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Non ce n'est pas une critique mais juste un petit coucou.
BONNE ANNEE 2016 et meilleurs voeux de bonheur, sante et reussite pour tous les BABELIOTES
et surtout de bons moments de lecture et de partage aussi !

C'est le seul moyen que j'ai trouve pour vous poster ce petit message !
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Lire un roman d'Elif Shafak, c'est ouvrir grand une fenêtre sur le monde et entendre le joyeux tohu-bohu que ferait un concert de voix animées, se chamaillant, s'interpellant les unes les autres, se houspillant avant de s'attendrir devant une plaisanterie. En effet, il n'est pas dans les habitudes de l'auteure de proposer des vignettes lénifiantes sur la vie à Istanbul. Non, ses romans sont une manière de toiser la ville et de lui dire : alors, aujourd'hui, qu'ont-ils encore inventé, ces fous d'Istanbouliotes ? Bonbon Palace ne fait pas exception à cette règle.
Nous voici devant ce Bonbon Palace, immeuble construit en 1966 par un Russe blanc ayant fui la révolution d'Octobre. de retour à Istanbul après un calamiteux exil dans les années 20, le général Antipov avait fait édifier ce bâtiment pour son épouse Agripina Fiodorovna qui avait sombré dans la mélancolie après les épreuves vécues lors de son premier séjour. Aujourd'hui, outre le salon de coiffure des jumeaux Djemal et Djelal installé au rez-de-chaussée, l'immeuble abrite un échantillon de population haut en couleur. Sous les yeux du narrateur, fraîchement divorcé et qui vient d'emménager, se croisent les destinées des occupants fantasques du lieu : Hygiène Tijen qui passe son temps à récurer son appartement de fond en comble, sa voisine Mme Teyze, une vieille dame arménienne très discrète et jalouse de son intimité, le grand-père Hadji-Hadji qui garde ses petits-enfants, la jeune maîtresse d'un riche commerçant, ou encore Nadya, l'épouse russe délaissée d'un doubleur de voix…
Elif Shafak a le talent de restituer dans une suite d'instantanés la vie souvent perturbée des habitants du Bonbon Palace. Mais la fable n'est jamais loin, comme les djinns que se plaisent à débusquer les superstitieux. D'où vient la puanteur qui envahit les lieux et attire fourmis et cafards ? Pour tous, elle vient de l'extérieur, des dépôts d'ordures de voisins peu scrupuleux. L'ordure n'est-elle pas toujours celle des autres ? La sagace petite Su, marquée du sceau de l'infamie pour sa mère obsédée par la propreté – l'enfant a eu des poux – a elle identifié l'origine des mauvaises odeurs qui ont envahi l'immeuble. Mais, il ne faut jamais faire confiance aux adultes quand il s'agit de garder un secret.
Dans une écriture chamarrée, tourbillonnante, tonique, Elif Shafak nous entraîne dans une histoire où la magie le dispute à la poésie, où le mordant balaie les convenances et où les blessures de l'existence ont assez de dents pour paraître des sourires.





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Quelle déception ! Moi qui avais tellement aimé La Bâtarde d'Istanbul, Soufi mon amour ou Crime d'honneur, j'ai trouvé ce roman sans intérêt, une suite d'anecdotes bavardes, à l'image du coiffeur Djemal ... J'ai eu vraiment le sentiment que l'auteur cherchait à remplir des pages, comme s'il s'agissait d'un livre commandé par l'éditeur. Même ressenti pour l'Architecte du sultan.
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Bonbon Palace

C'est un immeuble tout en couleur
Où se croisend des jumeaux coiffeurs
Un jeune homme mal dans sa peau
Une mère autoritaire
Une maîtresse bleue et un prof d'unif

Etrange plongé dans le monde de naufragés à Istambul.

