Donjon Zénith, tome 4 : Sortilège et avatar

Marvin et Herbert doivent se rendre avec le mage Alcibiade à la ville des sorciers pour y faire quelques emplettes. Isis les accompagne pour se trouver une robe de mariée. Il vont faire les courses et c'est tout ce que raconte cette histoire, et avec le thème le plus creux qui soit, Lewis Trondheim et Joann Sfar réalisent un petit bijou d'humour, d'aventures, d'action et de fantasy, plein de subversion, de situations rocambolesques, d'idées lumineuses, c'est foisonnant, c'est riche. Dans cet univers ludique, les personnages possèdent une complexité réjouissante, triturant les relations entre eux, c'est toujours inattendu, surprenant. C'est peut-être l'épisode où la patte de Lewis Trondheim est le plus dominant, assez proche dans le ton et l'esprit et le ton de ses séries en solo Ralph Azham ou Lapinot. Bref, encore un tome formidable.

4ème tome de Donjon qui a la 1ère lecture m'a semblait assez rapide et "classique", a la 1ere lecture, après j'suis passé en mode analyse et réflexion au calme comme pour la critique et j'me suis rendu compte que non non il est tout aussi complet et intéressant que les autres, faut dire j'lis les tomes assez tard chez moi vers minuit donc j'dois zappé des trucs entre 2 infos de mon cerveau indiquant "MAIS DOOOOOORS"

Le scénario est dans la continuité direct du précédent puisque le mariage entre Isis et le Gardien est toujours en pleine préparation et en est actuellement au stade de trouver une robe pour la marier, et profité de trouver une robe pour également ce dégotté un nouvel oeil de géant étant donné que le géant de Biscara est un peu décédé et également ce trouver un nouveau dragon car le dernier c'est malheureusement fait tué dés le début du tome, bien évidemment rien ne va ce passer comme prévu (parce que Donjon) et vont ce produire diverse péripétie inattendu pour la plupart, en sois ce tome est une aventure assez "mineur" ce déroulant sur un petit jour et ayant comme but premier de faire les boutiques mais ca n'empêche pas les auteurs de rendre cet journée très complète en termes d'histoire: on y introduis Cochonville un zone remplis de magicien et dont on sent une petite inspiration de la Comté et qui nous montre tout le coté marchand des magiciens bien imaginatif, on confirme la relation Herbert x Isis via une scène assez drôle ou Marvin et Alcibiade les chope en plein roulage de pelle accentué par la succession de deux cases sans dialogue avec le duo qui ce regarde dans le blanc des yeux, relation qui commence d'ailleurs a tapé sur le système de Marvin enclenchant des début de disputes dans le groupe, Guillaume de la cour revient accompagné de deux monstres gousset dans le rôle cet fois-ci de méchant et même d'antagoniste d'Herbert les deux personnages étant diamétralement opposé moralement et Herbert possédant 2 objet du destin convoité par Guillaume, son retour m'a été très agréable et je voit son rôle d'antagoniste comme logique lui et Herbert étant a la recherche des objet du destins mais l'un dans une logique purement financière et l'autre tombe dessus par hasard, quand Herbert récupère la cape du destin ca lui tombe dessus comme si c'était inévitable même sans faire attention, d'ailleurs Herbert regagne finalement son coeur tandis que le Berbouche en gagne un lui convenant mieux en espérant le revoir parce qu'il me manque un peu ce couillon.
Le tome nous en montre plus également sur tout ce qui touche au monde des magicien aussi bien leur combats leur boutique et même leur commissariat et l'équivalent de la police, la magie est plus que jamais ici représenté sous un jour absurde lorsque le combat de magicien ce lance on s'attend a des sors offensive plus ou moins impressionnant mais non, ca fait pousser des poils sur la langue ca donne des glaires ca donne une chiasse de tout les diables ou ca déplume Herbert c'était marrant a voir comme Donjon-ification d'un élément important de la fantasy c'est a la fois stupide mais efficace dans sa stupidité on est en plein dans le "la seul limite c'est l'humour de l'auteur".

Trondheim perfectionne son style au fur et a mesure des tomes, Cochonville a une architecture très agréable a regarder tandis que les intérieurs des boutiques dégueule de détails qui colle au coté "fourre-tout improbable et glauque" du milieu des magiciens, les personnages sont de plus en plus expressifs a la Manu Larcenet ce qui accentue le comique de certaines situations improbable et il a toujours de bonne idée de découpage comme par exemple a la page 13 Isis a une marque ou un tatouage sur la fesses indiquant son appartenance au voleurs, au moment de zoomé pour voir la marque de plus près elle est dans une bulle au trait piquant au lieu d'une case au ligne droite puis dans la case juste aprés un ivrogne lui demande de montré son cul a nouveau, on comprend que la bulle était en faite la vue de l'ivrogne qui était en plein voyeurisme sur la femme.

ce 4ème tome est bien fournis pour la suite de l'histoire et l'élargissement de l'univers avec un antagoniste tout frais en prime.

Douzième tome de Donjon et quatrième tome de Donjon Zénith.
Quatrième seulement ? Oui oui, c'est bien le quatrième, et pourtant, les séries Monsters et Parade prenant place dans cette continuité, on à l'impression d'en avoir lu beaucoup plus.
Et ce n'est pas pour me déplaire car la continuité Zénith est nettement ma préféré.

Nous allons suivre une nouvelle fois Herbert et Marvin, qui seront cette fois accompagné par Alcibiade et Isis afin d'aller faire quelques emplètes au village des cochons.
En lisant ce tome, on comprend une nouvelle fois l'intérêt de lire les tomes dans leur ordre de parution, tant ce tome fait référence non seulement au tome 3 de Zénith, mais également aux tomes 1 et 2 de Monsters.
Un tome fort sympathique à suivre.

Après la perte de l'oeil du géant de Biscara, la gestion du donjon est plus compliquée...qu'à cela ne tienne, il faut juste trouver un nouvel oeil. Sauf que cette quête sera plus compliquée que prévu et que Herbert et Marvin se retrouvent pris dans une nouvelle aventure pour le plus grand plaisir du lecteur amateur.
Retournements de situations, surprises, bons mots et clins d'oeil (sans jeu de mots)...un très bon tome.

Le dernier des donjons Zénith avec Sfar au dessin et sans doute le plus beau de tous, les décors sont léchés, les personnage ont été sculptés. Quant au scénario concocté par le duo Sfar / trondheim, il est au top! le meilleur album de Donjon? C'est du moins mon humble avis.