Donjon crépuscule, tome 9 : Pourfendeurs de démons

• Donjon Crépuscule, Tome 112
• Sfar & Trondheim (Scénario) & Obion (Dessin)
• Delcourt

Ce tome de Donjon Crépuscule est le 44éme tome de la franchise Donjon, tout confondu. Et s'il est tout à fait possible de ne lire que l'une ou l'autre des différentes séries de cet univers, je ne le répéterais jamais assez, je vous conseil de tout lire par ordre chronologique de sortie des tomes.
C'est un plus non négligeable pour la compréhension globale de l'univers et les tomes se répondent souvent d'une série à l'autre.

Ma quête d'être à jour sur la parution des tomes de Donjon se rapproche de son but.
Dans ce volume de Donjon Crépuscule, nous allons suivre le duo Marvin Rouge / Zakutu, un duo qui n'a plus besoin de faire ses preuves tant on sait qu'il fonctionne bien.
Les deux amants vont avoir fort à faire avec des milliers de personnes possédés qui veulent attenter à la vie du lapin rouge.

Un tome sympathique à suivre avec une mise en dessin de Obion qui fonctionne vraiment bien.

Marvin Rouge et Zakûtu parcourent le monde à la recherche d'aventure quant, tout à coup, tout le monde semble bien décidé à attraper Marvin...
Voici un tome un peu anecdotique, avec une histoire qui se réinvente maintenant que Terra Amata est sauvée.
C'est drôle, c'est cynique, ça rebondit dans tous les sens et il y a de la baston...c'est ce qu'on attend d'un bon tome de cette série, n'est ce pas!

12 ans après Révolutions, Obion revient dessiner dans la série Donjon Crépuscule.
Marvin Rouge et Zakutu se sont retirés dans un petit village perdu, mais un démon se réveille quelque part dans les profondeurs de Terra Amata reconstituée. Pourquoi toutes ces personnes viennent-elles tenter de tuer Marvin Rouge, pourquoi est-il traqué ?
Le dessin est coloré, vivant, inventif, à l'image du scénario, avec un anti-héros truculent, égoïste et héroïque uniquement par intérêt. Ce tome tourne autour des personnages de Zakutu et Marvin Rouge, mais on y retrouve quelques autres figures de la série, Marvin le Roi Poussière, Orlondow le chaman et une petite apparition comique de son compère Gilberto toujours aussi camé.
Drôle, rythmé, déjanté, inventif, un retour de la série Donjon Crépuscule de haute tenue. Un nouvel épisode avec Obion au dessin est prévu pour 2024, j'ai trop hâte.

Toute la saga « Donjon » et en particulier Donjon crépuscule s'était terminée au tome précédent nommé à juste titre « la fin du donjon ». Alors pourquoi un nouveau tome et est-ce vraiment une bonne idée? OUI OUI OUI. Ah quel plaisir de retrouver l'insupportable Marvin rouge, la délicieuse Zakutu, l'insondable chaman Orlandow et le vrai Marvin, encore plus nihiliste depuis qu'il est le roi poussière. C'est à dire l'ombre de lui-même, ou plutôt la poussière de lui même.
On renoue avec la tradition des gros monstres ingérables qui succombe à la bonne pitchenette. Et surtout on se marre tout du long, tout en n'évitant pas la question philosophique : qu'est ce que c'est vraiment d'être un héros qui sauve le monde!

Parcourant le monde nouvellement reconstitué en quête d'aventures, Marvin Rouge et Zakûtu se retrouvent harcelés par tout un tas d'individus qui cherchent à faire la peau au Lapin rouge. de toute évidence, ces individus semblent possédés. Mais qui donc peut bien être derrière tout ça ? Et pourquoi ?


Le Donjon n'est plus, mais les aventures de Marvin Rouge, du Roi-Poussière and cie. se poursuivent. Un album très sympa, aussi bien au niveau du dessin (rond et fin à la fois) qu'au niveau de l'intrigue, qui fait surtout le lien avec les « nouveaux » albums parus depuis le redémarrage de la série en 2020 (notamment le "Donjon Zénith" 7 et le "Donjon Antipodes" + 10 000).
On retrouve avec plaisir l'atmosphère assez sombre de "Donjon Crépuscule" ainsi que quelques personnages phares de ce cycle de la série, avec une petite nouveauté grâce au rôle central joué par Zakûtu, enfin exploitée à sa juste valeur. C'est fun, c'est apocalyptique (pas autant que le diptyque DC110 / DC111, mais quand même), ça bastonne à tout bout de champ, l'intrigue est parfaitement menée … bref, ce "Pourfendeurs de démons" se lit super bien !