veut l'histoire de notre génération. le personnage du prof du philo m'a beaucoup plu, et lors de la scène où Aspirine, immortelle donc, joue à se suicider, je note que celui de la star parisienne est aussi insupportable que celui de la racaille qui finiront toutes deux le coeur sucé par Aspirine, pas classiste puisqu'elle s'en fout, elle veut juste tuer . Il s'agit, exprimé d'une façon bateau, d'une réflexion sur la mortalité et la quête de sens. L'immortalité d'Aspirine rencontre la mortalité de Yidgor qui, lui, souhaite plus que tout de la magie dans le monde.
La rage d'Aspirine se dirige contre le monde entier et contre elle-même. Yidgor, son serviteur, l'aidera à guérir et à "donner un sens à sa vie". Cette relation inégale est l'un des intérêts du livre, et si Yidgor vénère notre héroïne, on sent aussi qu'Aspirine, qui se sent responsable de son serviteur, s'est prise d'affection pour lui. Elle a lu ses romans fondés sur le jeu de rôle et le trouve mignon.
Comme je le disais, l'histoire est décousue et est finalement l'aspect que j'ai le moins retenu du livre en six ou sept ans (période entre ma première lecture et ma lecture d'aujourd'hui). Ce que j'ai retenu (style, réflexion, relation Aspirine/Yidgor)m'a retenue et conduite à relire cette bande dessinée. Elle me plaît plus encore qu'avant.
Un dernier point : je ne crois pas toujours en l'identification. Certes, les personnages traversent des crises et des quêtes de sens, mais ce qui m'a plu en eux, c'est leur aspect atypique (c'est le moins qu'on puisse dire). C'est leur altérité. Un jour, je lirai et critiquerai les deux tomes suivants.

Je connaissais Joann Sfar pour le chat du rabbin et petit vampire et c'est avec bonheur que je me suis plongée dans cette bande-dessinée recommandée par une libraire !
On y suit Aspirine, vampire de 300 ans au look d'adolescente, en pleine crise existentielle...
On retrouve ce qui fait le succès des oeuvres de Joann Sfar : une histoire prenante, des personnages hauts en couleur, des réflexions percutantes et de l'humour !

Après deux romans Comment tu parles de ton père ? et Vous connaissez peut-être, Joann Sfar revient avec une BD fantastique pour ados.

Aspirine, vampire de 17 ans depuis 300 ans. S'ennuie, dévore donc nuit après nuit les amants de sa soeur aînée.
Josacine, 23 ans depuis 300 ans, ne sait plus quoi faire pour calmer la colère dévastatrice de sa soeur.
Yidgor, jeune étudiant de philo, féru de jeux de rôle, tombe sous le charme d'Aspirine.

Aspirine est l'histoire de deux adolescents mal dans leur peau, qui ensemble vont apprendre à s'accepter.

Avec son coup de crayon reconnaissable, fait de traits droits et acérés, Joann Sfar nous propulse dans un univers fait de références à la culture pop et fantasy. Allant de la vivacité endiablée d'une danse entre soeurs, à la solitude d'un wagon de métro ou d'un cours de philo que l'on suit du coin de l'oeil, Sfar nous montre toute l'étendue et l'ambivalence d'une vie adolescente. On en oublierait presque qu'Aspirine est une vampire et c'est là la force du récit.

Sous le prétexte d'une histoire de vampire et de super-héros, Sfar expose qu'il faut tout d'abord s'accepter et que nos défauts nous serviront forcément un jour, que toutes ces choses que l'ont voudrait gommer en nous, font notre personnalité et l'être que nous sommes. Pourquoi vouloir nous cacher ?

Une bande-dessinée aux sujets universels, le mal être adolescent et la solitude, la colère et l'incompréhension. Plongez dans la vie éternelle mouvementée d'Aspirine et de son serviteur Yidgor, vous en ressortirez persuadé que vous pouvez vous aussi faire de grandes choses !