C'est beau mais un peu trop négatif.
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L'histoire de ce vieil immeuble stambouliote – qui a connu un temps de splendeur mais est aujourd'hui décrépi et envahi par les ordures – et de ses habitants a tous les ingrédients du grand roman.
Les personnages sont savoureux, parfois truculents, souvent attendrissants : les coiffeurs jumeaux, sorte de Dupont et Dupond tragiques ; la « Maîtresse bleue » sujette au vague à l'âme ; l'hystérique « Hygiène » Tijen ; la tyrannique Meryem ; le vieil Hadji Hadji, conteur contrarié ; la triste Nadja aux rêves brisés ; la petite Su tellement perspicace ; le narrateur, entomologiste divorcé amateur de femmes…
Tous nous donnent à voir un portrait kaléidoscopique d'Istanbul et de la Turquie d'aujourd'hui, loin des clichés et des idées reçues. Une mosaïque de la société, avec ses contradictions, ses tensions et ses espoirs.

Malheureusement, les longues descriptions, le style assez monocorde, les analyses interminables de la psychologie des personnages et les épisodes de plus en plus monotones ont rendu ma lecture poussive.
Comme toujours lorsque j'espérais aimer un livre, je cherche où le bât a pu blesser : je crois tout simplement que j'aime les narrations plus denses et que seuls les très grands écrivains peuvent se permettre les longues descriptions et analyses sans être ennuyeux ou pontifiants...

Une recontre entre le l'auteur et son lecteur qui ne s'est pas faite... Mais une peinture sociétale et culturelle qui n'en est pas moins intéressante.


Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
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Je ne saurais pas vraiment dire si j'ai apprécié... J'ai bien aimé l'écriture, les looongues descriptions et énumérations mais honnêtement je n'ai pas trop suivi l'histoire. C'est à dire que je me demande si sans fil conducteur ça n'aurait pas été limite mieux, parce que là, je vois bien qu'il y en avait un mais j'ai du mal à dire lequel... Et c'est pas le dernier chapitre qui m'a éclairé. Pourquoi ? J'ai l'impression de rester avec plus de questions que de réponses.
Cela dit, beaucoup des personnages étaient très intéressants et leurs descriptions assez originales voire totalement excentriques, mais sur ce point là aussi j'ai un avis mitigé. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'autrice a amenés ses personnages mais finalement il y en avait un peu trop à mon goût. Certes, chacun et chacune jouent un rôle à un moment donné mais certains en ont un tellement minime qu'on se demande si une personne n'aurait pas pu en rassembler plusieurs.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai (malgré tout) appréciée ma lecture, la ville d'istanbul est un cadre agréable et peu commun pour un roman et certains des locataires de Bonbon Palace sont vraiment attachants, après, je ne pense pas que je le relirai un jour et ce n'est pas un coup de coeur pour moi.
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Prendre comme point de départ de son récit, un Immeuble d'Istambul pour réaliser le portrait en coupe de ses habitants me semblait être une promesse riche en potentialités narratives .
malheureusement l'auteure n'en fait pas grand chose, car a aucun moment véritablement n'existe de connection, de lien , d'interaction entre cet Immeuble avec son histoire ,son identité et les gens qui le composent, c'est pourtant ce que requiert à minima ce type de dispositif dont l'illustration la plus célèbre reste la pension Vauquer de Balzac ou s'opère un phénomène de mimétisme entre le contenant et le contenu.
en l'absence d'un tel travail la peinture n'accroche pas et on repasse assez vite la porte d'entrée d'un immeuble qui par voie de conséquence ne réussit pratiquement jamais à incarner quoique ce soit.
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Que dire de ce livre...
Au début, c'était ennuyeux! On ne voyait pas le fameux de l'histoire, mais comme une fan d'Elif, je me suis forcée à tourner et tourner les pages... j'ai commencé à connaître les personnages et à attendre ce qu'il va y advenir, mais justement rien ne se passe, rien qui vaut le coup d'être mentionné... je ne sais pas si quelque chose m'est échappée en lisant le livre ou s'il vraiment vide de sens...
Malheureusement, je ne le recommande pas!
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Il fut long...très long...très descriptif. Trop même. J'ai personnellement eu l'impression qu'il ne s'y passait pas grand chose. Vous l'aurez compris si vous devez choisir un livre d'Elif Shafek je vous conseillerais plutôt "la bâtarde d'Istanbul". Pour modéré mon commentaire je rajouterais tout de même que je ne suis pas fan de ce style de roman.
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Istanbul inconnue, loin des clichés. Des vies se croisent dans l'immeuble, des coiffeurs, une petite fille curieuse, un professeur un peu désabusé. Puis finalement une intrigue se noue mais c'est une surprise!
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