Attention, ce livre est à réserver à un public adolescent et non à des jeunes enfants, car si le sujet peut sembler sans risque, il y est tout de même question de sexualité.
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Aspirine et Josacyne, deux noms de médicaments, deux prénoms de vampire. Il n'en a pas fallu plus pour attirer mon attention et me donner envie de tenter cette lecture. Aspirine est coincé depuis 300 ans, à l'âge de 17 ans et avec la crise d'adolescence qui va avec. Elle est drôle, cynique, caustique, désabusée, au bord de l'explosion permanente et pense que la vie serait plus simple si elle avait l'âge de sa soeur qui semble parfait. Aucun tabou, aucune limite, rien n'arrête Aspirine et passé le premier moment de gêne, qu'est ce qu'on passe un bon moment. Elle rencontre Ydgor. L'étudiant en philo fan de jeu de rôles qui rêve de vivre une aventure magique. Ces deux anti-héros malgré ou à cause de leur comportement sont très attachants. Les couleurs très pop s'accordent très bien à l'ambiance de révolte de l'histoire et les pages sont truffés de références. J'ai beaucoup aimé cette BD merci rue de sèvres et babelio pour cette super découverte.

Oh putain, ça fait du bien!
Un thème que j'aime particulièrement, les vampires et SURTOUT, la liberté à chaque page!
Je découvre Joann Sfar avec cette BD et je l'aime déjà profondément!
Le pouvoir de dire NON à la censure.

Aspirine est une vampire. Et elle bouffe des gens.
Cette bande dessinée est totalement barrée. C'est drôle ; c'est glauque : donc on adore ! On suit les délires d'Aspirine avec joie, on savoure le trash, on s'amuse des grossièretés et on suit le délire de l'auteur avec un plaisir constant. Ça part alors dans tous les sens et on ne peut pas résumer la bd : on se contente d'être transbahuté par l'histoire loufoque. Bref, du grand Sfar.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..

Aspirine de Joann Sfar est une bande-dessinée absolument décapante ! Ébouriffante ! Aspirine, la vampire éternellement adolescente nous offre un cocktail punk acidulé. Un énorme coup de coeur pour cette bande-dessinée.

Aspirine est une vampire. Elle traverse les siècles dans la ville de Paris qu'elle voit se transformer d'un oeil lasse et blasé comme la bonne adolescente qu'elle est pour l'éternité. Parce qu'Aspirine ça l'emmerde profondément de vivre cette trop grande jeunesse éternelle. Sa soeur Josacine a au moins atteint la vingtaine et cette croqueuse d'hommes au propre comme au figuré mène une vie épanouie. Aspirine se met en tête de se vieillir par tous les moyens et elle va trouver un drôle de compagnon pour sa quête en la personne d'Yidgor, un mordu de jeu de rôles, un peu en marge, mais une belle marge, la marge de liberté qu'il se donne.

Du très bon Joann Sfar, de l'excellent même, avec cette bande-dessinée gothique et absolument vibrante. Aspirine est une adolescente en perpétuelle révolte contre toutes les époques qu'elle traverse. Elle use les bancs de la fac de philosophie avec un brin de désillusion dans le regard. Elle ne se laisse pas charmer par le prof au look très BHL au contraire du premier rang complètement en pâmoison devant lui. Elle en a vu d'autres, elle a connu Sartre la demoiselle. Aspirine, elle rue dans les brancards, elle dit tout ce qu'elle pense et n'a pas froid aux yeux. Joann Sfar a réussi à créer l'adolescente rebelle dans toute sa splendeur avec ce petit truc en plus qui en fait un être exceptionnel, une jeune vampire frondeuse. Elle est un objet de fascination pour Yidgor qui souhaite plus que tout devenir son ami. C' est un jeune homme un peu à part, dans son univers geek et gothique, avec ses jeux de rôles et ses histoires qu'il aime inventer à sa guise. Il y a chez lui cette part de naïveté exquise, cette envie de vivre des choses surnaturelles, qui en font un personnage extrêmement attachant. Tous deux vont unir leurs solitudes et tenter de vivre leurs rêves tout simplement.

Avec cette première histoire qui lui est consacrée, Aspirine déménage sec ! C'est à la fois vif, corrosif et enchanteur. Il se dégage de cet album absolument déjanté une perception sincère du monde dans lequel nous vivons, avec ce regard désabusé qui veut encore croire en l'extraordinaire. Et c'est tout l'art de Joann Sfar, faire réfléchir et rêver son lecteur en même temps.

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